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Les tonneaux et le bruit
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2008


La chute inexorable des cours de pétrole que rien ne semble en mesure d'empêcher a de quoi inquiéter une économie comme la nôtre. Passé sous la barre psychologique des 50 dollars ce week-end, le baril de brut ne fait pas pour autant de bruit chez nous ni n'emballe le débat économique. Tout se passe comme si, autant que pour la crise financière mondiale, l'Algérie n'est pas concernée, baignant dans une imperturbable béatitude. Pourtant, l'ex-chef de gouvernement et actuel Premier ministre himself avait prévu une «mahazala» (catastrophe) lors du congrès de son parti si jamais les prix du pétrole descendaient en dessous des 60 dollars. Que dire maintenant alors que notre cher or noir ne coûte pas cher et se négociait à moins de 50 dollars durant le week end ? Les pouvoirs publics ont le devoir de dire la vérité au peuple sur les risques possibles encourus par notre économie dans le tourbillon de la dépréciation, voire dépression, des cours du brut. Ceci d'autant plus que le pétrole demeure et pour longtemps encore la sève nourricière d'une économie rentière totalement tournée vers l'import. Il est également opportun de s'interroger sur le sort des grands projets d'équipements publics lancés à coups de milliards de dollars, dans un contexte marqué, désormais par l'amenuisement des recettes des hydrocarbures ? Le conseiller du Président, Abdelatif Benachenhou, s'est d'ailleurs demandé, à juste titre, s'il n'était pas judicieux de revoir le plan national d'investissement de sorte à élaguer les projets qui peuvent attendre le temps que la tempête des marchés pétroliers passe. La conjoncture est, de l'avis de beaucoup d'experts, trop périlleuse en ce sens que personne ne sait comment ni quand cette tendance baissière des cours du brut s'arrêterait. L'équation se complique un peu plus du fait que l'on assiste à une récession économique structurelle qui, comme un effet domino, contamine tous les pays du G8. Il est clair que dans un climat économique mondial aussi déprimé qu'incertain, la demande de notre pétrole va en se raréfiant. Les cascades de faillites des grandes banques et entreprises et les coupes sombres dans les effectifs des géants de l'automobile sont des indices qui n'augurent rien de bon, pour eux et pour nous. L'OPEP, qui s'apprête à tenir son conclave le mois prochain à Oran pour donner un coup de fouet aux cours du pétrole, risque de surprendre à tenter de limiter les dégâts. Des gros bras comme l'Arabie Saoudite et le Koweït qui servent de tubes digestifs énergétiques aux grandes puissances, notamment les USA, pourraient tempérer les ardeurs algériennes de baisser drastiquement leurs productions pour soutenir les prix. Leur souci de réanimer l'économie de l'Oncle Sam avec un baril bon marché est certainement plus important que la solidarité avec les «frères» arabes de l'OPEP. C'est pourquoi un débat national sur cette crise ne serait pas forcément un bruit pour rien.

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