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«Ma source d'inspiration est la rue… »
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2007



– Pour ceux qui ne vous connaissent pas, Kaddour Frah n'est autre que l'auteur du texte de Chamaâ
(la bougie) immortalisée par Kamel Messaoudi…
– C'était un contexte un peu particulier. A cette époque-là, 1981-1983, j'étais au service national, dans un endroit lointain et féerique, à Aïn M'guel où j'étais très inspiré. C'est en 1982 que j'ai écrit le texte de la chanson Chamaâ ainsi que d'autres textes que le regretté Kamel Messaoudi a interprétés. J'ai signé des textes comme Lahbiba Mimti, Ya Nass. J'ai été coauteur de Kamel Messaoudi avec le titre Ana wa n'tia guitara, Sobri ya labnia…
– Comment vous êtes-vous rencontrés ?
– Les familles Messaoudi et Frah étaient des voisins. Nous avons fréquenté la même école. Nous étions des amis d'enfance. Nous nous sommes essayés à la chanson moderne. Nous étions très influencés par Rahal Zoubir, Turkish Blend…
– Et quand votre collaboration s'est-elle concrétisée ?
– C'est Kamel Messaoudi qui a «troqué» sa guitare sèche pour le mandole. Alors, Chamaâ est née et Saber El Kia qui fut son premier produit musical. Et ce, sans compter de chansons qui n'ont pas été éditées.
– Vous voulez dire qu'il existe des chansons inédites de Kamel Messaoudi…
– Ce sont des chansons datant de 1985. C'est l'éditeur qui «jouait» avec les dates de sortie de ces titres. A titre d'exemple, une chanson a été interprétée et enregistrée par Kamel Messaoudi en studio et n'a jamais été éditée. Il existe plusieurs chansons que Kamel Messaoudi n'a pas interprétées.
– Vous avez écrit pour de nombreux artistes…
– J'ai travaillé avec Radia Manel, Fella Ababsa, Naïma Dziria pour laquelle j'ai écrit une chanson intitulée Loukan dja yatkelem kalbi et qui a été reprise par Samir Toumi, Djaâfar Benyoucef, Tewfik Aoun. J'ai écrit aussi pour Kamel Kobi, le fils de Abderrahmane ; Farid Akkouche, un chanteur voulant persévérer dans le chaâbi ; Djamel Ziani…
– Vous êtes plus algérois assimi plutôt que chaâbi…
– Oui, absolument ! J'ai signé des chansons aussi dans le style hawzi pour Amir Aïssou
– Pourriez-vous écrire des textes pour d'autres univers musicaux…
– Oui, si c'est du wahrani à la Blaoui Houari, Ahmed Wahby, je suis d'accord. J'aime concevoir des chansons à texte durable et non pas celles «sandwich» (temporaires). J'ai eu l'honneur de côtoyer le regretté grand maître du chaâbi Mohamed El Badji. Il m'a donné un conseil : il ne faut pas mentir ! Ce n'est que plus tard que j'ai compris le sens de cette caution. N'écris pas un texte auquel tu ne crois pas.
– Le feeling…
– C'est cela !
– Là, vous venez de signer cinq titres sur le deuxième album Yadra du chanteur chaâbi El Hadi Tafzi…
– Oui, cinq titres sur six. J'y ai assuré pratiquement la production artistique sur cet album.
– C'est un album très acoustique (plusieurs guitares)…
– Je me suis démarqué de ce qui est traditionnel. Effectivement, il y a une touche très acoustique chaâbi-mandole, plusieurs guitares et des percussions. Il n'y a ni banjo ni violon. Avec un esprit «khaloui» (jovial).
– El Hadi Tafzi est un talent de chaâbi très prometteur jouant de la guitare gypsy à merveille et surtout ayant une voix à caractère…
– C'est un jeune chanteur de Khemis Miliana que j'ai voulu aider à se faire connaître. El Hadi Tafzi a beaucoup de valeurs artistiques.
Il marche sur les traces de Mohamed Kacemi, un excellent chanteur chaâbi originaire de Khemis Miliana et dont le répertoire est repris par des interprètes algérois. El Hadi Tafzi a le chaâbi dans le sang. Il est expressif.
– Quelle est votre source d'inspiration ?
– C'est la rue. J'aime écouter les gens. Il y a aussi mon côté autobiographique que je cache par pudeur.


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