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Pérégrinations et incertitudes
Publié dans El Watan le 16 - 07 - 2006


Le temps de l'opération et revoilà revenus sur leurs lieux de prédilection et de spéculation les loueurs de parasols, chaises, tables et autres jet-skis, pédalos et vendeurs de boissons chaudes et glacées. Toile de fond également avec ces gérants de fast-food avides et sans scrupules qui commercialisent, à des prix frisant l'indécence, des produits à la qualité et à l'hygiène plus que douteuses. A ce niveau, la viande congelée, celle fraîche mais avariée, les pizzas de la veille noyées dans une eau de tomate acide et au goût de farine rassis, aux boissons servies dans des bouteilles et verres sales, sont à la mode. En l'absence d'un contrôle rigoureux, c'est l'anarchie qui s'installe. Sans être exhaustif, le bilan dressé par la gendarmerie est révélateur de cette situation. Et même si les agressions et les vols ont énormément diminué depuis le lancement officiel de la saison estivale, de nombreuses bandes de délinquants sont aux aguets. Ils sont particulièrement concentrés sur les hauteurs de la Caroube et M'haffeur. Leurs nuisances sont contrariées par l'omniprésence de jour et de nuit des brigades de la gendarmerie et d'agents de la sûreté urbaine. Tout mouvement suspect, la moindre petite altercation entre estivants sont aussitôt pris en charge pour l'interpellation des auteurs ou l'apaisement des antagonistes. Contrairement aux précédentes années, Annaba n'est plus cette cité de la «mafia» comme certains tentent de le faire croire. En famille, en couple ou en solitaire, l'on veille jusque tard dans la nuit sans éprouver un quelconque stress. Que ce soit au Lever de l'Aurore, Rezzagui Rachid (ex-St Cloud), Rizzi Amor (ex-Chapuis) ou à la Caroube, les 4 plages que l'on peut atteindre à pied, limitrophes du centre urbain, on oublie rapidement la fatigue de toute une année de travail. L'on se laissera envoûter par le doux climat de poésie à l'odeur d'iode et par la présence de sirènes aux formes enchanteresses. Sur ces plages, il n'y a que les spectateurs sans imagination et les estivants bourrés de préjugés qui s'offusqueront de voir ces corps étalés que les rayons de soleil brûlent. Quelques kilomètres plus loin, sur le sable fin de Fellah Rachid, Belvedère, Aïn Achir, le non-dit règne en maître. Les aspirations contrariées des estivants, venus des régions de l'intérieur du pays, répondent au désarroi inavoué des habitants de ces cités en bordure de mer. Un désarroi généré par les nuisances sonores émises dans les cabarets, discothèques, bars, crémeries et fast-foods, par la pollution produite par ces milliers d'engins mécaniques entre bus et voitures touristiques. En ces lieux, archicombles de jour comme de nuit, les amateurs de sensations fortes ne seront pas déçus. Ils pourront se transformer en témoins de leurs propres pérégrinations, de leurs propres incertitudes quant à une sécurité des biens et des personnes. Là, on est agressé par la présence des délinquants qui s'improvisent gardiens de parking, camelots, loueurs de parasols, pédalos et jet-skis. Ils s'arrogent d'autorité de grandes surfaces de sable, et gare à celui qui tente de s'y installer sans débourser. Une technique de travail que semble encourager la mairie de Annaba en accordant à certains privés le droit de décider d'employer des repris de justice pour le stationnement ou le gardiennage, dont ils fixent eux-mêmes le prix. La grosse difficulté réside au niveau de la circulation routière, notamment au niveau du rond-point de Rizzi Amor à destination de littoral est. Si elle a été d'un grand secours pour les automobilistes, le récent élargissement de la route, devenue à double sens à partir de Rizzi Amor et jusqu'au cap de garde, pose problème. Ce rond-point est la hantise des automobilistes obligés de l'emprunter pour se rendre vers les autres plages jusqu'au cap de garde. Névralgique, c'est vers lui que convergent tous les automobilistes et même les estivants à pied. L'implantation de l'ensemble Bel Azur, composé de locaux commerciaux, restaurants, cabarets, discothèques, n'arrange pas la situation. Et si à la Caroube d'autres commerces de la restauration ont ouvert, c'est plus loin que les soirées dansantes agrémentées de boissons sont organisées. Là où justement hôtels, discothèques et cabarets multiplient les opérations de charme à destination de la clientèle au grand dam des riverains. Ilots paisibles dans le brouhaha quotidien des plages, les hôtels Rym El Djamil (Belvédère) et Shems les bains (Vivier du cap) avec leurs chambres de bonne teneur et leurs piscines offrent une multitude de prestations de service que l'on trouve nulle part ailleurs.

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