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ACCUSES DE CRIMES DE GUERRE AU YEMEN : Quand les saoudiens traitent les Sahraouis de terroristes
Publié dans Réflexion le 18 - 02 - 2017

L'ambassadeur d'Arabie saoudite en Algérie, Sami Ben Abdellah Salah, considère le Front Polisario comme une organisation terroriste. La déclaration de l'ambassadeur saoudien au journal saoudien alryiadh intervient au lendemain de la réunion du conseil d'affaires algéro-saoudien.
Les Saoudiens n'ont jamais laissé planer le doute quant à leur soutien au Maroc dans sa politique de colonisation du Sahara occidental. Les liens entre les deux pays sont très forts et connus de tous. Le Maroc est l'un des plus proches alliés de l'Arabie saoudite. Il fait partie de la coalition islamique antiterroriste formée en décembre par l'Arabie saoudite et regroupant 34 pays, et participe activement aux opérations menées depuis mars 2015 par l'Arabie saoudite au Yémen contre les chiites Houthis.
Le dernier rapport de l'ONU accable l'Arabie saoudite
Un rapport de l'ONU enquêtant sur dix frappes aériennes distinctes menées par l'Arabie saoudite au Yémen, a conclu que la plupart étaient le résultat d'un «processus de ciblage inefficace» et d'attaques délibérées sur des cibles pacifiques. «Sur huit des dix enquêtes qu'ils ont menées, les experts n'ont trouvé aucune preuve que les frappes aériennes visaient des objectifs militaires», écrit le Conseil de sécurité des Nations unies dans un récent rapport sur les bombardements de la coalition arabe au Yémen, auquel l'agence de presse Reuters a eu accès. «Sur les dix enquêtes, le panel estime qu'il est pratiquement certain que la coalition n'a pas respecté les exigences du Droit international humanitaire, qui requiert de la proportionnalité et des précautions dans les attaques (pour limiter les attaques sur les civils)», poursuit le rapport. Les experts considèrent que certaines des attaques peuvent constituer «des crimes de guerre», faisant ainsi écho aux déclarations faites à maintes reprises par des observateurs indépendants depuis le début du conflit. L'ambassadeur de l'Arabie saoudite à l'ONU, Abdallah Al-Mouallimi, a catégoriquement rejeté ces conclusions, affirmant que la coalition arabe exerçait «la plus grande retenue» et respectait «rigoureusement les règles d'engagement». Si le rapport fait par ailleurs état de 2064 armes ayant de «possibles liens directs» avec l'Iran saisies sur des bateaux au large du Yémen, le groupe d'experts des Nations Unies réfute en revanche l'idée que Téhéran fournisse «à grande échelle» des armes aux rebelles houthis, affirmant qu'il n'y avait pas «de preuves suffisantes». C'est pourtant l'explication qu'avait mis en avant l'Arabie saoudite pour imposer un blocus naval au Yémen dès le début du conflit, qui fait autant de ravages que le conflit armé selon Médecins sans frontières.
14,1 millions de personnes en insécurité alimentaire
Le experts de l'ONU partagent ce point de vue et critiquent fortement le blocus pour son «impact disproportionné» sur les civils, expliquant que le pays est au bord de la famine, 90% des denrées alimentaires y étant importées. L'organisation estime que 14,1 millions de personnes – plus de la moitié de la population – sont «en insécurité alimentaire», et que plus des deux tiers ont besoin d'une aide humanitaire, manquent de fournitures médicales et d'eau potable. Malgré les conclusions dévastatrices de ce rapport, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont soigneusement évité de critiquer directement Riyad, un de leur principal allié de la région. «Nous exhortons toutes les parties à prendre des mesures pour prévenir les dommages causés aux civils. La fin du conflit au Yémen nécessite une cessation durable des hostilités et une solution politique globale», a diplomatiquement réagi le département d'Etat américain dans un communiqué. Les Britanniques ont de leur côté refusé de commenter directement un rapport qui n'est pas encore officiel, expliquant en des termes évasifs : «Nous prenons très au sérieux les allégations de violations présumées du droit international humanitaire par les acteurs du conflit». Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont les deux principaux fournisseurs d'armes de Riyad. Selon Reuters, en septembre 2016, le Sénat américain a validé la vente de 1,15 milliard de dollars de chars et d'équipements militaires à la maison des Saoud. Londres s'est retrouvée sous les feux nourri des critiques il y a quelques semaines, lorsqu'il a été établi que les Saoudiens utilisaient des armes à sous-munition (particulièrement dangereuse pour les civils et dont l'emploi est interdit par une Convention) de fabrication britannique. Pour les experts, les violations « sont suffisamment étendues pour démontrer soit un processus de ciblage inefficace soit une politique plus large de destruction des infrastructures civiles ». Environ 10 000 civils ont été tués depuis l'entrée en action de cette coalition, selon l'ONU. Le groupe d'experts a prévenu que ceux soutenant la coalition pourraient également faire l'objet de sanctions onusiennes. Cette coalition est composée également du Bahreïn, du Koweït, du Qatar, des Emirats arabes unis, avec l'assistance de l'Egypte, de la Jordanie, du Maroc et du Soudan. Les Etats-Unis apportent un soutien logistique et en matière de renseignements. Selon le rapport, des officiers du Royaume-Uni, de France et de Malaisie travaillent également au quartier général de la coalition à Ryad.


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