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Syrie : Sur les routes croisées des Damascènes
Riches et pauvres, musulmans et chrétiens, conservateurs et libéraux
Publié dans El Watan le 01 - 09 - 2008

Une fois traversé le quartier résidentiel Al Malki, on a vite le sentiment de dominer Damas. A quelques kilomètres sur la gauche, on voit le Palais du peuple.
Damas (Syrie). De notre envoyé spécial
Nidifié sur une colline retirée du grand centre urbain, le Palais est loin d'être « populaire ». Il ressemble plutôt à une forteresse aux multiples postes de surveillance et à l'accès limité. Le chef de l'Etat Bashar Al Assad – qui a succédé à son père décédé le 10 juin 2000 – s'y rend uniquement pour tenir ses réunions de travail et recevoir ses invités. Sa résidence est noyée dans un quartier huppé, à quelques encablures du commandement de l'état-major de l'armée qui s'étend sur plusieurs hectares, à l'ouest du centre-ville. Le fastueux palais reste, tout de même, une curiosité pour le visiteur qui s'excite à l'idée de voir l'édifice d'où sortent les décisions qui irritent l'administration américaine. Le site se distingue par sa grandeur mais aussi par cette ceinture verdâtre qui le couvre et le rend attrayant. Hormis ce paysage, le regard se heurte à la nudité en arrière-plan du Palais. Damas est édifiée dans le désert. Pour avoir une meilleure vue sur cette ville, l'une des plus anciennes du monde, il faudra encore monter jusqu'au sommet de la colline qui la surplombe. Un trajet qui prend une vingtaine de minutes. Cette « escalade routière » vaut bien la chandelle. Une fois au sommet de cette colline connue sous le nom mont Qassioun, la vue est sublime et imprenable. On a l'impression de survoler cette ville, « berceau de l'Humanité », qui se dévoile entière au visiteur. Le lieu est très fréquenté, surtout en fin de journée, ; il est difficile de dénicher une place de stationnement et encore plus de trouver un taxi pour descendre en ville après le coucher du soleil. Les autorités syriennes se sont rendu compte, il y a quelques années, de l'importance de l'endroit et l'ont donc aménagé de sorte à offrir un maximum de confort pour ceux qui s'y rendent. Buvettes, cafétérias et restaurants de luxe ont été érigés sur un promontoire rocheux donnant sur la ville. « Il y a même des personnalités qui viennent ici. Des ministres, des ambassadeurs, des intellectuels…Il paraît que même le président français Sarkozy y fera une escapade lors de sa prochaine visite », débite Saïf Al Islam, un lycéen, vendeur de cacahuètes en cette période de congé. Cet endroit est aussi un pèlerinage pour les amoureux. « Beaucoup de couples y viennent pour des moments d'évasion, fuyant le tohu-bohu de la ville. Ici, on peut tranquillement écouter son cœur », ironise Saïf Al Islam. Le regard sur Al Cham s'arrête sur les centaines de minarets, blancs le jour et verts la nuit, qui sortent des ensembles immobiliers hétérogènes pour embrasser le ciel, répandre le plus loin possible l'appel du muezzin et véhiculer le message islamique.
Tumeur urbanistique
Au milieu de ce décor, la Grande mosquée des Omeyyades ne fléchit pas sous le poids des ans. Quatorze siècles après, elle tient toujours debout et retient le regard autant que l'imposant Four Seasons, un hôtel cinq étoiles récemment construit par la dix-neuvième fortune du monde, le prince saoudien Al Walid Ben Talal Ibn Saoud. La mosquée, comme nombre de lieux saints et monuments illustrant la longue histoire de la capitale syrienne, attire aussi bien des touristes que des fidèles. Autant de chrétiens que de musulmans. Elle a d'abord été la grande basilique Saint Jean-Baptiste avant que le calife Al Walid ne la transforme, en 705, en lieu de prière musulman. Cela tout en préservant le tombeau de Jean-Baptiste (ici Sidi Yahia), l'un des plus grands saints de la chrétienté. Sous forme d'un cube, Four Seasons ravit, quant à lui, la vedette aux anciens hôtels de la ville, tels Al-Cham Palace et Le Méridien. A l'architecture moderne, cet hôtel de luxe symbolise ce qui reste de l'amitié ou de la fraternité syro-saoudienne, volée en éclats au lendemain de l'assassinat du Premier ministre libanais Rafik Hariri, en février 2005. De loin, Damas ressemble à une peinture inachevée et abîmée par endroits. Cette ville où vivent plus de deux millions habitants est une succession interminable d'immeubles aux formes architecturales des plus contrastées, entrecoupée par des artères larges par-ci, étroites par-là. Le neuf se hisse à côté du vieux, l'ancien cohabite avec le moderne, les HLM avec les villas somptueuses. La ville a subi au siècle passé un sérieux coup sur le plan urbanistique. Les conséquences de l'explosion démographique mal gérée sont là, bien visibles. La ville s'est développée de manière anarchique vers l'extérieur. Les extensions faites dans la précipitation depuis les années 1970 pour répondre à des besoins urgents en habitation apparaissent aujourd'hui comme une « tumeur urbanistique maligne ». Ces nouvelles constructions ne ressemblent aucunement au riche patrimoine architectural laissé par les civilisations anciennes : Phéniciens, Perses, Grecs, Romains, Byzantins et Ottomans. Elles sont plus proches des favelas brésiliennes que des plans modernes. L'extension anarchique de la ville a débordé jusqu'au ventre du mont Qassioun auquel s'agrippent des maisonnettes élevées en cascades, aux façades sombres et lépreuses. Des antennes paraboliques trônent sur leurs toits. Les habitants de ces nouveaux quartiers font partie des premiers recalés du libéralisme qui s'introduit petit à petit, depuis quelques années, dans ce pays longtemps proclamé socialiste. « Ce sont des gens aux capacités financières tout juste moyennes. Certains d'entre eux logent dans leurs propres maisons, d'autres les ont louées. Car tant bien que mal, le loyer reste moins cher dans cette zone d'extension, un peu retirée du centre urbain où la fièvre s'est emparée du marché immobilier », explique Abdelwehab, un quarantenaire, serveur dans une cafétéria érigée sur la colline. « Depuis quelques années, l'immobilier connaît une fulgurante montée des prix. Les habitants quittent ainsi le centre-ville pour la périphérie », poursuit-il. Autre raison évoquée par notre interlocuteur : le retour en force, cette année, des touristes étrangers. « L'arrivée en force des touristes a fait exploser les prix de la location des appartements. Même les hôtels majorent leurs tarifs en été en raison de la forte demande », souligne encore Abdelwehab en bon connaisseur des mouvements du marché. Une chambre dans un hôtel trois étoiles peut aller, en fonction de son emplacement, jusqu'à 60 euros la nuitée, un F2 à dix minutes du centre-ville est proposé à 50 euros la nuitée. Damas, sans plages, reste une destination très prisée en été par les touristes arabes et occidentaux. Surtout avec le début de la levée du blocus sur la Syrie, imposé depuis trois ans par l'administration américaine. « Il y a également beaucoup de spéculation dans le secteur. Surtout, depuis que l'Etat syrien accorde le droit à la propriété aux étrangers. Les citoyens des pays du Golfe y achètent des appartements, des terrains et des villas à des prix qui frôlent l'imaginaire. Ils ont de l'argent et payent sans compter », relève encore Abdelwehab. Un appartement haut standing peut aller jusqu'à 10 millions de livres syriennes (150 000 euros).
FAUNE MARCHANDE
Les hôtels à bas prix existent. Ils sont concentrés dans le quartier appelé Al Merdja, au cœur de la ville, à un jet de pierre du marché mythique Al Hammadîa, où l'on trouve toutes sortes de produits, « de la fusée à l'aiguille », comme dit l'adage. Dans cette zone, l'on peut trouver une chambre (modeste) à moins de 20 euros la nuitée. Tout autour, dans les ruelles de la Médina, le braiment des ânes se mêle aux bruits des marchés, à leurs multiples senteurs, épices, savons au laurier, thé à la menthe puissante et poivrée. La foule semble dense dans ces lieux où tout se vend et s'achète dans une ambiance chaotique. Les ruelles sont mal entretenues. Au mileu de cette faune marchande, les déchets ménagers s'amoncellent et les odeurs nauséabondes fusent. En face, la place de la Révolution grouille de monde. Aux vendeurs de thé à la cannelle ou à la menthe, des buralistes, des cireurs de chaussures, des boutiquiers et des commerçants, s'ajoute une foultitude de passants à la recherche d'un bus ou d'un autre moyen de transport. Le transport urbain reste bien organisé offrant un large choix aux usagers. Bus et fourgons pour les moins lotis. Des taxis pour ceux qui sont aisés. La différence de classe commence là pour se terminer à la maison. « La classe moyenne se rétrécit, au moment où les rangs des riches et ceux des pauvres grossissent. Le socialisme n'est plus qu'un slogan. La vie devenue de plus en plus chère, les gens cherchent aujourd'hui à faire plus qu'un boulot. Par exemple des enseignants travaillent de nuit dans des restaurants ou ailleurs pour pouvoir s'offrir une vie décente. Un salaire ne suffit plus », déclare Waïl, un trentenaire, qui gagne sa vie en vendant du thé dans la rue. « Ma place favorite est celle-ci (place de la Révolution). Beaucoup de gens passent par ici, ce qui me permet de gagner correctement ma croûte », lâche-t-il, affirmant être venu du Rif de Damas. Pour 5 livres syriennes, il sert un bon bol de thé parfumé. Le même produit coûte entre 20 et 75 livres syriennes (entre 0,4 à 1 euro environ) dans les innombrables cafétérias de la ville.
Comme lui, ils sont beaucoup. « Les gens acceptent n'importe quel boulot, pourvu qu'il leur permette de gagner un tant soit peu leur vie dignement surtout que le travail se fait de plus en plus rare », précise-t-il. L'inflation a atteint l'année dernière 17%, ce qui a été à l'origine d'une hausse vertigineuse de tous les produits. Pieds suspendus du haut d'un mur en béton, Maher, un jeune de 17 ans, fait partie des familles démunies. Il habite un semblant de maison au quartier Rekn Adine, au pied du Jebl Kassioun, au nord du centre-ville. Il a quitté l'école avant d'atteindre le secondaire sans savoir grand-chose de l'histoire de son pays. Mais il connaît bien le lieu où se trouve la Grande mosquée des Omeyyades. « J'y vais cirer les chaussures, car beaucoup de touristes y passent et me donnent souvent des pourboires », raconte-t-il. Cireur de chaussures le jour, plongeur la nuit, Maher, orphelin de père, arrive tant bien que mal à subvenir aux besoins de sa mère et de ses deux sœurs. Ce jeune au visage glabre se divertit rarement. « Je vais parfois dans des cybercafés. C'est tout. » Les pauvres vivotent pendant que les riches consomment sans modération et dépensent sans compter. Les marques de voitures les plus luxueuses se trouvent à Damas : Hummers, berlines de toutes sortes et autres grosses cylindrées. Si politiquement rien ne va entre Damas et Washington, commercialement, en revanche, tout semble marcher comme sur des roulettes. Les grosses voitures américaines rivalisent avec les « citadines asiatiques ». Comme Coca-Cola qui coule à flots dans les fast-foods qui se trouvent au moindre recoin de la ville. Le thé reste cependant la boisson légendaire des Syriens. Des quartiers branchés comme Bab Touma débordent d'enseignes occidentales. C'est un endroit prisé par la jet-set damascène, ces jeunes made in étranger qui ont le goût du luxe. Les magasins de grandes marques de vêtements grouillent de monde. Stefanel, Ted Lapidus, Adidas, Nike, Celio, Marcello, Geox, Novello, Best Mountain, Very Good… sont autant de boutiques grandement fréquentées par les familles riches. Bars, casinos et boîtes de nuit sont nombreux également dans ce quartier et bien d'autres. Les rues de Damas sont animées jusqu'à une heure tardive de la nuit. Tout est ouvert, les transports desservent sans arrêt toutes les parties de la ville et même la banlieue. ainsi, les familles en profitent pour sortir, se balader en toute quiétude. Les femmes voilées déambulent avec d'autres, la tête découverte, sans subir le moindre regard malveillant. D'autres, visiblement chiites, traînent leur tchador comme une armure qui cache leurs rondeurs. Les Damascènes, à l'image de tous les Orientaux, veillent à siroter du thé et à fumer du narguilé. Les amoureux du cinéma sont aussi nombreux. Les salles de spectacle regorgent de monde. A l'affiche, des films américains, indiens, syriens…, selon le goût de chacun. Le cinéma est aussi bien développé en Syrie qu'en Egypte.
Sur la rue Al Hamra, à deux pas du siège du Parlement syrien, se trouve l'une des célèbres cafétérias de la ville, Al Rawda, plus connue sous le nom de café des Artistes. Cette cafétéria, ouverte en 1940, est fréquentée par beaucoup d'artistes et d'intellectuels syriens. C'est aussi un lieu de rendez-vous pour les journalistes syriens qui ne manquent pourtant pas de clubs de presse. « Beaucoup de chanteurs qui viennent ici ; je peux vous citer Adel Abu Chanab, Djamal Slimaine, Waïl Charaf... ou encore l'écrivain Hamdane Hamdane. Même l'actuel président irakien Jalal Talabani fréquentait ce lieu lorsqu'il étudiait à l'université de Damas, il y a plus de 40 ans », dit Ahmed, l'un des serveurs. A l'intérieur, l'on peut siroter un thé ou un jus de fruits pressés en partageant avec des amis une partie de « tawila », un jeu de dés très prisé par les Syriens. Pas loin de là, la fameuse rue piétonnière est une véritable place commerçante où la concurrence fait rage entre magasins et buvettes. Des jeunes traquent les chalands pour leur vendre un jeans, une chemise ou une veste. D'autres vendent à même le trottoir des cacahuètes, des figues sèches, des pois de terre… A cinq rues de là, la rivière Barada est à sec. Prenant sa source dans l'Anti-Liban, à 50 km au sud-est de Damas, cette rivière reflète bien l'aridité qui frappe la capitale syrienne. Dans les années 1980, elle débordait au printemps et faisait de fortes inondations. « Je me souviens que pour la traverser et aller au centre des expositions, on empruntait des petites embarcations. De cette eau, il n'en reste plus rien de nos jours. Sinon un petit ruisseau fatigué », raconte un septuagénaire qui habite le quartier Al Yarmouk, pas loin de la rivière. L'état de la rivière est la preuve irréfutable de la faible pluviométrie de ces dix dernières années. Damas souffre d'un manque d'eau. Les journaux en parlent dans la une, mais aussi des cas de maladies de certains habitants qui s'approvisionnent, en cet été caniculaire, de sources non contrôlées.
Pour y faire face, les autorités font des campagnes de sensibilisation en direction des habitants pour l'utilisation rationnelle de l'eau, à travers des panneaux publicitaires placés partout, en ville et sur les grandes routes et autoroutes. Ainsi, Damas s'offre joyeuse ou triste, exquise ou abîmée, sublime ou défigurée, riche ou pauvre… mais elle reste toujours ouverte au monde et tolérante. Une ville où les clochers des églises font face aux minarets.


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