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Egypte : reprise de contacts avec des dirigeants islamistes pour tenter d'apaiser le climat et réaliser la réconciliation nationale
Publié dans Algérie Presse Service le 29 - 08 - 2013

Des contacts entre les autorités au pouvoir en Egypte et les Frères musulmans ont repris dans une tentative d'"apaiser le climat" et de réaliser la réconciliation nationale et l'entente politique qui mettront fin à la crise alors que des observateurs prévoient le recours de la confrérie à la clandestinité sans, toutefois, exclure une recrudescence de la violence contre les institutions de l'Etat, ont indiqué mercredi des articles de presse égyptiens.
Ainsi, des contacts entre responsables des autorités au pouvoir et dirigeants de la confrérie islamiste "ont lieu par divers canaux dont un amorcé la semaine dernière sous l'égide européenne", ont précisé des médias égyptiens citant des sources ayant requis l'anonymat.
Au menu de ces contacts, figurent notamment "l'acceptation par les Frères musulmans de la feuille de route contre l'arrêt de toute poursuite judiciaire des responsables islamistes, la libération de ceux qui n'ont pas les mains tâchées de sang et la garantie d'un procès équitable pour ceux accusés de subversion ou de meurtre".
Il s'agit également du déblocage des fonds gelés des Frères musulmans et de l'engagement de l'Etat à ne pas dissoudre le parti pour la liberté et la justice (PLJ), aile politique de la confrérie, qui, elle, doit se conformer au couvre-feu lors des manifestations.
Le journal gouvernemental, Al Joumhouriya, a rapporté mercredi que les éléments des Frères musulmans sous la direction de Mohamed Ali Bechr et Amr Derraj, membres du gouvernement du président déchu Mohamed Morsi, avaient mis au point, avec la coordination de l'Alliance nationale pour la légitimité, un plan d'action pour l'étape à venir.
Ce dernier repose principalement sur "le rejet de la violence et la réalisation de la réconciliation nationale" tout en maintenant la pression exercée sur les autorités à travers les "manifestations" dans les différentes provinces du pays.
Toujours selon le journal, le plan vise "l'arrêt des interventions sécuritaires successives à l'encontre des responsables islamistes de deuxième rang pour éviter la disparition totale de l'organisation et tenter de trouver une formule pour participer aux prochaines échéances électorales".
D'anciens dirigeants des Frères musulmans prévoient le recours de la confrérie à la "clandestinité" à la lumière du blocus sécuritaire imposé à ses membres et l'arrestation de ses dirigeants.
Tharouat al Kharbaoui, ancien dirigeant de l'organisation islamiste, a affirmé, quant à lui, que "la confrérie a réalisé qu'elle avait perdu la bataille du pouvoir et n'avait pas été en mesure de garder le soutien occidental après l'ingérence de l'Arabie Saoudite et d'autres pays". Elle reprendra par conséquent son activité clandestine, a-t-il poursuivi.
La confrérie "dirigera des frappes" contre les institutions qui l'ont contrainte à la clandestinité, précisant que celle-ci tentera pour le moment de s'éclipser du paysage politique en s'abstenant de prendre part à tout rendez-vous électoral".
D'autre part, l'ancien dirigeant islamiste Kamel al Helabaoui a souligné que des "confrontations" étaient prévisibles entre l'organisation islamiste et l'Etat sous la direction de Mahmoud Izzat, récemment désigné Morchid (guide) de la confrérie après l'arrestation du Morchid général Mohamed Badie.
Selon al Helabaoui, Mahmoud Izzat était l'"homme de l'organisation", ajoutant que "la crise qui secoue la confrérie prendra plus d'ampleur à l'avenir". Il a fait remarquer à ce propos, que celle-ci a d'ores et déjà commencé à avancer le "groupe pole", pour prendre les choses en main, et qui se fait ressentir à travers "la dureté des propos et la brutalité de l'acte dévoilé dernièrement par la confrérie".
Par ailleurs, les milieux gouvernementaux ont exprimé leur crainte d'une recrudescence de la violence et des actes terroristes contre les forces de sécurité et institutions de l'Etat notamment avec la poursuite de la mobilisation des Frères musulmans qui continuent d'appeler à la manifestation.
Une manifestation est prévue ce vendredi lors de laquelle ils comptent faire une exhibition de force devant l'opinion publique internationale après l'échec de celle de vendredi dernier.
Le Premier ministre égyptien Hazem Beblawi a déclaré lundi à la presse, que "des attentats terroristes ou tout autre acte de désespoir étaient prévisibles pour démontrer que le succès du gouvernement est incomplet", soulignant que l'Etat a "passé dix jours extrêmement difficiles" allusion faite aux jours qui ont succédé à la dispersion des sit-in à Rabeaa al Adawiya et al Nahda dans la banlieue du Caire. L'Egypte connait aujourd'hui une meilleure stabilité, a-t-il encore dit.
Abondant dans le même sens, le ministre égyptien de l'Intérieur Mohamed Brahim a mis en garde lundi, lors d'une rencontre avec des militants des droits de l'homme égyptiens, contre l'escalade de la violence comme dans les années 90". Il a ajouté que des signes ont été décelés peu après la dispersion des sit-in le 14 août dernier.
Au moment où les forces de sécurité continuent leurs perquisitions et arrestations des dirigeants et militants islamistes, des manifestations surprises ont lieu dans plusieurs gouvernorats d'Egypte pour briser le couvre-feu.
Des sources proches de l'Alliance nationale pour la légitimité ont annoncé l'organisation de 35 marches au Caire ce vendredi avec la participation de milliers de manifestants outre des plans visant à repousser les chars de l'armée en Haute Egypte notamment al Fayoum, Meniyah et Beni Souif.
La confrérie islamiste continue, elle, de feindre de ne pas avoir été affectée par l'arrestation de ses dirigeants de premier rang. Depuis la dispersion des sit-in des Frères musulmans, les forces de sécurité ont procédé à l'arrestation de plus de 9 000 personnes parmi les membres et partisans des Frères musulmans.
Dans son édition de mardi et citant des sources sécuritaires, le quotidien Al Ahram a rapporté que des enquêtes étaient menées avec des militants politiques, des journalistes, des hommes d'affaires et membres de partis libéraux accusés d'"implication dans des plans visant la stabilité du pays".


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