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Le pluralisme politique 20 ans après : Des combats, du sang et des frustrations
Publié dans El Watan le 23 - 02 - 2009

Que reste-t-il des acquis démocratiques vingt ans après l'adoption de la première Constitution qui a institué le pluralisme politique et médiatique en Algérie ? La démocratie a fait rêver tous les Algériens. Rêves légitimes après trois pesantes décades sous le régime du parti unique où tout était interdit. L'ouverture rendue possible suite à la révolte du 5 octobre 1988 a été vécue comme une délivrance d'un incassable joug. Il faut bien le rappeler, il y avait une telle liberté que créer un parti politique, lancer un journal, organiser un rassemblement ou une manifestation publique, était non seulement possible mais encouragé.
On se souvient encore de cette époque-là, que les moins de 20 ans n'ont pas connue, lorsque les médias publics, surtout la radio et la télévision étaient ouverts à l'expression plurielle. Même la création artistique, le théâtre notamment, propulsée par une incroyable liberté de ton, a connu un essor extraordinaire. L'Algérie était en pleine crise économique, mais il y faisait quand même bon vivre. Tant il y avait un espoir fou de voir le pays sortir du creux de la vague. Et pour beaucoup, c'est cet espoir-là qui a permis aux Algériens de résister contre le terrorisme. Dans un élan inégalable de générosité, les citoyens ont consenti même à sacrifier ce qu'ils ont de plus cher, leur vie. 20 ans après, force est de constater que les libertés démocratiques, qu'on pensait définitivement acquises, se sont égrenées au fil du temps. Une chape de plomb s'abat sur le pays. Les médias lourds, la télévision et la radio sont depuis quelques années hermétiquement fermés à l'expression pluraliste et aux partis de l'opposition. La création de formations politiques est frappée d'une interdiction qui ne dit pas son nom. Le monolithisme avance, désormais, à visage découvert emportant tout sur son chemin : les libertés, l'alternance et l'éthique politique. Rien ne présageait, pourtant, un tel retournement de situation et une issue en queue de poisson à l'expérience démocratique algérienne. Applaudie par la communauté internationale, l'ouverture politique en Algérie, qui a longtemps servi d'un faire-valoir à l'étranger – on s'en rend compte aujourd'hui – s'est vite transformée en cauchemar. Peut-être a-t-on abusé de notre crédulité… ? La réalité est, en effet, beaucoup plus poignante que ne le laisse penser, de prime abord, la régression politique ô combien visible dans le pays. Les ressorts de la société semblent avoir cédé sous la férule du retour de l'absolutisme. « La famille qui avance » a trop reculé, pour avoir mal entretenu les parcelles de démocratie et de libertés arrachées de haute lutte.
Qu'il est facile de mettre cette chute dans les ténèbres uniquement sur le dos d'un régime liberticide ! Le camp des démocrates a aussi autant de responsabilités. Souvenons-nous des débats vains et infructueux sur la manière dont le système politique devait être changé : certains disaient, à tort ou à raison, qu'il fallait procéder de l'intérieur, prétextant que dans le système il existait des segments acquis à la cause démocratique, d'autres pensaient qu'il fallait, quitte à s'allier avec le diable, s'en débarrasser. Ils n'ont abouti à rien. C'est exactement comme l'histoire sur l'origine de l'œuf et de la poule ! Pour de multiples raisons donc, citant dans la foulée les querelles de leadership et les problèmes d'ego, ceux qui étaient censés donner vie aux sacrifices et traduire sur le terrain les aspirations des citoyens, n'ont pas pu ou n'ont pas su trouver le chemin qui mène à l'union. Le résultat : les Algériens de plus en plus nombreux à souhaiter le changement ne trouvent pas dans les partis existants les cadres idéaux pour la réalisation de leurs aspirations. Aucun n'arrive à capter le rejet du système exprimé par des pans entiers de la société. N'est-ce pas cette majorité silencieuse que des parties ne cessent de revendiquer comme la leur ! Son volume a pris de l'envergure aujourd'hui : elle pèse 65% du corps électoral.


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