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Le président Bouteflika veut saisir l'ONU pour geler la procédure engagée par la CPI : L'Algérie vole au secours du dictateur soudanais
Publié dans El Watan le 18 - 09 - 2008

Quelle mouche a piqué le pouvoir algérien ? Selon les agences de presse, qui citent Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, le Soudan et l'Algérie ont décidé de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour geler les poursuites judiciaires engagées par la Cour pénale internationale (CPI) contre le dictateur soudanais Omar El Béchir, accusé de crime contre l'humanité dans le Darfour.
La décision a été prise à la suite de la visite à Alger du ministre de l'Industrie et émissaire spécial du président soudanais, Youcef El Hakkir, qui a été reçu hier par le président Abdelaziz Bouteflika. Jusqu'à preuve du contraire, et à part l'Algérie, aucun pays au monde n'a osé effectuer une telle démarche. Quand la CPI a décidé d'agir, la Ligue arabe et l'Union africaine se sont contentées de se solidariser du bout des lèvres avec le maître de Khartoum, solidarité logique quand on sait que ces deux organisations sont plutôt des syndicats de chefs d'Etat que des émanations des peuples qu'elles prétendent représenter.
Mais là où le bât blesse, c'est pourquoi l'Algérie s'est-elle mise du côté de cette dictature, un comportement humiliant et insultant pour tout le peuple algérien, car on ne peut pas oublier que le régime de Omar El Béchir, sous-traitant pour le compte des wahabbites d'Arabie Saoudite, a ouvert des camps d'entraînement sur son territoire pour les terroristes islamistes du GIA et de l'AIS qui vont ensuite semer la mort et la désolation en Algérie, des crimes dont le pays n'arrive pas encore à se relever. L'hostilité soudanaise à l'égard de l'Algérie était telle et si manifeste que le Haut Comité d'Etat (HCE), alors présidé par Ali Kafi, avait pris la décision de rompre les relations diplomatiques avec Khartoum. Celui-ci n'a pas pour autant cessé son aide matérielle au terrorisme algérien.
Une anecdote illustre le grand froid qui s'est établi entre les deux pays. En 1996, le président Liamine Zeroual est invité à assister aux festivités commémorant le coup d'Etat perpétré le 1er septembre 1969 par Mouammar El Gueddafi contre le roi Idris Senousi. Quelle ne fut la surprise du chef de l'Etat algérien quand il voit à quelques mètres de lui, dans la tribune officielle, le général Béchir. Il pique alors une grande colère et quitte la tribune, poursuivi par le dictateur libyen qui cherche à lui faire changer d'avis. Ce dernier subit sans broncher l'ire de notre président. Malheureusement, les temps ont changé et l'Algérie fière et orgueilleuse a perdu de son aura et du prestige qu'elle avait sur la scène internationale. Bien après son intronisation, M. Bouteflika enfonce le clou. Il rétablit les relations avec des pays qui ont fait mal à l'Algérie comme l'Iran et le Soudan. Suprême insulte à la mémoire des victimes du terrorisme, le dictateur soudanais effectue même une visite officielle dans notre pays. Qu'est-ce qui pousse aujourd'hui le locataire d'El Mouradia à aller plus loin et à vouloir se faire l'avocat du diable ? Cherche-t-il à donner d'autres gages à l'Islam politique ? De toute évidence, l'initiative algéro-soudanaise n'a pas laissé indifférent.
Le porte-parole adjoint du ministre français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, interrogé sur une telle initiative, a souligné que « la France est attachée à ce que les procédures engagées devant la Cour pénale internationale suivent leur cours ». Cette même Algérie, qui s'occupe d'affaires qui ne la regardent pas, mais qui laisse un de ses diplomates, dont l'innocence est reconnue même par les autorités françaises, malmené et empêché de bouger à Paris par la justice parisienne.


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