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LA JOURNEE INTERNATIONALE DU DIABETE : Plus de 2,8 millions d'algériens diabétiques
Publié dans Réflexion le 13 - 11 - 2010


Des études viennent encore de démontrer la progression inquiétante de la maladie du diabète en Algérie. Le constat est alarmant, selon certaines associations qui luttent avec le peu de moyen mis à leur disposition pour aider les malades atteints du diabète.Le nombre de diabétiques en Algérie pour rappel, est passé d'un million en 1993 à plus de 2,8 millions de d'algériens et continue de se développer de façon particulièrement accélérée et en particulier dans certaines régions défavorisées du pays. Pour certains spécialistes de cette maladie chronique, toute étude faite n'avait pas tenu compte dans le passé, de l'évolution du mode de vie. Or, il y a lieu de rappeler , que pour ce qui est du diabète, l'obésité et le vieillissement sont l'un des facteurs majeurs dans l'apparition de cette maladie. «La génétique influe un peu dans l'apparition du diabète, mais c'est essentiellement le mode de vie qui compte, à savoir une alimentation grasse et le manque d'activité physique», explique un diabétologue et les personnes en surpoids ont cinq fois plus de risques d'être diabétiques, que celles de corpulence normale. Chez les obèses, le risque est multiplié par dix, conclura-t-il ». C'est d'ailleurs ce qui pourrait expliquer la progression plus rapide enregistrée par la maladie dans les régions où les conditions de vie laissent à désirer estime ce même spécialiste. C'est aussi dans ces régions que l'on trouve un fort taux de maladies cardio-vasculaires», analyse le spécialiste. Mais d'autres facteurs expliquent aussi la progression inquiétante des chiffres, car il faut noter à ce propos que les personnes âgées ont tendance à sécréter moins d'insuline au fil du temps et la croissance naturelle de la population, qui exige un meilleur dépistage. Le diabète se manifeste par une augmentation de la glycémie qui entraîne au fil des années, s'il n'est pas soigné, des lésions multiples au niveau de certains organes (yeux, reins, nerfs, pieds, cœur et artères, et organes vitaux). Cette maladie est souvent asymptomatique et nombre de diabétiques ne la découvrent qu'avec l'apparition des premières complications. Malgré une amélioration de la prise en charge, le diabète reste donc générateur de complications graves coûteuses, soulignent les auteurs. Chaque année, les dépenses d'assurance maladie pour les soins requis par les diabétiques augmentent. La hausse des dépenses s'explique principalement par l'augmentation des effectifs traités et l'intensification des traitements. Malgré cela, l'Algérie est encore en «décalage» par rapport aux pays Européens. Pour éviter que cet écart ne se réduise, les auteurs appellent à mettre en place des politiques adaptées pour les populations à risque, notamment les plus de 60 ans et les habitants des régions les plus touchées. «Il faut aussi apprendre aux enfants à bien s'alimenter, dès le plus jeune âge», insiste les spécialistes. Le diabète est devenu en Algérie la maladie la plus répandue, après l'hypertension artérielle, d'où la multiplication du facteur de mortalité, si la propagation de la maladie n'est pas enrayée, s'il n'y a pas de prises en charge et si le mode de vie de plus en plus sédentaire, n'est pas mis en place. Il est très difficile de faire accepter ou même de faire comprendre la maladie lorsque le sujet est un enfant ou un adolescent. Le diabète nécessite un contrôle régulier du taux de sucre dans le sang, un traitement médical à respecter et un certain équilibre entre l'effort physique et l'alimentation. Son diagnostic est également difficile chez les nourrissons et il n'apparait qu'après une aggravation de l'état de santé du malade, ou carrément son hospitalisation. Les statistiques à ce jour obtenues sont loin de refléter la réalité, surtout pour ce qui est des populations habitant dans les zones rurales et enclavées et qui ne déclarent pas la maladie, et beaucoup ne sont même pas assurés et sont donc automatiquement exclus du recensement. Par ailleurs, il y a lieu de savoir que plus de 25% des jeunes malades, sont des insulino-dépendants, alors que 10% des citoyens ignorent être atteints par cette maladie. Malgré la gravité de cette maladie, ainsi que la cherté des médicaments, 40% des malades diabétiques n'ont aucune couverture sociale quant aux autres par contre, ils n'ont aucune ressource et sont totalement démunies. De ce fait, ces derniers ne savent pas s'ils doivent choisir entre manger ou alors acheter leurs médicaments. Ces malades atteints du diabète, ignorent parfois qu'ils sont exposés à des complications très graves telles la gangrène ou la cécité. Le nombre de malades du diabète est appelé à se multiplier par deux d'ici 2025 ", ont précisé les spécialistes et les associations. Pour rappel, en 2007 et 2008, la Journée mondiale du diabète avait pour objectif d'améliorer la sensibilisation à la prévalence croissante du diabète de type1, en l'occurrence, insulino-dépendant qui touche particulièrement les jeunes. Cette journée mondiale du diabète, a tenu également à mettre en garde contre les dangers du diabète de type2 chez les enfants, anciennement appelé diabète non insulino-dépendant. En outre, le diabète appelé "gras" ou de "maturité", apparaît généralement après l'âge de 50 ans.Dans ce contexte l'on s'attend à ce que ce chiffre passe à quatre millions au cours de la prochaine décennie. L'ONS (Office National des Statistiques) évalue le nombre de malades à plus d'un million âgés entre 20 et 79 ans. S'agissant des enfants, selon le professeur Khiyati, ils sont plus de cinquante mille pour la première catégorie de la maladie. Sur cent-mille enfants âgés entre 0 et 14 ans, 13,1% sont atteints de diabète, et environ 8,6% en Algérie, selon des spécialistes, la catégorie d'âge entre 10-14 ans est la plus touchée avec plus de 13%, vient ensuite la catégorie comprise entre 5 et 9 ans d'âge avec 9%, et enfin 3,9% pour les enfants âgés de moins de 4 ans. Chez les enfants et adolescents, 3% viennent s'ajouter à la liste des malades atteints du diabète de type A, c'est-à-dire souffrant d'une faible sécrétion de l'insuline par le pancréas. Aussi selon les chiffres de la fédération internationale du diabète plus de 85% des enfants atteints du diabète de type 2 souffrent d'obésité et de surcharge pondérale au moment même où le diagnostic est fait. Pour l'Algérie, 30% des enfants entre 6 et 16 ans risquent d'être obèses, a révélé une récente étude nationale. Devant ces chiffres alarmants, en constante augmentation, les associations, déplorent le problème de la prise en charge des diabétiques en Algérie. Le diabète est devenu un phénomène de santé publique et le diabète de type 2 représente aujourd'hui un véritable problème de santé publique non seulement dans notre pays mais au niveau de la planète. Selon l'OMS, on est passé de 194 millions de diabétiques dans le monde en 2003 à 330 millions en 2025. . L'OMS estime aussi que la sédentarité est à l'origine de plus de 2 millions de décès et selon cette institution internationale, les maladies non transmissibles résultent progressivement du régime alimentaire et du mode de vie, sans oublier que d'autres facteurs sont à l'origine de ce genre de maladies. La pauvreté, la violence, les rapides mutations socioéconomiques, le manque d'instruction, l'insuffisance des services de santé et l'absence d'orientations politiques claires contribuent à faire augmenter les cas de cancers, de diabète ou de maladies cardiovasculaires ainsi que ceux du sida et du paludisme. En plus du comportement individuel, l'inactivité physique est le résultat de plusieurs autres contraintes comme le surpeuplement, la criminalité, la circulation, la mauvaise qualité de l'air, l'absence de parcs, d'infrastructures sportives et de loisirs. D'après une étude sur cette maladie, il est à signaler que les femmes sont plus exposées au diabète que les hommes, avec respectivement un taux de 2,3% contre 1,9%, notamment après l'âge de 35 ans. Celles âgées de 60 ans ou plus représentent 14,1% contre 11% chez les hommes pour la même catégorie d'âge. La pathologie du diabète est également plus répandue en milieu urbain avec 2,6% contre 1,5% en milieu rural. La région du Centre du pays vient en première position, suivie de la région Ouest. Pour rappel, Il y a lieu de noter que l'Algérie célèbre, à l'instar de tous les pays, la Journée mondiale du diabète le 14 novembre de chaque année et ce dans le cadre de la prévention afin de sensibiliser cette frange de la société. Le diabète occupe la quatrième place parmi les maladies chroniques, dans notre pays et dans le monde, devenant incontestablement l'un des problèmes majeurs de la santé publique. La prévalence du diabète de type insulinodépendance (DID) pour les enfants et de celui dit de type non insulinodépendance (DNID) pour les adultes est en constante augmentation et l'insuffisance, voire l'absence des soins palliatifs rendent encore plus pénible la détresse des malades ainsi que celle de leur entourage.

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