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Quelle langue devons-nous parler ?
Publié dans Sétif Info le 15 - 02 - 2010

on ami feu Kaci, originaire de la haute Kabylie paniquait à chaque fois qu'il était convoqué devant le commissariat de police ou devant un magistrat instructeur .Il n'était pourtant impliqué ou poursuivi dans aucune affaire judiciaire. Il répondait simplement en tant que témoin .Lui qui bafouait et baragouinait à peine dans un arabe dialectal, il fût soumis à d' intenses pressions psychologiques, devant signer sous ces contraintes des PV d'auditions transcrits dans un arabe académique dont il en ignorait tous les sens pour les ‘valider' rageusement au bas de chaque page. Il était pourtant versé dans le corps des grands ingénieurs. Il avait étudié dans la langue de Molière et élevé dans sa langue maternelle qui était le berbère .Subitement , il devenait presque aphone et presque illettré. Où était son tort s'il ne pouvait répliquer dans une langue qui ne lui était pas familière. Excédé par tant de contraintes, il parti un jour en visite familiale .Nous n'eûmes plus l'occasion de le revoir. Il fut écrasé par un lourd camion alors qu'il voyageait seul au volant de sa voiture ,à vivre certainement le calvaire d'une situation qu'il n'avait jamais commandé.
Pour illustrer ce commun où, j'allais dire ce ridicule de l'usage forcé d'une langue qui est presque étrangère pour de nombreux citoyens, nous avons empruntés pour vous le texte suivant pour lequel nous souhaitons ouvrir un débat sur l'usage de la langue avec laquelle nous devons communiquer ; même pour les moyens lourds de l'audio visuel qui ,dans leurs boulimie frénétique de l'usage de l'arabe académique ,ont poussés de nombreux téléspectateur d' aller « voir ailleurs » .
Les Citoyens ne comprennent pas la langue parlée
Ecrit par Adel MEHDI /L'Expression Mercredi, 10 Février 10 02 2010
A qui s'adresse la télévision ?
Ainsi « aâchrine alef » devient « mitine dinars » ou encore « sbitar » devient « moustachfa ».
En regardant les télévisions Nessma TV, LBC ou la 2M, on reconnaît facilement le pays d'origine de ces télévisions. Mais en regardant l'Entv, un étranger se posera toujours la question « de quel pays arabe s'agit-il ? ». Car la télévision est avant tout la vitrine et l'image d'un pays. Si aujourd'hui on a toutes les facilités à parler le dialecte égyptien ou syrien, c'est parce que nous avons été envahis durant des années par les programmes égyptiens et les feuilletons syriens ou turcs, doublés en dialecte du sham.
Aujourd'hui, les producteurs algériens ont tous les problèmes du monde à faire accepter leur produits et surtout leurs feuilletons. L'Entv les oblige à faire des productions avec le parler de l'arabe classique. Un arabisme audiovisuel qui date des années 60, quand Ben Bella était arrivé au pouvoir et qu'il donna instruction aux responsables de la RTA, à l'époque, d'acheter des feuilletons et des films égyptiens pour faire plaisir à son ami Nasser, le président égyptien.
Depuis, la méthode n'a pas changé. On parle arabe classique au Journal télévisé de 20h, même dans les émissions destinées aux enfants. L'Algérie, qui a une triple culture, amazighe, arabe et française est totalement perdue. En nous imposant de parler l'arabe classique, l'Entv a fait perdre leur identité aux Algériens. Finalement, sur le plan audiovisuel nous n'arrivons pas à concurrencer les Egyptiens, ni même à nous placer dans un espace audiovisuel arabe. Les productions de l'Entv ne décrochent que des prix techniques dans les festivals arabes de la télévision tel que celui du Caire. Des prix dans le décor, les concepts, la musique, mais jamais dans l'adaptation, le scénario ou l'interprétation des rôles. Un arabisme forcé qui fait régresser le niveau d'écriture scénaristique des Algériens. Pour faire des feuilletons historiques comme sur Fatma N'soumer ou Aïssat Idir, on a été obligés de faire appel à des Syriens considérés comme les meilleurs dans ce domaine. Sur le plan de l'interprétation, aucun comédien algérien ne peut se targuer d'avoir le niveau arabe. Seuls Adjaïmi et Chelouche font exception à la règle. La majorité des comédiens algériens ont été ballottés entre le dialecte algérien et la « fossha » ; du coup, aucun ne maîtrise l'arabe classique.
Dans les feuilletons algériens, 70% des dialogues sont modifiés pour satisfaire la demande de l'Entv. Ainsi, « aâchrine alef » devient « mitin dinars » ou encore « sbitar » devient « moustachfa ». Dans les émissions de divertissement, le français est interdit pour les invités ou les intervenants. Seuls quelques mots français arabisés sont tolérés. Il arrive parfois que la télévision refuse ou renvoie une cassette à un producteur privé parce que son invité parle trop français. Il faut le sous-titré ou carrément le supprimer du programme. Pour les discours politiques, c'est plus compliqué. L'Entv, qui ne maîtrise pas le sous-titrage instantané comme les Marocains et les Occidentaux, est obligée de coller une traduction sonore en arabe classique sur un discours en français.


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