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L'insécurité : un casse-tête pour les autorités publiques
Alors que des quartiers entiers sont livrés aux clans de la terreur
Publié dans El Khabar le 02 - 08 - 2011

La criminalité a atteint des proportions alarmantes au sein de notre société. Des phénomènes jamais connus par les algériens sont devenus monnaie courante les toutes dernières années, entre autres la guerre des clans et de malfaiteurs qui sèment la terreur dans les villes. Hélas, les services de sécurité sont carrément absents face au diktat de ces clans, contrairement au discours officiel véhiculé par les responsables. Au niveau de certains points noirs, la couverture sécuritaire est carrément inexistante.
Plus de 12 mille villas son équipées de caméras de surveillance. Le mouvement des algériens sont contrôlés jour et nuit par les caméras de surveillances, ce qui constitue une atteinte à la vie privée des algériens. Selon des statistiques officielles, 31 mille structures relevant du secteur privé sont équipées de système de surveillance vidéo, relevant que certains particuliers ne se sont pas contentés de caméras de surveillance, ils ont acquis des serrures électroniques et des alarmes, malgré leur coût élevé.
Des dizaines d'entreprises spécialisées dans l'installation des systèmes de surveillance vidéo et les serrures électroniques ont été créées durant la dernière décennie. Au départ, elles avaient comme clients les institutions publiques, les banques et certains organismes sensibles, mais les activités de ces entreprises se sont étendues à d'autres entreprises privées. Au mois 300 entreprises activent dans ce domaine, soutient notre source.
Selon Mohamed. M, un cadre en retraite de la DGSN, la législation régissant les activités de ces entreprises reste opaque, mettant en garde que ce matériel de surveillance pourrait être utilisé pour espionner les autres. Les particuliers ne sont pas autorisés à installer des caméras de surveillance. Souvent, les autorités découvrent cela tardivement, par un pur hasard ou suite à une plainte déposée par les voisins.
Les quartiers de Bab El Oued sont devenus des champs de batailles entre différents clans, les sabres et les poignards y sont vendus comme des petits pains. Pour s'enquérir de la situation, nous nous sommes présentés comme quelqu'un qui souhaite acquérir un sabre, dans l'un des cartiers de Bab El Oued, bien sûr. Le vendeur auquel nous étions dirigés s'est excusé de l'épuisement de son stock. Il nous a demandé de revenir dans deux mois. Quand nous nous sommes présentés et avons demandé le sabre, « samouraï », le vendeur s'est mis à rigoler : « Vous avez l'intention de liquider quelqu'un ? En fin de compte, il nous a orientés chez un autre vendeur près du Souk El Felah de Bab El Oued. Choqué par notre demande, le vendeur ce dernier nous a conseillé de bien choisir les gens auxquels demander des articles pareils.
Les grandes villes du pays sont devenues le théâtre des actes de violence. Les vols à main armée et les agressions à l'arme blanche commis par les clans transforment la vie des algériens en enfer. A Annaba, l'une des plus belles villes de l'est du pays, les clans sévissent jour et nuit, le Jijeli, Russi, Dunga et Rougi et d'autres chefs de clans terrorisent les habitants de la ville et les passagers.
Les quartiers d'Oran ne sont pas à l'abri des irrégularités, des abus et de la violence imposés par les clans de la terreur. Au moins, 40 personnes ont été assassinées depuis le début de l'année en cours et des centaines d'agressions graves causant des incapacités aux victimes, ont été commises. Une moyenne de 50 cas d'agressions par jour est enregistrée à Oran.
Le phénomène de clans est nouveau en Algérie. Il est apparu il y a quelques années. A l'américaine, ces clans se replient dans leurs quartiers, s'opposant farouchement à l'intrusion des éléments des autres clans qui viennent d'autres quartiers. S'il est pris dans un secteur qui n'est pas le sien, l'intrus risque sa vie. Il y a quelques jours, un malfaiteur a agressé un citoyen au niveau de l'Hussein Dey, soit dans un autre cartier qui n'est pas le sien, « un étranger à agressé quelqu'un chez nous », scandait les éléments appartenant au clan du quartier.
Face à cette insécurité, le rôle des services de sécurité, dont la première mission est la répression, est invisible. Les citoyens déplorent l'absence de la couverture des services de sécurité dans les milieux urbains. « La voiture de la police se rend dans ces quartiers chauds seulement dans le cas d'incident grave, laissant ainsi les citoyens à la merci des malfaiteurs », sindigne-t-on.
« Quand je vois une voiture de police dans le quartier, je me rend compte que quelque chose de grave a eu lieu », déplore un quinquagénaire rencontré dans l'un des quartiers noirs de la capitale.
« Nous sommes obligés d'entendre des mots vulgaires proférés par des malfaiteurs drogués qui contrôlent le cartier toute la nuit, mais les services de sécurité ne daignent pas réagir. Nous n'avons pas vu des patrouilles de la police dans notre quartier depuis des lustres », s'indigne un jeune d'Ain Naadja.


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