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AFFAIRE SARKOZY : La vengeance du colonel Kadhafi
Publié dans Réflexion le 07 - 07 - 2014

Pour Gérard Longuet, ce n'est pas acceptable. Le sénateur UMP de la Meuse, interrogé sur la garde à vue de Nicolas Sarkozy lors du 22h de Public Sénat mardi soir, soit avant qu'on apprenne la mise en examen de l'ancien Président, a pris sa défense. « Je suis profondément attristé pour mon pays. Je pense que c'est une victoire posthume du colonel Kadhafi.
Je vous rappelle que les écoutes proviennent d'une rumeur que Kadhafi a lancé, qui a été relayée par des personnes dont l'honnêteté n'est pas à toute épreuve. Et c'est à ce titre que des magistrats, dont l'indépendance n'est pas totalement garantie, puisqu'ils se sont exprimés publiquement contre Nicolas Sarkozy, ont décidé de l'écouter non pas sur un point précis, lié à un éventuel financement de campagne électorale, qui avait lieu 6 ans auparavant, mais sur la totalité de ses relations », affirme Gérard Longuet. « Je sais d'où viennent les rumeurs. D'un tirant, d'un dictateur, qui était à bout du souffle, qui était prêt à se livrer à des massacres annoncés et qui, pour essayer de casser l'encerclement dont il faisait l'objet, attaque personnellement Nicolas Sarkozy », selon l'ancien ministre de la Défense. Gérard Longuet parle d'une vengeance du juge. Mais il oubli volentairement, l'autre secret de Sarkozy : exécuter Kadhafi pour étouffer à tout ja mais l'affaire des 500 millions d'euros.

L'exécution de
Kadhafi ; l'autre secret de Sarkozy
Cinquante millions d'euros déboursés par Mouammar Kadhafi pour sa course à l'Elysée, et l'exécution suspecte du colonel, sont autant de cadavres dans le placard de l'ex-président français Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas un hasard si l'assaut de l'OTAN contre la Libye a débuté le 19 mars 2011 par un bombardement des chasseurs français sur les forces de Kadhafi, lesquelles étaient sur le point de terrasser les rebelles à Benghazi. Les fantômes libyens, toujours démentis sèchement et avec indignation par Sarkozy, sont réapparus après sa spectaculaire arrestation d'hier. Dans les écoutes téléphoniques, il apparait que l'ex-président français fait pression sur un juge et tente de se renseigner précisément sur l'enquête portant sur les fonds présumés de Kadhafi qui avaient financé sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Le premier à avoir accusé Sarkozy d'avoir accepté les millions provenant de Tripoli pour se faire réélire avait été Saif el Islam, le fils – encore en vie – du colonel, trois jours avant l'assaut de l'OTAN. Le 25 octobre 2011, l'ex premier ministre libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, qui s'était enfui en Tunisie avant d'y être arrêté, admettait lors d'un interrogatoire : « J'ai supervisé personnellement le dossier du financement par Tripoli de la campagne de Sarkozy. » Un an après l'attaque de l'OTAN à la Libye, entre plaintes et démentis, on apprend que Brice Hortefeux, qui fut ministre pendant la présidence Sarkozy, avait conclu l'accord le 6 octobre 2006 lors d'une réunion entre Abdullah Senussi, beau-frère du colonel, et le trafiquant d'armes Ziad Takieddine. L'accord figurait dans un document signé par Mussa Kussa, l'alors chef des omniprésents services secrets libyens, aujourd'hui réfugié au Qatar. L'argent aurait été versé en secret par Bashir Saleh, chef de cabinet du colonel. Ce récit est confirmé par Moftah Missouri, l'interprete personnel du rais libyen. À cette époque, Sarkozy accueillait à Paris le Kadhafi des années d'or, et l'appelait le "frère leader". Si cette histoire de financement illicite est vraie, et dans le cas où il aurait dû faire face à la justice, le colonel aurait pu la rendre publique pour démentir le président français.
Le 20 octobre 2011, lorsque la colonne de Kadhafi fut localisée et bombardée par deux chasseurs Rafale français, le rais fut capturé vivant, avant qu'on lui donne le coup de grâce. « Dans les jours qui ont précédé, plusieurs missions tactiques avaient eu lieu, avec au moins 9 hélicoptères envoyés sur Syrte (où se cachait le colonel – nda), raconte à Il Giornale une source de l'OTAN. L'un était anglais et les autres français, ils frappaient des objectifs bien précis. » La fin de Kadhafi prit forme après un coup de téléphone qu'il passa vers Damas depuis son téléphone satellite, et qui fut intercepté par l'OTAN. Les pilotes de chasseurs français et un [drone] Predator américain fournirent en continu des informations sur la colonne du rais en fuite, à la base de l'OTAN de Naples et à Poggio Renatico, qui gérait les opérations aériennes. Une partie de ces informations était ensuite envoyée aux corps d'élite et aux services de renseignements alliés, aux côtés des rebelles de Syrte.
« L'impression est qu'après le premier groupe d'insurgés qui a capturé Kadhafi, un autre groupe est arrivé qui semblait savoir exactement quoi faire et aurait reçu l'ordre d'éliminer le prisonnier » a expliqué à Il Giornale une source anonyme impliquée à l'époque dans le conflit. Une partie des révolutionnaires voulait emmener Kadhafi à Misurata, comme en témoignent les hurlements enregistrés par les téléphones portables. Ensuite, un membre du second groupe, avec l'ordre de tuer, se serait approché du colonel en sang, mais toujours vivant, et aurait profité de la confusion pour lui donner le coup de grâce.
Quelques mois plus tard, Mahmoud Jibril, ex-premier ministre par intérim après la chute du régime, avait confirmé la nouvelle à la télévision égyptienne : « C'est un agent étranger mélangé aux révolutionnaires qui a exécuté Kadhafi.»
Et maintenant, Sarkozy rattrapé par son destin
L'affaire est loin d'être finie mais deux scénarios se dessinent déjà. Le premier, celui esquissé par Lavrilleux, est celui d'une fraude « massive et générale », « pilotée par le QG de campagne » et financée par l'UMP. Même s'il s'emploie à couvrir Sarkozy et Copé, on voit mal, dans cette éventualité, comment le candidat et le patron de l'UMP auraient pu être les deux seuls à ignorer le système.
Le deuxième scénario est celui d'une opération orchestrée à l'UMP, mais à l'insu du QG. « Après tout, c'est possible », réagit un cadre de Bygmalion. Concrètement, cela signifierait que Fabienne Liadzé, celle qui est de toutes les réunions, qui tenait une double comptabilité des dépenses réelles, ait caché le système au QG... Sur ordre de qui aurait-elle pu opérer une dissimulation pareille ? Dans quel but ? C'est dire si l'audition de la DAF de l'UMP s'annonce explosive.


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