Les économistes et chercheurs participant à la conférence scientifique sur la sécurité alimentaire dans le Monde arabe, organisée par l'Ecole nationale supérieure de biotechnologie (ENSB) de Constantine, ont adopté un ensemble de projets pouvant être concrétisés à court et moyen termes. La deuxième journée de cette rencontre scientifique a vu la clôture des ateliers techniques qui ont ainsi abouti à la sélection de 18 projets pouvant être concrétisés pour soutenir les efforts déployés pour la sécurité alimentaire. Quatre (4) ont ainsi été traités : les ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, l'agriculture dans le contexte du changement climatique, l'aquaculture, ainsi que la biotechnologie et les technologies alimentaires. Le directeur de l'ENSB, le Pr. Douadi Khelifi a révélé, dans son allocution de clôture de la conférence, que parmi les propositions adoptées, figurent deux projets, le premier relatif à la promotion de la mobilité entre les pays arabes pour soutenir les échanges et fournir la nourriture, et le second lié aux programmes d'enseignement pour développer et diffuser la culture du développement durable en milieu scolaire. Des projets, a-t-il souligné, approuvés dans le cadre de la recherche conjointe entre les différents ateliers organisés à cette occasion. Le même responsable a ajouté que parmi les projets adoptés dans le domaine des ressources en eau figurent des projets d'irrigation intelligente, d'amélioration des compétences en matière de dessalement d'eau de mer "afin d'accroître l'efficacité de cette technologie", d'irrigation à l'aide de l'intelligence artificielle, et d'amélioration de la gestion des ressources en eau à l'aide de techniques de contrôle à distance. S'agissant de l'agriculture dans le contexte des changements climatiques, des projets ont été adoptés, visant à créer une banque de données sur les céréales et les légumineuses sèches, à augmenter le nombre d'entreprises spécialisées dans les produits camelins et à renforcer la capacité des palmiers à faire face aux changements climatiques dans les zones désertiques, "à l'effet de répondre aux besoins croissants des peuples arabes en matière de fourniture d'aliments divers". D'autres projets relatifs à la pêche ont également été approuvés, tels que la création de fermes aquacoles et le développement de techniques de gestion participative des bassins hydrographiques pour assurer la gestion durable des ressources en eau.
