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L'industrie pétrolière naissante de Cuba, futur casse-tête pour l'embargo américain
Publié dans Algérie Presse Service le 02 - 10 - 2010

L'industrie pétrolière naissante de Cuba pourrait donner du fil à retordre à l'embargo économique imposé par les Etats-Unis, mis en difficulté par des facteurs écologiques et la pression des grandes sociétés pétrolières américaines qui souhaitent un desserrement de cet embargo imposé il y a une cinquantaine d'années. La plus grave marée noire de l'histoire des Etats-Unis, suite à l'explosion d'une plate-forme exploitée par la compagnie britannique BP en avril au large de la Louisiane, est toujours dans les esprits. Cinq mois après le déversement de pétrole BP, un moratoire fédéral interdit toujours d'opérer de nouveaux forages en eau profonde dans les eaux américaines du Golfe du Mexique, tandis qu'une loi fédérale de longue date interdit également les forages près de la côte de Floride.
Mais en 2011, une société espagnole va entamer des travaux de forage de nouveaux puits dans les eaux souveraines de Cuba à 50 miles de la Floride, ce qui poserait des risques à la fois à Cuba et aux Etats-Unis, selon des océanographes
qui avertissent qu'une éruption d'un puits semblable à la catastrophe BP pourrait provoquer des marées noires et atteindre les plages de Cuba et la côte de la Floride en moins de trois jours. Si le pétrole atteint le Gulf Stream et qu'un courant océanique puissant traverse la région, le pétrole pourrait alors toucher la côte de Miami et au-delà, rapporte le New York Times.
Cependant, l'industrie pétrolière à Cuba est moins bien préparée pour gérer une fuite de pétrole majeure, ne disposant ni de robots sous-marins nécessaires pour réparer les équipements en eau profonde, ni de plates-formes pour opérer les forages des puits de secours.
Or, l'embargo commercial imposé par le gouvernement des Etats-Unis contre Cuba compliquera considérablement la tache pour les compagnies pétrolières américaines pour lutter contre une éventuelle menace de fuite, affirment des responsables américains de l'industrie pétrolière cités par le quotidien new yorkais.
Selon eux, cet embargo mettra les sociétés américaines face à de sévères restrictions sur les activités qu'ils peuvent effectuer avec Cuba.
L'éventualité d'un accident écologique provoqué par l'industrie pétrolière cubaine en off-shore a ainsi encouragé les entreprises américaines de forage, soutenues par les anti-embargo aux Etats-Unis, à demander l'obtention de l'autorisation du gouvernement américain à prendre part à l'industrie naissante de Cuba, même si ce n'est que pour se protéger contre un accident.
A cet effet, un grand cri de ras-le-bol contre cet embargo a été poussé par le président de l'Association internationale des entrepreneurs de forage, M.
Lee Hunt: "Ce n'est pas une question d'idéologie. Il s'agit de risques de fuites de pétrole", a soutenu le patron de ce groupe qui tente d'élargir les contacts bilatéraux pour promouvoir la sécurité des forages. "Les attitudes politiques américaines doivent changer afin de protéger le Golfe du Mexique", a-t-il clamé.
Cette nouvelle donne a aussi encouragé les grandes compagnies pétrolières américaines qui font déjà pression sur le Congrès depuis des années pour leur permettre de soumissionner pour les gisements de pétrole et de gaz naturel dans les eaux au large de Cuba.
Des représentants d'Exxon Mobil et Valero Energy ont même assisté à une conférence sur l'énergie sur Cuba à Mexico en 2006, où ils ont rencontré des responsables du secteur pétrolier cubain.
A l'heure actuelle, les principales sociétés étrangères activant dans le secteur pétrolier cubain se composent essentiellement de sociétés européennes (Italie, Espagne et Norvège), asiatiques (Chine, Inde, Malaisie, Vietnam) et latino-américaines (Venezuela et Brésil).
Même si les Etats-Unis, le Mexique et Cuba sont liés par plusieurs protocoles internationaux dans lesquels ils ont convenu de coopérer afin de contenir tout déversement de pétrole, dans la pratique, il y peu de coopération entre Washington et La Havane sur les questions pétrolières, souligne-t-on.
Un ancien dirigeant de BP et Amoco, M. Jorge Pinon, a relevé également la nécessité pour les compagnies pétrolières internationales activant à Cuba d'avoir un accès total à la technologie américaine et au personnel qualifié afin de prévenir ou de gérer une éruption, exhortant les deux gouvernements américain et cubain à mettre en place un plan de gestion de fuites.
Selon M. Pinon, cité par le New York Times, plusieurs compagnies pétrolières américaines et les sociétés de services pétroliers sont désireuses de faire des affaires à Cuba, mais elles se gardent bien de s'identifier publiquement parce qu'elles veulent ''protéger leur image de marque en Floride du Sud où les Américains d'origine cubaine, qui appuient l'embargo, pourraient boycotter leurs stations d'essence et leurs produits''.
De son coté, le directeur des programmes de géologie pétrolière à l'Université de Houston, M. Donald Van Nieuwenhuise, a soutenu que si un accident pétrolier survenait dans les eaux cubaines, les sociétés pétrolières étrangères présentes pourraient mobiliser des équipements à partir de la mer du Nord, du Brésil, du Japon ou de la Chine.
Mais, a-t-il mis garde, "un retard d'une semaine pourrait être désastreux" et qu'il serait préférable pour les Etats-Unis, Cuba et les grandes compagnies pétrolières de coordonner leurs actions à l'avance.
Pour le gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, un démocrate qui se rend régulièrement à Cuba, les programmes de forage en mer engagés ou prévus par Cuba constituent une ''raison potentielle" pour desserrer l'embargo.
Il est à souligner qu'en 2008, la société pétrolière cubaine, Cupet, avait procédé à une importante revalorisation des réserves pétrolières qui se monteraient à pas moins de 20 milliards de barils, situées au sein des 112.000 km2 de la partie du golfe du Mexique appartenant à Cuba.


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