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NOUVELLE CITE DES 620 LOGTS (BAS MAZAGRAN) : Déceptions et illusions, les habitants interpellent Mr le wali
Publié dans Réflexion le 13 - 08 - 2013

C'est bien beau de voir des cités pousser comme des champignons, c'est bien beau aussi de voir de nouveaux immeubles à l'architecture moderne érigés dans la périphérie de la ville de Mostaganem, mais hélas, les entreprises réalisatrices et les maîtres d'ouvrages n'ont pas évolué d'un iota dans leur vision de voir les choses notamment lorsqu'il s'agit de travaux de finition et d'embellissement, ils ignorent complètement l'importance de l'environnement immédiat d'une cité.
Ce sont toujours les vieilles recettes qui prévalent aujourd'hui, en matière de construction, nos architectes et autres entrepreneurs, n'ont pas su jusque-là s'adapter aux nouvelles techniques de construction. Les conditions environnementales, économiques et sociales du milieu urbain, jouent un rôle important sur les relations humaines et la santé. Dès lors, il importe de développer les interprétations environnementales de la santé et de se libérer des anciennes mentalités qui consistent à confiner le problème dans un contexte étroit. En effet, il est regrettable de constater que ces nouvelles cités qui devraient être des lieux non pas de villégiature certes, mais de repos, de tranquillité et de quiétude, ne soient pas dotées des commodités les plus élémentaires soient-elles! Prenons le cas de la toute nouvelle cité des 620 logements située sur la route d'Oran, dans la commune de Mazagran (le bas Mazagran). Habitée tout récemment par des centaines de familles recensées dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et ceux du vieux bâti, ladite citée, au grand regret de ces nouveaux locataires, n'offre aucune commodité, aucun équipement collectif en vue, sauf peut-être une école primaire en voie de réalisation dont les travaux ne seront terminés que dans dix-huit mois, d'après une source proche du dossier. Selon les habitants que nous avons rencontré sur les lieux, le fait d'avoir été relogé quelques jours avant le mois sacré de Ramadhan, a été une bonne chose et les responsables de la wilaya ont agi dans le bon sens du fait que la pression s'accentuait de jour en jour. Mais, ce qui fait défaut reste comme toujours, les travaux de finition qui ne sont pas dans la majorité des cas achevés. Aussi, il y a lieu de relever la qualité de la robinetterie installée dans les cuisines et les salles de bain, qui est de piètre qualité et ne répond en aucune manière aux exigences de l'heure. Certains équipements ont déjà prouvé leurs défections. C'est ainsi, qu'un peu plus d'un mois, les habitants se trouvent déjà contraints à faire face à certaines difficultés d'ordre majeur tel le transport, l'école, la santé, l'administration, la poste etc... Pour ce qui est du transport, la mission pour le moment revient à l'entreprise de transport Urbain de Mostaganem, qui assure des liaisons quotidiennes entre Mostaganem et la station balnéaire d'Ouréah, située à 8 km du chef-lieu. Cette navette prend en charge les habitants de la cité des 620 logts, mais de manière sporadique. Les usagers sont tenus de prendre le seul bus qui assure le transport sur cette ligne, qui les dépose que sur l'autre versant de la double-voie. Ces derniers se voient ainsi obligés de ‘' traverser'' la double-voie non sans acrobaties, puisqu'ils doivent aussi sauter derrière la rampe de protection qui sépare les deux sens de la route, avec tous les risques que cela laisse conjecturer. Des risques énormes qui pourraient avoir pour conséquences de graves accidents. Sur ce point, les habitants interpellent le wali pour la réalisation d'une passerelle, afin de leur éviter tout incident, notamment pour les enfants scolarisés qui seront appelés dans, à peine, un mois à rejoindre les bancs de l'école. Leurs parents seront obligés de les maintenir dans leurs anciens établissements scolaires puisque la nouvelle cité des 620 logts n'est pas encore dotée d'une école. Par ailleurs, les nouveaux locataires soulèvent le problème de l'insalubrité et le manque d'hygiène. La cité étant située en sous-bassement d'une forêt et à quelques encablures du bord de la mer et des vergers, ses habitants subissent quotidiennement les affres des moustiques et des mouches qui se multiplient en cette période de chaleur et d'humidité qui favorise les conditions propices des géo helminthes, source de vecteurs de maladies. Cette situation incommode les habitants de la cité et pensent que le problème est de taille et c'est aux responsables concernés de prendre les mesures qui s'imposent en pareille situation, sachant que l'éclairage public fait aussi, cruellement défaut. Plus grave encore, il existe un panneau planté au-devant de la cité indiquant la construction de pas moins de quatre tours (immeubles) de 11 étages chacune. Elles seront réalisées juste devant les immeubles de 4 et 5 étages de la cité, les travaux de fouilles ont été déjà entamés. Mais pour l'instant, pour des raisons non encore connues, les travaux sont à l'arrêt. Personne n'est en mesure de dire s'ils reprendront ou non... Toujours est-il que pour les habitants, le choix du terrain devant servir d'assiette, à ces tours est complètement inacceptable et dénoncent avec vigueur les décisions prises en ce sens. Si ces tours venaient à être érigées sur le même terrain, cela signifierait la mise à mort de la nouvelle cité (620 logts), puisqu'elle n'aura plus ce panorama qui permet une superbe vue sur la mer et les prairies verdâtres qui s'étendent tout au long de la route. Aussi, il n'y aura aucun terrain susceptible d'être retenu pour la réalisation des équipements collectifs qui font pour l'instant défaut. Dans ce contexte, les habitants font appel au wali afin de reconsidérer le projet de réalisation des tours déjà considérées comme ‘'infernales'' et de les remplacer par un stade de proximité de type Matico, d'un centre de santé, d'une antenne administrative communale, d'un bureau de poste, d'une aire de jeux et de détente pour les jeunes et moins jeunes pour dépenser leur trop-plein d'énergie et afin de leur éviter cette oisiveté qui est mère de tous les vices et de commerces de proximité de manière à atténuer le fardeau supporté par les ménagères qui se voient obligées de se déplacer jusqu'en ville pour s'approvisionner en produits de première nécessité. Ce sont là, les urgences relevées par les citoyens concernés qui souhaitent voir se réaliser dans les plus brefs délais, non pas du béton qui va mettre toute une cité et ses habitants dans une situation lamentable et fort regrettable, mais de voir les autorités compétentes prendre conscience de l'ampleur du problème en s'engageant à les rassurer et à prendre en charge leurs préoccupations, somme toute, logiques et légitimes.

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