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TAKHMARET SOUS LE DIKTAT DE LA MAFIA DE L'EAU : Oued-El-Abd pollué par les déchets toxiques d'une station de lavage
Publié dans Réflexion le 14 - 12 - 2009

Les diverses appellations de la commune de Takhamaret consolident la thèse de l'enracinement de cette commune dans l'histoire et la civilisation et ces appellations convergent dans une dimension de mariage éternel de l'eau et de la terre.
Le message serait de retrouver l'équilibre entre l'eau et la terre car toutes les violations de cet équilibre entraineraient au chaos et à l'incertitude et en déchiffrant certains signaux dont certains naturels mais un taux important incombe au facteur humain, l'on se retrouve devant l'irréfutabilité d'une conviction que la contrainte du relief serait un outil de recherche et non un obstacle devant toute initiative de gestion, certes l'implantation de la commune et plus particulièrement le chef lieu, a obéi à un diktat militaire imposé par le concepteur des communes mixtes : Jean Dominique-Luciani dont la commune a porté le nom durant l'époque coloniale. Mais aussi les gestions qui se sont succédées, représentées par les élus en complicité avec certains responsables véreux ont fait plonger Takhemaret dans le chaos et l'incertitude. Du temps des romains, cette commune portait le nom de Cohorse Breun Korum, traduit par certains historiens comme étant la citadelle des chevaliers, et à l'époque berbère, cette commune s'appelait Takhis-Imaret ou Takhemaret, du temps de l'Emir Abdelkader, elle portait une double appellation : Oued El Abtal ou encore Ain-El-Khadra, et le reflet de ces appellations trouve son originalité dans le mariage de l'eau et de la terre. Cet héritage naturel se heurte de nos temps à de sérieuses menaces où toutes les pistes d'investigations mènent au défaitisme des autorités, nourri par l'incivisme citoyen, autrement dit une absence ordonnancée de l'état et du citoyen et cela serait amplement illustré par une simple virée sérieuse dit-on dans cette commune qui vit dans la marginalisation la plus spectaculaire, et pourtant elle recèle un potentiel socio-économique très important et d'une position géographique ouvrant sur 3 wilayas à savoir Mascara-Saida et El Bayadh et le passage de la RN 14 au centre de la commune a enrichi un trafic routier très important et la commune de Takhemaret recense plus de 12.000 véhicules et engins toutes catégories et toutes marques, cette position géographique est considérée par des observateurs comme une fenêtre économique qui pourrait réduire le taux de chômage dans la région, si ce potentiel est sciemment exploité. Tout à noter que les champs de fruits et de légumes emploient une main d'œuvre importante où près de 7000 familles y sont concernées de la totalité de la population qui enregistre quelques 35.000 habitants avec un taux galopant en démographie et qui serait lié à plusieurs intervenants et mécanismes. Par ailleurs, la dégradation excessive du cadre de vie citoyen nourrit un sentiment de marginalisation et envenime les espaces de communication, et à voir les rues et les ruelles de la commune de Takhemaret, on a l'impression que c'est un douar… Poussiéreuses en été et fortement boueuses en hiver, deux situations auxquelles se heurtent les citoyens à longueur d'année en signalant bien que presque 95% du territoire du chef lieu de commune n'a pas bénéficié de projets d'aménagement urbain en rappelant que la population a atteint le chiffre alarmant : 25000 habitants. Le taux d'envasement du réseau d'assainissement a atteint 80%. Depuis les années 70, aucun projet de renouvellement des canalisations d'eaux usées n'a vu le jour. Le diamètre des buses ne satisfait plus les exigences actuelles et même la qualité des canalisations a démontré ses limites sans pour autant citer la qualité des travaux qui laisse à désirer et aujourd'hui la commune se heurte à de véritables menaces plus particulièrement celles liées aux risques de maladies hydriques. Cependant le risque majeur serait lié au taux d'envasement du réseau d'assainissement qui a atteint 80%, à cela s'ajoute un incivisme citoyen illustré par des piques illicites et la révision de la carte du réseau d'assainissement serait une nécessité, voire une urgence et les capacités de l'APC sont très limitées et réduites à un outillage archaïque (pelle, pioche…etc). Par ailleurs la jetée des eaux usées du chef lieu de commune est une véritable problématique. Cette jetée se trouve à quelques mètres des sources d'eau de la nappe phréatique d'Oued El-Abd, considérée comme le très important potentiel hydrique et l'unique solution serait l'implantation d'une station d'épuration d'eaux usées car le danger est omniprésent et la menace qui pèse sur Oued El Abtal est sérieuse et aurait de néfastes répercussions sur toute la région dans les années à venir. Attention ce n'est pas un penchant alarmiste mais c'est une synthèse de profondes investigations menées par nos soins et la localité de Benirane mitoyenne à la jetée des eaux usées tire la sonnette d'alarme et les habitants de cette localité nous ont adressé plusieurs correspondances où ils dénoncent les conséquences très graves des eaux usées stagnantes depuis des années et sources de maladies dont les allergies et les difficultés de respirations tout à bien noter que « les guelta » d'eaux usées sont profondes et les chérubins par envie de curiosité se retrouvent exposés à des risques sans visages si l'on sait que les espaces de jeux dans cette localité rurale relèvent de la chimère. Faudrait-il rappeler par ailleurs que le glorieux Oued El Abd croule sous les eaux usées au niveau du pont considéré comme frontière entre les 2 wilayas Tiaret et Saida. Ces eaux usées, sont une grande menace pour l'environnement, et a été le fruit de l'impunité puisque ces derniers temps, un particulier possédant une station d'essence avec différents services (lavage, graissage, etc…) n'a pas vu mieux que de relier une canalisation sans quelconque autorisation et déverse tous les déchets toxiques dans l'oued : conséquence le suicide du poisson douces et la contamination de certaines sources d'eau potables d'où s'approvisionnaient certaines personnes mitoyennes de l'oued qui a fait l'honneur du village de Takhemaret et se trouve aujourd'hui sous le diktat de la « maffia de l'eau ». Une enquête …S.V.P.

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