Comme chaque année, à l'occasion de la fête internationale de la liberté d'expression du 3 mai, le journal Réflexion a tenu à remémorer la disparition des icônes du journal réflexion et de la presse locale en générale. « BENYAHIA ABDELKADER, LE JOURNALISTE REVOLUTIONNAIRE » Benyahia Abdelkader que tout le monde appelait « DADI » le défunt DADI, n'était pas qu'un simple journaliste mais c'était une personne pluridisciplinaire qui touchait à tout. C'était notre parrain, notre père, notre frère, notre ami et surtout notre conseiller dans certaines situations car de par son expérience, il était d'un apport considérable pour nous tous car il était jeune d'esprit et pouvait vivre en parfaite symbiose aussi bien avec les personnes de son âge qu'avec la jeunesse. Feu DADI était au four et au moulin à savoir qu'il était constamment dehors pour des reportages, des interviews, des faits divers. Par ailleurs, il était aussi présent à la rédaction pour écrire de grands articles sur la révolution algérienne qu'il maitrisait très bien et qu'il rivalisait avec des historiens ainsi qu'il se spécialisa aussi dans le domaine culturel à savoir l'histoire de Mostaganem et plus précisément sur les Saints patrons de la ville qu'il connaissait par cœur. Ce frère aimait la vie et la mordait à pleine dent car c'est lui qui nous créait l'ambiance presque familiale au sein de la rédaction et nous incitait à doubler d'ardeur par le travail car il ne nous laissait pas le temps de penser à nos problèmes de la vie quand ils se présentaient à nous par son fou rire et ses anecdotes. Ce frère ne comptait ni le temps, ni l'argent car il restait parfois jusqu'à une heure tardive de la nuit pour écrire car quand on aime, on ne compte pas. Du fait que les mots c'est comme les abeilles, elles ont le miel et l'aiguillon, DADI était une plume acerbe qui ne ménageait aucun effort pour dénoncer tout dépassement de responsables ou d'opportunistes. Il était craint par les responsables, par contre considérant son côté humain de par sa noblesse, il défendait corps et âme toute personne opprimée ou ayant perdu ses droits. Malheureusement, tout en étant vivace et plein d'énergie, il ne se doutait guère le moins du monde qu'il était ravagé en silence par une maladie grave et impardonnable qui allait le ravir à nous et à ses proches. Nous profitons de cette journée pour demander à tous ceux qui l'ont connus ou approché d'avoir une pieuse pensée en sa mémoire. SID AHMED HADJAR, LA PLUME BRISEE ! En ce jour où la presse célèbre sa journée mondiale de la liberté d'expression, la ville des mimosas se remémorera et sans doute pleurera encore l'un de ses meilleurs chevaliers de la plume, qui n'a pas cessé de lui rendre toute l'éloge qu'il mérite pour son immense culture et sa riche histoire, et la défendre coûte que coûte en dénonçant ses maux sociaux à travers ses célèbres chroniques quotidiennes « cartes sur tables » et d'autres écrits à travers la presse et des émissions culturelles diffusées sur les ondes de la Radio... ! Pour réaliser davantage son projet de rayonnement culturel de sa ville, le défunt Sid Ahmed , n'hésita point à se perfectionner dans le journalisme, où il débuta, à El Hadef, l'hebdomadaire devenu quotidien sportif ,en l'alimentant en commentaires et autres articles de l'actualité sportive mostaganémoise, il se distingua fortement et devient célèbre par sa signature « S.A.H » par l'écriture quotidienne d'une chronique régulière, sous le titre de « cartes sur table »publié par le quotidien oranais « Ouest-tribune »,une chronique où il dénonçait sans cesse les maux de la société et les amères constatations . Il ne se découragea point, il multipliera ses collaborations journalistiques avec d'autres titres de la presse écrite, dont le « Soir » et « Le Matin » et continuera d'animer des émissions culturelles sur la « Chaîne III »,avec l'une de ses célèbres émissions matinales ,qui s'intitulait « Réveil –Matin » où il était question surtout de culture et sa meilleure émission radiophonique, qui fait référence à travers les annales inestimables de la chaîne III, qui fait référence d'histoire du festival du théâtre amateur de Mostaganem, et demeure l'unique rétrospective complète, jamais réalisée sur le théâtre amateur. Si Abdelkader ne se limita pas à écrire, il se solidarisa avec le monde de la bienfaisance, il était de toutes les batailles de combat pour le bien-être des citoyens. Tel a été le parcours de ce chevalier de la plume et ce digne et talentueux fils de la ville de Mostaganem ,que « Réflexion »,a soutenu de bout en bout ,lors de sa maladie, et republié quelques-unes de sa magnifique chronique « Cartes sur table » et qui s'est éteint, à 06 jours de son cinquantième anniversaire, un 10/10/2008,sur son lit d'hôpital, où il tenait de sa main libre ,un stylo et écrivait encore une de ses « cartes sur table ». « ARROUCHE MANSOUR, UN FERVENT DEFENSEUR DE LA LIBERTE DE LA PRESSE » L'éternel en a décidé ainsi. Notre ami et valeureux journaliste, Arrouche Mansour, nous a subitement quittés, un certain 17 août 2010, suite à un tragique accident de la route survenu à Oran. Il était accompagné de son fils âgé à peine de six ans, dont le destin a voulu qu'il accompagne son papa dans son ultime voyage. Ils sont morts tous les deux. C'est la loi divine et on n'y peut rien. Le défunt journaliste Arrouche Mansour, un fervent défenseur de la liberté de la presse. Il était professeur de philosophie, il a consacré toute sa vie à l'éducation de l'enfant et à la presse. Comme si le terrain de l'enseignement et de l'éducation ne lui suffisait plus, il mit ses compétences et ses connaissances au service de la plume à travers plusieurs quotidiens nationaux en langue arabe dont nous citons à titre d'illustration « Eraâï, El-Djoumhouria, En-Nasr, El-Wasl, Saout-El-Gherb etc. La cinquantaine à peine, Mansour Arrouch avait déjà un palmarès bien fourni. Il a été le concepteur de plusieurs manuels scolaires destinés aux élèves dont le but d'aider ces bambins à mieux maitriser les cours et à mieux assimiler en classe. Il est issu d'une famille moyenne, il était nourri aux trois aliments essentiels : la rigueur professionnelle, l'objectivité et l'indépendance. Il fut le premier président de l'association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Mostaganem, il est l'un des correspondants de presse qui ont laissé leur empreinte et l'idée d'une presse claire et virile à la voix respectable, bâtie sur la vitalité plutôt que la haine, la pure objectivité et non la rhétorique, l'humanité et non la médiocrité. Aujourd'hui, en ce 3 mai, le journal Réflexion, rend un grand hommage à cet homme de talent et au parcours exceptionnel de journaliste, de professeur et d'éducateur. Un compagnon fidèle de l'actuel directeur général de Réflexion, il a été toujours à la hauteur de la confiance placé en lui, par ses amis, ses proches et ses confrères. MADOUNI ABDERRAHMANE Le 9 novembre 2015, est une journée fatidique pour le journal Réflexion de Mostaganem qui vient de perdre un de ses meilleurs correspondants et spécialisé en sport en la personne de feu M. Madouni Abderrahmane plus connu sous le pseudonyme de MAR pour les intimes terrassé par une longue maladie, dont il n'en a été informé que très en retard et parti en silence à l'âge de 67 ans. Né le 09/10/1948 à Mostaganem, notre confrère et frère dans la corporation MAR qui était l'ainé de nous tous paraissait plus jeune. Le directeur ainsi que les journalistes du quotidien Réflexion, demandent à toute la corporation et tous ceux qui l'ont connus d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire et prient Dieu Tout Puissant de lui accorder sa Miséricorde et de l'accueillir en Son Vaste Paradis.