La cour criminelle de Mascara avait à traiter avant hier, une affaire ayant trait au soutien de terroristes dans laquelle est impliqué un groupe de jeunes, cette affaire a eu lieu dans la commune de Mamounia, située à 5 Km du chef-lieu de la wilaya. Comment les choses sont arrivées là ? Sur information, les services de la sécurité de la 2eme Région Militaire, apprennent que le nommé S. universitaire dans son état est en contact permanant avec son cousin S. Zoubir qui se trouve dans les rangs d'un groupe terroriste qui se trouvait dans les environs de Chlef. Les appareils de téléphone de ces individus sont été mis sous écoute avant que le mis en cause soit arrêté. Durant l'enquête, l'accusé reconnais tous les effets qui lui sont reprochés et avoue qu'il en contact avec Zoubir depuis 2OO8 et qu'il lui fournissait toutes les informations concernant les jeunes de la région. Cet individu faisait de la propagande et fournissait aide et assistance à la cellule d'El Qaida du Maghreb. Durant l'audience, plusieurs éléments transitèrent par la barre des accusés parmi eux : Le cerveau de l'affaire S. M. qui après lecture de sa déposition par le président de la cour, nie en partie les accusations qui lui sont reprochées et dit être victime dans cette affaire. S .A étudiant au niveau secondaire, dit avoir été contacté par téléphone et on lui a proposé de rejoindre le maquis, quand il a refusé, on lui demanda de fournir de l'aide au groupe par la communication d'informations et la remise de numéros de téléphones des jeunes de la région. Ce qui a été le cas aussi pour G.A et C.M ; H.H, est le quatrième fils d'une famille dont trois sont déjà dans des groupes terroriste agissant aux environs de Chlef et à l'est du pays, qui était en contact permanant avec son frère, chose également niée. B.A – M.H – K.A– Z.M et Z.D, chacun d'eux est accusé d'avoir fourni des numéros de téléphone de jeunes de son douar à Zoubir le terroriste qui demeure toujours en fuite, et que ce dernier a déjà contacté la plus part d'entre eux et qui lui ont fourni des crédits pour son téléphone et ainsi que des renseignements considérés comme sécuritaires. A la fin du réquisitoire, le président fait état des appareils saisie qui sont O9 Portables, une vidéo montrant un groupe terroriste qui attaquait une patrouille de gendarmerie, qu'il a anéantis par balles, puis brûlé les véhicules et montrant également un gendarme égorgeait et déshabillé, et il donne l'information que les maisons des parents des accusés fouillées ne contenaient aucun effet. Durant son intervention, le procureur de la République, base son réquisition sur le premier novembre, date symbolique pour l'indépendance de l'Algérie, qui a vu le sacrifice de tant de jeunes pour son indépendance, un acquis que ces jeunes là devant le barreau veulent le mettre en cause, avant de requérir 2O ans pour le principal accusé S.M et 1O ans et 5OO.OOO DA d'amende pour le reste du groupe. La plaidoirie qui a durée plusieurs heures et après délibération le verdict du groupe terroriste était comme suit : 1O ans ferme pour le cerveau, deux accusés à 5 ans ferme, quatre autres à 3 ans et trois ont bénéficié d'un acquittement.