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Béchar
Un mariage sur cinq s'achève par une rupture
Publié dans El Watan le 23 - 01 - 2005

Les chiffres fournis par les services de l'état civil de la commune de Béchar, en matière d'unions matrimoniales et de divorces, font état, au cours de l'année 2004, d'une nette progression des mariages et d'un recul significatif des divorces pour une population estimée à 160 000 habitants.
Durant l'année qui vient de s'achever, les services ont enregistré 1 487 unions conjugales alors qu'en 2003, ils ont inscrit sur leurs registres 1 272 mariages, soit une progression de 215 unions. En 2004, en matière de divorces, 274 séparations ont été prononcées contre 469 en 2003, soit 195 divorces de moins qu'en 2003. Malgré ce net recul, le taux des divorces demeure encore important car presque un mariage sur cinq s'achève par une rupture. Les chiffres sont à la fois révélateurs et alarmants sur l'institution du mariage et les conséquences sociales dramatiques en cas de divorce pour le devenir des enfants. Quelles sont les causes réelles de cette déchirure sociale ? Selon notre enquête, l'origine de la séparation conjugale est à imputer à trois ou quatre principaux facteurs, notamment l'évolution des mœurs de la société qui est elle même inséparable des transformations socio-économiques traversées par le pays au cours des dernières décennies. Et par conséquent, le statut du mariage et sa perception par les nouvelles générations restent assujettis aux aléas des mutations sociales et économiques. Celles-ci n'ont pas manqué de provoquer, sur leur passage, l'éclatement de la cellule familiale traditionnelle et favoriser l'émergence de rapports d'un type nouveau entre conjoints, fondés essentiellement sur une revendication égalitaire en droits et en devoirs.
Des expériences malheureuses
Selon notre enquête, pour les jeunes concernés par le mariage, la perspective d'habiter chez les beaux-parents est une idée qui apparaît aujourd'hui dépassée alors qu'il y a trois décennies, l'idée apparaissait encore acceptable. Mais, chez les jeunes d'aujourd'hui, la prise de conscience qui s'est opérée pour sauvegarder l'union conjugale fraîchement scellée passe inévitablement par le choix de fonder son propre foyer. Les quelques nouveaux mariés qui ont voulu tenter une expérience en choisissant d'habiter chez les beaux-parents, en bravant ainsi cette logique implacable, ne sont pas prêts d'oublier cette expérience malheureuse entraînant des dépenses colossales, fruit de plusieurs années d'économie. Selon les motifs dressés dans l'acte de divorce, il est indiqué que le premier obstacle sur lequel bute l'union conjugale demeure l'épineux problème du logement, principale revendication de la mariée. Mais, devant l'impossibilité (c'est souvent le cas) du mari à satisfaire cette exigence, c'est le divorce qui se profile à l'horizon. Donc, la crise de logement est le premier facteur participant non seulement à la désintégration du couple mais contribue pour une large part à l'endurcissement dans le célibat de nombreux « jeunes » ayant dépassé même la quarantaine. Et la persistance de ce phénomène largement perceptible tend à se prolonger au fur et à mesure que la crise du logement perdure. Le nombre de femmes et d'hommes dans cette tranche d'âge s'accroît en fonction de l'évolution de l'emploi et de l'habitat. Les éléments de jadis constituant les motifs de divorce (la dot par exemple) ne sont plus de mise. La dot n'est même plus, chez de nombreuses familles, contrairement à un passé récent, un élément constitutif des liens de mariage. C'est l'exigence du logement unique et du travail rémunéré de l'époux qui sont considérés comme garants de la pérennité de la vie conjugale. Selon notre enquête, la crise économique et la détérioration du pouvoir d'achat entraînent la séparation. Une conjoncture économique favorable participerait incontestablement à la stabilité de l'union conjugale. L'évolution des mœurs a généré une nouvelle situation chez les femmes célibataires. Plusieurs d'entre elles dont l'âge varie entre trente et quarante ans se disent prêtes à épouser des hommes déjà mariés, sous réserve que ces derniers puissent leur assurer un logement et une vie décente. Mais toutes proportions gardées, la polygamie tend à disparaître car les difficultés de la vie font que rares sont les personnes qui y songent. Même la violence physique exercée sur la femme, endurée silencieusement par celle-ci, par un mari impulsif et dominateur, ne compte plus à un certain degré au rang des motifs pouvant provoquer un divorce. Et la résignation de la femme battue ne peut s'expliquer que par le désir de sauvegarder son foyer et surtout ses enfants.


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