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Une princesse nommée sardine ...!
BAISSE DE LA PRODUCTION HALIEUTIQUE ET CHERTE DU POISSON
Publié dans Réflexion le 10 - 03 - 2012

Jadis, la sardine était celle du pauvre, mais aujourd'hui celle ci a pris de l'envol devenant inaccessible à ce dernier du fait que son prix de cession a atteint les 400 dinars sur les étals du marché local. Elle est devenue interdite de séjour au sein des ménages aux bas revenus ces dernières années et le pauvre se contente aujourd'hui de la dévorer juste des yeux et n'ose plus l'approcher ni se permettre d'acheter la moindre livre....!
Considérée depuis si longtemps comme l'aliment du pauvre, la sardine a fini par perdre cette caractéristique et tend à n'être qu'à la portée de certaines bourses et se vend à présent à des prix exorbitants dont le dernier en date était de 400 dinars le kg… ! La baisse de la production semble être la principale cause selon les responsables du secteur de la pêche, ainsi que d'autres facteurs liés à l'exercice du métier qui se perd et n'est plus pratiqué correctement. Avec une production annuelle qui ne dépasse guère les 2000 tonnes, la sardine ne couvre plus les besoins du marché local et ne satisfait point la forte demande exprimée en matière de poissons. Autrefois, la sardine "locale" n'était consommée que par la population résidant le long du littoral mostaganémois, mais à présent avec le développement des moyens , elle voyage à bord de camions frigorifiques et se vend beaucoup plus au sud du pays qu'à Mostaganem où elle est devenue si rare et extrêmement chère. Ce poisson "populaire" ,apprécié et prisé par les ménages au bas revenus pour sa chair tendre, grasse et bien nourrissante a bel et bien fini par déserter la cuisine de cette catégorie pour devenir le privilège de certaines familles aisées. On invoque plusieurs raisons, sur sa rareté à savoir ; les conditions climatiques restent les plus avancées selon certains marins pécheurs que nous avons interrogé et qui expliquent que cette variété de poisson est très sensible au microclimat, la sardine n'a pas trouvé sa température idéale en cet hiver glacial, elle ne supporte pas le froid et a fuit vers des lieux à la recherche de milieux où la température est adéquate à son développement et à sa multiplication. D'autres pécheurs assez honnêtes soutiennent que certaines pratiques de la pêche illicite l'ont fait fuir des côtes mostaganémoises dont le recours à la dynamite, à la lance et au compresseur, un nouveau phénomène qui ne cesse de se développer au sein de certaines embarcations qui utilisent en insufflant de l'air à travers les eaux marines pour faire sortir les bancs de sardine. A la direction de la pêche ,un autre langage nous est tenu par un de ces cadres, qui nous a expliqué que la baisse de la production de la sardine est due au climat sévissant qui ne favorise guère sa multiplication sur la côte mostaganémoise, il cite la surexploitation de la ressource existante et la non gestion du stock qui tendent également vers leur épuisement et il propose qu'il est encore temps d'opter pour l'unique alternative qui demeure le développement de l'aquaculture consistant au lancement de projets des fermes aquacoles qui finiront par satisfaire la demande en poissons. Quant à la pratique illicite de la pêche, il déclare que la réglementation est claire, la loi 01-11 relative à la pêche et à l'aquaculture stipule que toute personne de métier qui fait usage dans ses activités de pêche de matières explosives ,de substances chimiques ou de procédés pouvant nuire et détruire la ressource halieutique est puni d'une peine d'emprisonnement et d'une amende de 500.000 à 2000.000 dinars, malheureusement, cela ne semble plus être le cas selon certaines indiscrétions de gens de métier. L'organisation mondiale de la santé recommande la consommation de 6 à 7 kilogrammes par personne et par an pour la richesse protéinique du produit, malheureusement, chez nous la sardine se paye des allures de princesse et ne s'offre désormais que sur les tables des riches...!

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