Dans un huis clos au palace de la bibliothèque municipale de Mostaganem, notre membre d'APC, pardon, notre actuelle députée Mme El-Beida, décide de se porter volontaire pour faire l'émissaire de la grande Mostaganem révolutionnaire dans un grand voyage de paix comme si l'on lui a confiée la mission de Medelci ! Charmés par le nouveau virement de 700 millions de centimes, les responsables du comité des fêtes de Mostaganem réservent des places en première classe en destination de la ville de Perpignan (France). Ville pour ville et maire pour maire, la responsable ne fait rien au hasard, normale ; puisque la cité de Perpignan et la première ville qui a accueilli à bras ouvert les rapatriés (les pieds noir et les harkis) et le maire de Perpignan qui n'est autre que M.Pujol, lui qui a vécu son adolescence à Mostaganem du temps où son père était l'un des plus riches colons et dont leur grande ferme agricole existe toujours sur la route d'Ouréah comme pour nous narguer et nous rappeler de ce tortionnaire. Mais le comble de cette visite, c'est qu'elle ait été programmée à la veille des festivités du cessez-le-feu, comme pour abhorrer les âmes des chahids et la mémoire des moudjahidines qui par bonheur ont quitté ce bas monde avant d'être témoins de cette mascarade qui ne dit pas son nom. En ce cinquantenaire de l'indépendance pour lequel l'Etat mobilise tous ces moyens pour commémorer l'histoire de 132 ans de colonialisme et de hogra (injustice) et 1.500.000 de chahids ; n'est-il pas temps pour que le gouvernement ouvre une enquête sur l'énigme de cette visite qui ne cesse de se faire parler d'elle ? Si ce n'était que le coté finance et les millions dépensés dans cette visite beaucoup de citoyens et même nous les journalistes de Réflexion aurions fermé notre gueule. Or, il s'agit là d'une volontaire action de jumelage certes fictif et sans passer par une délibération de la part de l'assemblée de l'APC, avec une ville connue mondialement par son penchant politique au lobby juif et les harkis. D'ailleurs, le maire de Perpignan, M. Pujol le confirme dans son dernier écrit au journal Réflexion en affirmant qu'il est fier d'être pied noir et qu'il a tous les honneurs de défendre les harkis. Et qui parmi les maires de France a édifié la scandaleuse statue dédiée à la mémoire des harkis rapatriés à part M. Pujol ? Aujourd'hui, même si cette parlementaire jouit de l'immunité, ceci ne lui donne pas le droit de jouer avec l'histoire d'une ville qui a vu justement le premier martyr de novembre 1954 tomber à Benabdelmalk Ramdhane exactement. Car, notre amour pour nos ancêtres qui ont nettoyé l'Algérie et Mostaganem de Pijol et consorts, est plus fort et au- dessus de toute immunité parlementaire, bon gré malgré les plaintes !