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Le mariage en Algérie
amours et dettes !
Publié dans El Watan le 15 - 07 - 2004

Pour se marier, il suffit de se dire oui. Mais le coût de la vie et le poids des traditions rendent les choses un peu plus compliquées et surtout beaucoup plus chères.
Trousseau de maison, tenues traditionnelles, robe de mariée, coiffeuse et esthéticienne, sans évoquer l'organisation de la fête et tous les frais qu'elle engendre, de quoi s'endetter ! c'est d'ailleurs ce que font la plupart des futures mariées. Sabrina se marie dans moins d'un mois et pour elle, il faudrait dévaliser une banque pour pouvoir tout payer. « J'aurais pu m'acheter une petite voiture neuve avec tout ce que j'ai dépensé », dit-elle. Pourtant Sabrina n'a acheté que le strict minimum. En linge de maison (draps, nappes, serviettes de bains...), en achetant un élément de chaque, elle a dû débourser 25 millions de centimes. Mais là où la bourse en prend un coup, c'est dans l'élaboration des tenues traditionnelles. A la rue de La Lyre, appelée plus communément Zenqet l'aâraïs, certains coupons de tissu peuvent atteindre 20 000 DA le mètre. Souvent, ce sont les tissus pour les saris qui atteignent ce prix, or pour faire coudre un sari il en faut au moins six. Autres modes inconfortables pour les mariées en cette saison : les tekchitate ou caftans marocains.
Attention à l'arnaque !
A la rue de La Lyre, les prix varient entre 8000 et 40 000 DA. Mais certains commerçants n'hésitent pas à vendre des caftans à 200 000 DA. En réalité, il n'y a pas de différence majeure entre la marchandise proposée à 40 000 DA et celle vendue à 200 000 DA. Selon un commerçant installé à La Casbah, c'est une question d'impôts. Le caftan qu'on vend à La Casbah est forcément plus cher dans les grands centres commerciaux algérois. Mais le prix augmente également en fonction du prestige. Et ce qui apparaît le plus souvent, ces temps-ci, c'est le label « Mesq' ellil ». En effet, beaucoup de couturières et de coiffeuses, se servent de leur passage à l'émission pour faire flamber leurs prix. « Mesq ellil » est devenue une espèce de carte de visite qui justifie des tarifs parfois exorbitants. Mais l'arnaque n'a pas de limite quand il s'agit des mariées. Souvent, couturières et coiffeuses se servent de la vulnérabilité et du stress pour mieux les amadouer. « Ne jamais donner la vraie date du mariage à une couturière ! », lance la maman de Sabrina, qui avoue ne plus s'en sortir avec l'une d'entre elles. « Cela fait quatre mois que je lui est donné le tissu pour la robe berbère, et elle a fait un tier d'une manche ! » ajoute-t-elle. « Le pire, c'est que je lui ai dit que la fête était prévue pour la mi-juillet, et elle m'a appelée le 8 pour me dire qu'elle ne pouvait pas la finir, et qu'il fallait que je vienne récupérer le tissu ! » Dans cette histoire sûrement très commune, la couturière et la brodeuse se renvoient la balle en s'accusant mutuellement. Après insistance, la mère de la future mariée obtient le numéro de la brodeuse et découvre avec stupeur que la couturière avait menti. Elle prenait une marge de 28 000 DA au lieu de 13 000 DA pour une robe qui en vaut 3500. Mais les couturières n'ont pas l'exclusivité de l'arnaque. Certaines coiffeuses chiffrent des chignons à 7000 DA pour des mariées alors que le même chignon vaudra pour une autre personne 3000 DA. Sabrina a également appris à se méfier des boutiques sur les grandes artères de la capitale. Pour cause, les prix ne sont jamais affichés. Elle se souvient encore du caftan qui, pour elle, valait 40 000 DA, pour une autre jeune fille, venue après elle, 50 000 DA, et enfin, pour une vieille dame qui avait l'air moins fortunée 30 000 DA. Finalement Sabrina a compris pourquoi les prix ne sont pas affichés : « C'est toujours à la tête du client. »


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