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Inquiétude chez les pêcheurs
3000 ouvriers menacés de chômage à Boumerdès
Publié dans El Watan le 17 - 03 - 2009

Depuis presque cinq mois, le prix la sardine ne cesse d'augmenter dépassant actuellement les 250 DA sur les marchés de Boumerdès. La pêche en pâtit et 3000 ouvriers exerçant dans le secteur sont menacés de perdre leur emploi.
Au port de Zemmouri El Bahri, la caisse de sardines de 20 kg est cédée entre 3600 et 4000 DA. La seiche (sépia) et le calamar se négocient à 700 DA le kg. La crevette est inexistante sur les étals. De même pour le merlan et l'espadon qui « deviennent de plus en plus rares ». Fini les temps où ces espèces se vendaient dans différents endroits à des prix abordables. « Les problèmes des pêcheurs est la surexploitation qui a conduit à l'anéantissement des possibilités de reproduction de plusieurs espèces ont crée un grand déséquilibre entre l'offre et la demande, » nous expliquent des professionnels de la pêche. Les deux ports de pêche de la wilaya, à savoir celui de Zemmouri El Bahri et de Dellys, « sont saturés et ne répondent pas aux normes ». « L'année passée, la production halieutique a atteint près de 12 000 tonnes », nous dit le directeur de la chambre de la pêche qui ajoute qu' « il y a un recul par rapport à 2007 où l'on a enregistré plus de 16 000 tonnes ».
Notre interlocuteur reconnaît n'avoir « aucune explication claire à cette situation ». Les pêcheurs, eux, craignent que si cette situation venait à perdurer, elle risquerait de mettre au chômage forcé des centaines d'ouvriers. « L'activité de la pêche est plus que jamais menacée, tout le monde songe à changer de métier », lâche Saïd, un mareyeur de Zemmouri El Bahri. Il attend des autorités compétentes qu'elles prennent « les mesures nécessaires afin de préserver l'activité ». Et d'ajouter : « Parfois nous faisons des sorties en mer sans rien pêcher. Le poisson bleu se raréfie dans nos eaux ». Son ami déplore « l'indifférence affichée par les responsables du secteur face à cette situation », et ajoute : « Il n' y a que les restaurateurs qui achètent nos produits. Les détaillants ont déserté les ports ».
De l'avis de toutes les parties que nous avons interrogées il y aurait « un arrêt biologique provoquée par la pêche en période interdite ainsi qu'à la chasse à l'explosif et au va-et-vient incessant des grands bateaux qui influe négativement sur le comportement du poisson le poussant à fuir les côtes loin du bruit et du vacarme des moteurs hyper puissants ». Saïd ajoute que les espèces les plus prisées « se vendent à des étrangers en pleine mer et à des prix exorbitants ; certains font de la pêche sélective et ne pêchent que les espèces qu'ils vendent en haute mer en monnaie européenne ». Il attribue cela à « l'absence de contrôle et le trafic tous azimuts ». Les poissonniers rencontrés relèvent en outre que certaines espèces sont pêchées à une phase précoce.
Nos interlocuteurs expliquent cette situation par « l'utilisation des filets aux mailles si étroites qu'ils attrapent tout sur leur passage et par la concurrence déloyale qui caractérise le secteur ». « Ce sont les propriétaires des nouveaux bateaux qui, à défaut de promouvoir la pêche hauturière chassent sur les même territoires que ceux disposant de la vieille flottille. Et l'Etat qui engage de grosses sommes dans les crédits et les subventions n'a rien fait pour instaurer l'ordre et développer cette activité », dit un autre marin. Selon nos interlocuteurs « de grandes quantités de poisson sont stockées dans des chambres froides, alors que le produit est introuvable sur le marché ». La spéculation et le commerce informel gangrènent cette activité. En outre les points de vente sont dépourvus d'hygiène et tout se fait dans l'anarchie. Dans tout le territoire de la wilaya il n'existe pas une poissonnerie digne de ce nom. Les marchands exposent leur produit au soleil et s'installent partout sur la voie publique sans qu'aucune autorité ne daigne lever le petit doigt.


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