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LE DIRECTEUR DE LA SANTE DE MOSTAGANEM A REFELXION : La réalisation d'une structure de Radiothérapie est faisable
Publié dans Réflexion le 16 - 05 - 2016

Finalement, après toute cette effervescence populaire autour de la réalisation d'un centre de radiothérapie, le projet est faisable même dans les conditions actuelles de la crise financière puisque le coût de sa réalisation ne dépasse guère le seuil de 185 milliards, et peut-être un peu moins soit, dans les environs de 140 milliards, selon diverses estimations objectives. Autour de ce dossier qui enflamme l'opinion publique mostaganémoise, nous avons interviewé le directeur de la santé de la wilaya de Mostaganem.
La protection et la promotion de la santé sont et demeureront des fondements de la politique nationale de santé. A ce titre, elles bénéficient de manière continue du caractère de priorité avec des plans et des programmes nationaux intégrés et intersectoriels, comme avait confirmé Mr le Président de la République, dans sa déclaration en septembre dernier : « le cancer est un problème majeur de santé publique ». Alors, la question qui se pose aujourd'hui est qu'en est-il de la santé à Mostaganem en 2016 ? Pour cela, « Réflexion » s'est rapproché du Directeur de la DSP de Mostaganem, le Docteur Frih Abdelghani, qui a bien voulu répondre à nos questions, que voici :
Réflexion : Mr le DSP, d'abord est-ce que Mostaganem est bien pourvue en structures sanitaires ?
Certes pas ! Bien que Mr le Wali de la Wilaya de Mostaganem vient d'inaugurer 3 hôpitaux de Daïra de 60 lits chacun, au niveau de Mesra, Bouguirat et Achâcha. D'autre part, il y aurait notamment, la prochaine réception du Centre hospitalier Universitaire (CHU) de 240 lits à Kharrouba, on peut dire qu'il y a un réel déficit en structures sanitaires au niveau de la wilaya de Mostaganem. Et ceci, je l'ai déjà signalé au Ministère de la Santé, Mr le Wali et à Mr le P.APW de Mostaganem dès que j'ai fais l'état des lieux juste après mon installation dans ce poste. Mais en fait, dans la réalité au niveau de la santé de Mostaganem, disons qu'il y a beaucoup de choses à revoir car actuellement, il y a une polarisation autour de la radiothérapie pour le traitement du cancer mais il ne faut pas occulter d'autres maladies qui fauchent sournoisement des vies comme la tuberculose, par exemple qui est de retour avec une résistance aux traitements classiques, pour ne citer que celle-ci.
Comment alors expliquer ce déficit, selon vous ?
Je dois d'abord vous préciser que ce n'est pas « selon moi » mais c'est selon les normes nationales définies par le Ministère de la Santé et de la Population, conformément au Programme de Mr le Président de la République, que l'on peut dire que Mostaganem enregistre un déficit. Pour vous donner des chiffres, en référence aux normes nationales, le déficit en question est de 11 salles de soins,11 polycliniques,17 salles de soins et 4 hôpitaux de médecine générale de 60 lits pour les Daïras de Hassi-Mamèche, Aïn-Noussy, Sidi-Lakhdar et Kheir-Eddine. Il ne faut pas perdre de vue, le côté moyens humains car, pour gérer uniquement un hôpital de 60 lits, il nous faut un effectif de 316 en personnel, toutes catégories professionnelles confondues. Evidemment, créer ces structures de santé dotées de moyens adéquats que je viens de citer, c'est se mettre en conformité avec le Programme Présidentiel sur la Santé et vous comprenez bien qu'avec ces structures en question c'est créer un « cordon sanitaire » autour des Chef-lieux.
Le chef-lieu connait une pression démographique, qu'en est-il des
infrastructures ?
En bref, pour faire simple, disons que pour le « Complexe mère-enfant, Benbadra Yamina» on doit rajouter aux spécialités existantes, la chirurgie infantile avec la gynécologie-obstétrique, la pédiatrie et ca serait donc un hôpital dédié à la « santé maternelle et infantile » et ceci, est un axe important dans le programme du système national de santé. Pour ce qui est de l'Ophtalmologie, elle sera toujours au niveau l'actuelle « clinique des orangers » du centre-ville.
En ce qui concerne l'hôpital « Che Guevara », comme c'est un vieux bâti qui date de l'époque coloniale, il faut entreprendre à son niveau des travaux de réaménagement, de réhabilitation et de normalisation pour qu'enfin, il soit chargé exclusivement des spécialités médicales. Encore, à l'actuel bloc, il lui sera rattaché le service de la réanimation et deviendra, par la même occasion, le plus grand et le meilleur service de réanimation de tout le territoire national.
Quelques mots pour donner un éclairage sur le CHU de Kharrouba...
Alors, une fois toutes les Daïras dotées d'hôpitaux généraux, il sera laissé au CHU de Kharrouba la mission de prise en charge des soins de pointe, la formation, l'encadrement et la recherche médicale. En perspective, et dans l'avenir, le CHU est appelé à connaitre une extension pour porter sa capacité totale entre 500 à 600 lits et ce, en fonction de la conjoncture économique, bien-sûr. Maintenant, pour ce qui est des 240 lits, il est bon de savoir qu'il aurait une « structure éclatée », autrement dit, ce ne serait que la partie « chirurgicale » qui lui serait dédiée comme spécialité dans : la chirurgie générale, l'urologie, la traumato-orthopédie, la neurochirurgie et l'oto-rhino-laryngologie (ORL).A signaler aussi que la Psychiatrie sera érigée en partie au CHU.
Les citoyens réclament une structure de Radiothérapie, que répondez-vous ?
Eh bien, je vous dirais que son excellence, Mr le Président de la République avait déjà déclaré le cancer « problème majeur de santé publique ».Il a érigé la lutte anti cancer comme priorité nationale et c'est devenu un chantier présidentiel à haut niveau de mobilisation. Aussi, en partant des études épidémiologiques du cancer dans notre wilaya, il s'est avéré une augmentation sensible de nouveaux cas , selon le Registre du cancer de la Wilaya mis en place en 2004.Elle est passée de 42 à 48 cas de cancer pour 100.000 habitants et, en termes clairs ,notre service d'oncologie médicale de « l' hôpital du jour » sis à Mazagran et rattaché à l' hôpital « Che Guevara » a eu à enregistrer pour l'année 2015 ,3.498 consultations spécialisées d'oncologie ; 3.834 séances de cures de chimiothérapie et 414 nouveaux cas. Rappelons, que ces chiffres ne concernent Compte tenu de cet état de fait et de l'augmentation annuelle des cas de cancer, que les adultes et, en tant du cancer chez les enfants, ce sont 520 cas notifiés en 2014 et plus de 600 cas notifiés au total pour l'année 2015.Compte tenu de l'évolution alarmante, nous avons dès le 07 Octobre 2015, saisi officiellement, Mr le Ministre de la Santé d'une demande, réitérée, de réalisation d'une « unité de radiothérapie » avec l'affectation de ressources humaines de niveau hospitalo-universitaire et, ceci en dépit de plusieurs tentatives de son inscription infructueuses lors des années précédentes .Nous avons insisté fortement car, hormis le fait que la réussite d'un traitement anti cancer reste liée et tributaire de la radiothérapie ,la prise en charge des malades du cancer de notre Wilaya vers les CAC des wilayas limitrophes pose d'énormes difficultés à devenir un véritable calvaire, surtout pour nos cancéreux.
Pour une unité de radiothérapie, si vous nous parliez, chiffres ?
Volontiers ! Je signale que la tendance est actuellement à « l'unité radiothérapie » puisque l'oncologie médicale est assurée par la chimiothérapie et par la chirurgie dans la Wilaya alors il ne nous manque que la Radiothérapie mais il faut savoir que son coût est très onéreux. Question chiffres comme vous dites, il faut compter grosso-modo, comme besoins : 1.600 m2 de surface utile ; un délai de réalisation de 15 mois pour la somme de 185,5 milliards de centimes, inclus un bunker baryté, l'accélérateur de particules et équipements compris.
Finalement la construction d'une unité de radiothérapie est estimée avoir un coût de plus de 185 Milliards de centimes.
Pour le fonctionnement de cette unité, il faudrait prévoir, bien des années à l'avance, 30 praticiens de haut niveau, spécialistes en oncologie, des paramédicaux à profil qualifiés plus 10 spécialistes en physiciens et Médecins nucléaire et c'est ensuite la disponibilité de la ressource humaine encadrement qui reste le deuxième problème crucial à résoudre. Vous mesurez maintenant que la réalisation d'une unité de radiothérapie coûte extrêmement cher et nous espérons, que notre Ministre de la santé, qui est attendu à notre wilaya entre le 24 et le 26 mai 2016, puisse accorder à Mostaganem la réalisation de cette structure médicale stratégique.


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