Plusieurs expériences de réhabilitations de centres historiques et d'intégration de ces villes dans un environnement moderne, constituant des pistes pour la réhabilitation de la Casbah d'Alger, ont été présentées lundi à Alger par des experts de l'Unesco. Ces experts et universitaires ont présenté les expériences de plusieurs villes dans le monde à l'occasion de la réunion internationale d'experts sur la conservation et la revitalisation de la Casbah d'Alger qui se tient depuis dimanche. La récupération des places publics et la création de nouveaux espaces communs dans les centres historiques est une autre pratique qui a réussi dans plusieurs pays à améliorer le cadre de vie des habitants et à transformer les cités en hauts lieux du tourisme, de la culture et du commerce comme en témoignent les expériences de réhabilitation de ces villes. L'universitaire italienne Giulia Annalinda Neglia a affirmé que l'amélioration du cadre de vie et des conditions de travail dans les sites historiques sont parfois "plus importants que les projets d'urbanisme" s'ils sont suivi d'un "plan rigoureux et créatif de gestion de la ville". Des expériences de relogement et de logement tiroir afin de restaurer ou réaménager des centres historiques ont également été présenté par le Tunisien Zoubeïr Mouhli, responsable de l'Association de sauvegarde de la Médina de Tunis, qui a évoquer également la création d'un crédit bancaire destiné à la restauration du vieux bâti et d'un cahier des charges soumettant les propriétaires à une réglementation stricte. Ces expériences devront faire l'objet d'une feuille de route pour la mise en œuvre du Plan permanant de sauvegarde et de mise en valeur de la Casbah d'Alger. Inaugurée dimanche, la réunion internationale d'experts sur la conservation et la revitalisation de la Casbah d'Alger se poursuit jusqu'au 23 janvier.