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Autodétermination du peuple sahraoui: le Conseil de sécurité appelé à promulguer des résolutions "exécutoires"
Publié dans Algérie Presse Service le 03 - 03 - 2014

Boudjemaa Souileh, professeur de Droit international et membre du Conseil permanent des juristes arabes, a indiqué lundi à Alger que le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) est appelé à promulguer des résolutions "pertinentes et exécutoires" concernant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, "au lieu de recourir à la politique de tergiversation".
Au cours d'une rencontre avec la presse tenue au centre d'information sahraoui consacrée à la politique française dans la région et à la question du Sahara occidental sur fond de tension dans les relations franco-marocaines, M. Souileh a appelé le Conseil de sécurité à adopter des résolutions qui contraignent la partie marocaine à accepter l'organisation d'un référendum par lequel le peuple sahraoui décidera de son sort conformément à la légalité internationale".
L'ancien président de la commission des relations extérieures du Conseil de la Nation a ajouté que le principe de l'autodétermination "est malmené, car tous les rapports émanant des organisations onusiennes, des agences spécialisées, des organisations gouvernementales et non gouvernementales qui soutiennent ce droit (autodétermination) soulignent les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental par les autorités marocaines alors que ces rapports ne renferment aucun caractère exécutoire et légal.
Par ailleurs M. Souileh s'est interrogé sur les raisons réelles qui sont à l'origine des tergiversations et du laxisme observés dans l'application des décisions onusiennes relatives à l'autodétermination du peuple sahraoui, faisant fi de ce qui est énoncé dans le droit international et les chartes relatives aux droits de l'Homme.
L'intervenant a également dénoncé "les politiques discriminatoires" pratiquées par certains Etats et organisations "influentes" à l'égard des droits de l'Homme au Sahara Occidental dans un contexte de "mondialisation" de ces droits.
Le juriste n'a pas manqué de rappeler au cours de la rencontre l'absence de "toute tutelle légale" du Maroc sur le Sahara occidental, ajoutant que "la seule qui existe est celle du Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple sahraoui".
Il a évoqué à ce propos le dernier rapport du Département d'Etat américain sur la situation des droits de l'Homme dans le monde rendu public jeudi dernier et dans lequel les Etats-Unis condamnaient les violations par le Maroc des droits de l'Homme au Sahara occidental.
Ce rapport qualifie la situation au Sahara occidental de "problème grave" et dénonce les violences physiques et autres pratiques répressives visant à faire "avorter" les revendications liées à l'indépendance et à l'autodétermination.
A cet effet, M. Souileh a affirmé que la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental) "ne dispose toujours pas d'un mécanisme de contrôle des droits de l'Homme" en dépit des prérogatives qui lui sont dévolues dans ce domaine.
Pour sa part, l'ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali a affirmé que les résolutions de l'Onu "doivent inclure des sanctions pour amener le Maroc à se conformer à la légalité internationale et à coopérer avec l'Onu et avec la partie sahraouie pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination".
Le diplomate sahraoui a indiqué que "le règlement de la question sahraouie passe par une consultation démocratique du peuple sahraoui lors de laquelle il décidera de son sort", ajoutant que "toutes les autres propositions restent sans effet et ne sont pas à même d'instaurer la paix et la stabilité dans la région nord-ouest de l'Afrique".
M. Ghali a indiqué que l'escalade et la provocation marocaines envers la France "est un geste par lequel le Maroc anticipe les débats au Conseil de sécurité prévus fin avril prochain".
Evoquant le communiqué commun publié après la visite du Premier ministre français en Algérie, l'ambassadeur sahraoui a fait état d'une évolution "relative" dans la position française concernant du moins, a-t-il dit, "l'attachement à l'autodétermination et à la légalité internationale au Sahara occidental".
La position française "fait peur au Maroc et lui fait sentir que la France laissera passer le prochain projet de résolution au Conseil de sécurité, a-t-il indiqué, soulignant que le Maroc veut exercer des pressions sur la France et l'amener à dialoguer pour maintenir sa position adoptée lors de précédentes réunions sur le Sahara occidental".
Le diplomate a mis l'accent sur la politique d'"escalade" du Maroc, notamment à travers la visite effectuée par le roi du Maroc Mohamed VI au Mali, "pour tenter d'avoir un rôle central dans la région".
Le Maroc "ne détient pas en réalité les moyens matériels, économiques, politiques et géographiques qui lui permettent d'assumer ce rôle, et pour cela il tend à entraver les efforts algériens visant à préserver l'unité du Mali et à régler les problèmes des Maliens", a-t-il précisé.
Il a salué le rôle "important" de l'Algérie en tant que force régionale et africaine, raison pour laquelle la partie marocaine tente de "perturber" ses démarches louables.


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