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La feuille de route face au plan Sharon
Territoires palestiniens
Publié dans El Watan le 21 - 02 - 2005

Nouveaux signaux positifs au Proche-Orient avec le retour en Cisjordanie de 16 Palestiniens exilés en 2003 par Israël ou encore les assurances données samedi par le Premier ministre israélien dans la presse égyptienne à propos du mur de séparation en soulignant que cette barrière ne constitue pas la frontière avec Israël.
Ce sont peut-être les éléments sérieux de ces derniers jours après le sommet palestino-israélien de Charm El Cheikh, puisque la décision hier du cabinet israélien d'approuver le plan de retrait de la bande de Ghaza n'a rien d'historique. C'est bien au contraire une mystification, car ce n'est en rien un processus de paix tel qu'il est élaboré ou négocié et qui prévoit dans toutes ses clauses la création d'un Etat palestinien. Le gouvernement israélien, toujours à la recherche de coups médiatiques, entendait donc lui donner un maximum de solennité avec au passage des coups de gueule et une opposition. Il a donc fini par approuver le retrait de la bande de Ghaza et l'évacuation des colonies installées dans cette région après plus de 37 ans d'occupation. L'opération concerne 8000 colons installés dans cette région ainsi que ceux de quatre implantations du nord de la Cisjordanie. « L'évacuation des implantations de la bande de Ghaza et de Samarie (nord de la Cisjordanie) est vitale pour l'avenir de l'Etat d'Israël », a proclamé M. Sharon à l'ouverture du Conseil des ministres. Une fois le vote acquis, M. Sharon et le ministre de la Défense, Shaoul Mofaz, pourront signer des ordres déterminant les zones à évacuer ainsi que les dates d'évacuation des colonies. « Ce vote va marquer le début du compte à rebours pour le retrait qui pourra débuter sur le terrain dans cinq mois, c'est-à-dire à partir du 20 juillet », a affirmé un proche de M. Sharon. Le conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazouz a imposé un délai minimum de cinq mois entre l'annonce de l'évacuation et son application afin de permettre aux colons de s'y préparer. Le démantèlement aura lieu en quatre étapes. Le gouvernement devra se réunir et voter afin de pouvoir passer à la phase suivante. « Toute l'opération sera achevée à la fin de l'année », a ajouté ce responsable sans être en mesure d'être plus précis. Et après, dira-t-on avec une certaine lassitude, puisque le gouvernement israélien présente ce retrait comme une incroyable concession pour certainement en revendiquer d'autres aux Palestiniens, avec la complaisance sinon une franche complicité d'une bonne partie de l'opinion internationale, pressée d'accepter l'opération comme telle et de participer aux pressions qui s'exercent sur les Palestiniens, lesquels, en ce qui les concerne, sont totalement oubliés en termes de satisfaction de leurs droits nationaux.« Le gouvernement va aussi voter sur le tracé de la clôture qui répond aux besoins de sécurité d'Israël ainsi qu'aux décisions de la Cour suprême » israélienne, a également annoncé M. Sharon. Le tracé modifié de la barrière de séparation que le cabinet doit approuver « mord » moins sur les territoires palestiniens que le précédent. Il englobe environ 7% de la Cisjordanie occupée contre 16% pour le tracé initial, tout en incluant les plus importantes implantations où vivent la grande majorité des quelque 240 000 colons israéliens. Et là justement, et sur la base de son plan qu'il avait présenté en avril 2004 au président américain George Bush qui lui a apporté son soutien, Ariel Sharon entend arracher par la force de nouveaux territoires palestiniens. Ce que lui appelle, sans la moindre pudeur, une forme de compensation territoriale après le retrait israélien de Ghaza. Pourtant, Ghaza et la Cisjordanie sont des territoires palestiniens sous occupation israélienne, comme le stipule très clairement la résolution 242 du Conseil de sécurité adoptée en 1967. La Cour internationale de justice (CIJ) a réclamé le 9 juillet 2004 le démantèlement de cette barrière et l'Assemblée générale de l'Onu a voté le 20 juillet à une majorité écrasante une résolution exigeant qu'Israël respecte cet avis. Mais Israël a poursuivi les travaux qui devraient s'achever à la fin de l'année. Sur le terrain, 16 Palestiniens de Cisjordanie expulsés par Israël vers la bande de Ghaza depuis 2003 ont été autorisés hier à rentrer chez eux, selon l'armée israélienne. Cela vient s'ajouter à toutes les mesures supposées constituer une politique d'allégement des restrictions imposées à la population palestinienne depuis l'élection en janvier de Mahmoud Abbas à la présidence de l'Autorité palestinienne et de la proclamation de la fin des violences par M. Abbas et le Premier ministre israélien Ariel Sharon lors du sommet de Charm El Cheikh en Egypte, le 8 février. C'est un pas et rien d'autre pour les Palestiniens opposés à des mesures unilatérales, comme en ce qui concerne les listes de prisonniers palestiniens dont la libération a été décidée. C'est Israël qui choisit de libérer qui il veut. Les Palestiniens attendent la reprise des négociations car, pour eux, ces mesures ne constituent pas un processus de paix. Elles y contribuent tout au plus.

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