Est-ce que la ‘'harga ‘' est une solution extrême adoptée par les jeunes et moins jeunes pour un suicide collectif en haute mer en raison de leur ras-le-bol, ou sont ils simplement en quête de l'Eldorado pour améliorer leur situation ? En quête de l'Eldorado, des jeunes et moins jeunes toutes catégories sociales, toutes tranches d'âges et des deux sexes parfois des universitaires, s'aventurent souvent à bord d'embarcations de pêche pour atteindre l'Espagne. Si certains fuient la mal vie. D'autres qui ne s'y plaignent pas, espèrent trouver liberté et prospérité sous d'autres cieux. Tentant une aventure périlleuse pour vivre sous de meilleurs cieux, ces candidats à l'émigration clandestine ne reculent devant rien ; quitte à braver la mort en y laissant leur vie. Ces derniers sans espoir d'un avenir meilleur, même bardé de diplômes, se trouvent coincés entre sa condition de personne bourrée d'énergie et voulant croquer à pleines dents la vie et réussir un présent complètement déphasé par rapport à ses rêves et aspirations .Alors face à cette situation désespérante, ils font abstraction de cette réalité pour choisir un raccourci qui est la méditerranée .Ils estiment que seule la'' harga ‘peut résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien. Ils pensent même faire fortune et revenir au bled plein aux as. Des passeurs clandestins, avides d'argent travaillant pour le compte de réseaux bien organisés, établissent discrètement des contacts avec les candidats à l'émigration clandestine en leur assurant traversée vers l'Ibérique. Les préparatifs du périple qui demandent beaucoup de temps avant l'entame du départ ,se fait dans la plus grande discrétion .Et, pour ramasser le montant du voyage, les harraga s'ils n'exercent pas de petits métiers de la rue, parfois allant jusqu'à la spéculation de psychotropes et autres stups .Ils se convertissent en cambrioleurs occasionnels de maisons afin de ramasser le montant de l'expédition pour le remettre aux marchands de rêve. Une traversée qui leur coûte souvent les yeux de la tête. En effet, la harga de nos jours est devenu un véritable phénomène de société auquel les autorités algériennes ont du mal à trouver des solutions adéquates pour juguler ce flux migratoire vers l'Espagne et l'éradiquer une fois pour toute. Malheureusement et en dépit des dangers du fait que l'aventure fini souvent d'une manière tragique et dramatique. Les traversées périlleuses clandestines continuent
