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Sommet extraordinaire de la zone euro pour empêcher une dérive de la Grèce hors de la monnaie unique
Publié dans Algérie Presse Service le 07 - 07 - 2015

Les dirigeants de la zone euro se réunissent mardi pour un sommet extraordinaire à Bruxelles où ils vont essayer d'empêcher une dérive de la Grèce hors de la monnaie unique, au surlendemain du non massif exprimé par les grecs aux propositions des créanciers de leur pays (UE, BCE, FMI).
Avant un sommet extraordinaire de la zone euro prévu à 16H30 GMT, les ministres des Finances de la zone euro se sont retrouvés à la mi-journée à Bruxelles.
Les dirigeants de ladite zone vont explorer lors de ce sommet les minces chances de sauvetage de la Grèce, qui risque de dériver hors de la monnaie unique, s'il n'obtient pas rapidement une nouvelle aide financière.
Ces dirigeants attendent de la Grèce des propositions de réformes "crédibles" pour éviter le scénario du pire au pays qui risque de dériver hors de la monnaie unique, et afin de pouvoir négocier éventuellement un nouveau plan d'aide et pourraient se contenter dans l'immédiat d'envisager une forme d'aide humanitaire à apporter à la Grèce.
"Ma volonté, mon souhait, est d'éviter un Grexit" (une sortie de la zone euro, ndlr), a déclaré mardi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, au Parlement européen.
A quelques heures d'un sommet de la zone euro à Bruxelles, M. Juncker a jugé qu'il "est temps de se retrouver à la table des négociations". "Je veux que nous nous rassemblions pour trouver une solution", a-t-il insisté, même si "cette solution, on ne la trouvera pas aujourd'hui".
Les Européens divisés
Un volontarisme de moins en moins partagé au sein de la zone euro, où une majorité de pays ne veut plus venir en aide à la Grèce, après deux plans d'aide d'un montant total de 240 milliards d'euros.
Les pays plus durs à l'encontre d'Athènes sont sans surprise l'Allemagne, mais aussi les pays de l'est, ainsi que ceux qui ont été durement frappés par la crise de la dette, comme l'Irlande et le Portugal. La France, quant à elle, tente de faire entendre un autre son de cloche en prônant notamment un "rééchelonnement" de la dette grecque, qui avoisine les 180%.
Lundi soir, les deux têtes de la zone euro, François Hollande et Angela Merkel, se sont vus pour tenter de trouver une ligne commune. Ils se sont mis d'accord pour faire pression sur le Premier ministre grec Alexis Tsipras en exigeant de lui des "propositions tout à fait précises" et "sérieuses" pour pouvoir éventuellement négocier un nouveau plan d'aide.
Pour sa part, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici a estimé mardi que "c'est aux Grecs de "dire comment ils souhaitent agir pour éviter le pire".
Mais si le résultat n'est pas jugé satisfaisant, une sortie de la Grèce de la zone euro n'est "pas exclue", a averti Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne.
Tsipras consolide sa position à l'intérieur
Le Premier ministre grecque a cherché à consolider encore sa position, convoquant pour la première fois les dirigeants des partis d'opposition grecs ensemble.
Un texte commun est sorti de la réunion, à laquelle seul le parti néonazi Aube dorée ne participait pas. Il plaide pour la conclusion d'un accord couvrant les besoins de financement de la Grèce accompagné de réformes et d'efforts budgétaires "justement répartis".
Les banques grecques resteront fermées au moins jusqu'à mercredi, et les mesures de contrôle des capitaux seront maintenues. Cet état d'urgence financier empêche la banqueroute immédiate, mais aggrave de jour en jour l'asphyxie économique.
Lundi soir, une source du gouvernement grec a indiqué que M. Tsipras avait déclaré au président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi que les banques grecques, fermées pour empêcher leurs clients de vider leurs comptes, devraient rouvrir avec l'aide de la BCE.
M. Tsipras s'est également entretenu avec la directrice générale du FMI Christine Lagarde "de la nécessité de trouver une solution viable aux problèmes réels de l'économie grecque", selon cette source.
Appels au compromis
Les Etats-Unis ont exhorté lundi les dirigeants européens et ceux de la Grèce à trouver un compromis.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a appelé les parties "à se mettre d'accord sur un ensemble de réformes et un financement qui permettent à la Grèce d'être sur la voie d'une gestion durable de sa dette, mais aussi de la croissance économique".
Le président américain Barack Obama s'est entretenu lundi de la crise grecque avec M. Hollande, a indiqué la Maison Blanche.
Les deux hommes ont évoqué "l'importance de trouver la voie à suivre pour permettre à la Grèce de reprendre les réformes et de retourner vers la croissance (...) à l'intérieur de l'eurozone" et ont reconnu "que cela va nécessiter des compromis difficiles de tous les côtés", selon la présidence américaine.
Le FMI, l'un des acteurs majeurs d'une crise qui dure depuis 2010, a choisi la sobriété. "Nous surveillons la situation de près et nous nous tenons prêts à aider la Grèce si on nous en fait la demande", a déclaré Mme Lagarde.
Le FMI a pourtant contribué à entretenir la tension entre Athènes et ses créanciers en remettant avec fracas sur la table la semaine dernière la question d'une restructuration de la dette grecque.


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