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Des travaux de réhabilitation remis en cause
Rue Arbadji Abderrahmane
Publié dans El Watan le 16 - 02 - 2005

Des locataires de l'immeuble 1, rue Arbadji Abderrahmane remettent en cause les travaux de réhabilitation de la bâtisse et la manière dont ils sont effectués.
Expertisé par le CTC, après le séisme du 21 mai 2003, l'immeuble en question est classé orange 3. A cet effet, l'OPGI de Bir Mourad Raïs (maître d'ouvrage) a engagé un bureau d'études pour arrêter la nature des travaux à y effectuer et assurer leur suivi, à entendre des locataires rencontrés sur les lieux. Les travaux débutent fin 2003. Les deux premières entreprises engagéee successivement pour réaliser ces travaux ont entamé l'opération de démolition et des réfections au niveau des appartements, « ayant peut-être trouvé abri auprès de leurs proches. Car le président de l'APC de La Casbah refuse de nous assurer un abri provisoire », relèvent les mêmes interlocuteurs. Un an plus tard, une troisième entreprise est engagée pour activer les travaux, les deux premières ayant fini par abandonner cette opération de réhabilitation. « Si les travaux avancent d'une manière acceptable, reste que le bureau d'études avait omis d'exiger l'approbation par le CTC relative à tout détail d'ancrage d'acier de la nouvelle construction à l'ancienne, tout type d'adjuvants ou matériau nouveau introduit dans la construction et à tout plan génie civil », explique une locataire, ingénieur en génie civil. Dans le cas de l'appartement situé au niveau de la terrasse, occupé par cette locataire, il est constaté « la réalisation des poteaux en béton armé de 30x30 cm dont les armatures sont liées directement à deux barres posées horizontalement sur l'artère et coulées par une chape de 15 cm. Cette technique n'est pas tolérée dans la construction, vu le danger que présentent les poteaux cisaillés à la base », ajoute la même voix. Devant cette situation « grave, une doléance est déposée au niveau du CTC de Scala et une demande de contrôle est transmise à l'OPGI de Bir Mourad Raïs. Aucune suite n'a été donnée en conséquence. Entre temps, l'entreprise active les travaux et suivant les instructions du bureau d'études, lequel agit seul. Un des responsables au CTC m'a confirmé que les travaux ne sont pas effectués dans les normes, un rapport est transmis en conséquence à l'OPGI », indique-t-elle. Rencontré sur les lieux, l'entrepreneur chargé de poursuivre l'opération relève avoir repris le chantier il y a vingt jours. « Nous travaillons selon les instructions du bureau d'études. Ce dernier nous a remis un croquis de l'immeuble », signifie-t-il. Au niveau des appartements visités aux troisième et quatrième étages, rien n'est entamé jusque-là en matière de réfection. En attendant le commencement de l'opération, les plafonds continuent à s'effriter et les planchers à s'effondrer. Les paliers et les escaliers sont impraticables, d'autant qu'ils sont en partie démolis, ainsi que les rampes. Contacté à ce sujet, le président de l'APC de La Casbah précise que l'APC n'est pas concernée par des travaux de cette nature, lesquels relèvent de l'OPGI. Cela dit, « nous sommes observateurs dans cette opération. Nous enregistrons les doléances des citoyens. Une fois les travaux terminés, nous ferons notre devoir. Il consiste à défendre les intérêts des citoyens ». Contactée à son tour, la responsable du bureau d'études concerné relève qu'au niveau de l'immeuble en question, il est « très difficile de travailler, vu l'état lamentable d'une cage d'escalier. D'où le problème à faire accéder à la terrasse les poutrelles de 6 m de longueur. Ce qui nous a contraints à démolir la niche. Nous avons résilié le contrat la première entreprise engagée dans les travaux de réfection confiés ensuite à deux autres entreprises. Il faut relever aussi que les pouvoirs publics ont recommandé des travaux de confortement et non de réhabilitation. Il s'est posé ensuite le problème de paiement de toutes les entreprises engagées à La Casbah et Bab El Oued pour ce genre d'opération par l'OPGI de Bir Mourad Raïs. Problème aujourd'hui réglé. Si un entrepreneur ne fait pas son travail correctement, il n'est pas payé ». En parallèle, la même voie relève que son bureau d'études a ouvert un « bureau de doléances » au 84, rue Hahad Abderrezak à Bab J'did au profit des citoyens. A propos du logement situé au niveau de la terrasse, elle rappelle que l'état de dégradation qui le caractérise a nécessité l'évacuation de son locataire, la démolition de l'extension, pour ensuite entamer sa reconstruction. Et cela en effectuant le coulage d'un raidisseur horizontal à même le mur porteur et des raidisseurs verticaux en béton armé. Comme « sont construites des parois extérieures en double cloison sur raidisseur horizontal ». En ce qui concerne les doléances de la locataire de cet appartement portant sur la nécessité d'effectuer « l'encrage des armatures de poteaux sur mur porteur en pierre (garde-corps) et l'accroissement de la section et du nombre de barres des poteaux et longines », la même responsable souligne que cela n'est pas possible. Car « le forage pour l'ancrage des armatures sur le garde-corps en pierre risque l'élargissement des fissures déjà existantes dans le mur porteur sous-adjacent. Aussi, l'augmentation des sections des raidisseurs et le renforcement du nombre de barres d'acier ne sont pas justifiés, d'une part, l'ouvrage n'est ni poteaux ni poutres et ne répondant pas aux normes d'une nouvelle construction en maçonnerie drainée. Et ne fait ainsi qu'aggraver les surcharges déjà subies par la surélévation des quatre logements. D'autre part, les sections et les armatures, dans l'état où elles sont aujourd'hui, répondent aux normes parasismiques ». Nous avons tenté en vain de recueillir les avis de l'OPGI de Bir Mourad Raïs et du CTC (Scala).

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