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Des étudiants bloquent l'institut d'électronique
Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediène (USTHB)
Publié dans El Watan le 07 - 11 - 2009

Le département des sciences électroniques de l'université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB) est fermé, depuis mercredi, par une quarantaine d'étudiants de cette branche.
Ce blocage fait suite à un mouvement de contestation qui perdure depuis plusieurs semaines et qui a trait à l'accès au cycle mastère dans les différentes spécialisations électroniques. Barricadés dans l'enceinte des locaux, empêchant les étudiants ou les professeurs d'y pénétrer, ces étudiants affirment ne « plus avoir aucun autre recours » pour se faire entendre. Le litige remonte au mois d'octobre dernier, lorsque ces licenciés eurent pris connaissance de la liste des admis en mastère. « A l'origine, et officiellement, il n'y avait aucun critère pour y accéder. Juste d'avoir fini son premier cycle et dûment rempli sa fiche de vœux », racontent, exaspérés, quelques-uns d'entre eux. Seulement, le nombre des noms affichés n'excède pas les 200, laissant sur le carreau plus d'une centaine d'inscrits. « Nous avons demandé des explications aux responsables et l'on nous a répondu que le mode de sélection s'effectuait non pas selon un mode méritoire, mais selon le nombre de places pédagogiques dans chaque section », relatent-ils. Et de poursuivre : « Ensuite, ils nous ont dit que la priorité a été donnée aux étudiants qui avaient commencé leurs études suivant le système LMD. De même, ils arguent que certains d'entre nous ont redoublé, mais c'était avant de basculer en LMD. » Soit. Suite au grabuge provoqué par les jeunes gens, le rectorat décide de réviser la liste. « Près de 90 étudiants ont été admis, mais ces attributions ne suivaient ni logique ni critère bien défini », déplorent-ils.
Les recalés se verront ainsi proposer de suivre le cursus dans une autre université. Le conseiller du recteur de l'USTHB, M. Bouatta, affirme avoir proposé « cinq autres centres. Boumerdès, Laghouat, Tizi Ouzou, Médéa et Béjaïa. La seule alternative acceptée par ces personnes, qui au demeurant ne sont plus des étudiants de l'USTHB, est l'université de Boumerdès. Nous leur avons même fait établir des lettres de recommandation nominatives ». Pourtant, et malgré ces missives, le rectorat de Boumerdès refuse de les y intégrer. Pourquoi ? « Lorsqu'ils s'y sont présentés, ils ont été insolents avec eux, et provoqué tout un remue-ménage », répond M. Bouatta. « Faux ! Archifaux ! », répondent indignés les jeunes gens. Ils avancent, pour leur part, une tout autre explication. « La première fois, des représentants ont été reçus, et, affables et compréhensifs, ils ont promis de nous aider », disent-ils. Toutefois, après s'être renseignés, il s'avère que les sections de Boumerdès sont plus chargées que celles de l'USTHB. Le rectorat répond même à la délégation estudiantine que « nous ne sommes pas le bouche-trou de Bab Ezzouar. Ici, les classes comptent plus de 40 étudiants, tandis que chez vous, ils ne sont qu'une vingtaine ». Face au refus du rectorat de l'USTHB d'honorer leurs engagements, ils se présentent une fois de plus à Boumerdès. « C'est un agent de sécurité qui a transmis notre lettre de doléances. La réponse inscrite est pour le moins originale "désolée, pas de place" », se défendent-ils. « Comment osent-ils dire qu'ils n'y a plus de place, alors qu'on a vu des étudiants faire passer leur dossier et être inscrits par piston », avancent les étudiants. Depuis, ils ont beau frapper à toutes les portes, rien n'y fait. Et le temps ne joue pas en leur faveur. « De toute façon, ils le font exprès. Ils cherchent à gagner du temps. Ils inventent de nouvelles conditions d'accès, nous demandent de voir telle ou telle personne, qui nous renvoie, évidemment, vers un tiers. Ensuite, ils diront tous que c'est trop tard ! », s'insurgent-ils. Un employé de l'USTHB, compatissant avec « ces pauvres étudiants », estime que ces refus et autres atermoiements sont dus « au peu de poids que le recteur et son staff, installés depuis pas longtemps, ont et du peu de considération que les autres rectorats ont à leur égard. Ils disent qu'ils sont d'ores et déjà surchargés avec 300 étudiants. 40 de plus ne changeraient rien à la donne ! » Les contestataires, quant à eux, « n'ont rien à perdre, et comptent maintenir le blocus tant qu'une solution n'est pas trouvée ». « Si nous avions demandé des logements en cassant, ils nous auraient écoutés. Nous ne demandons qu'à étudier… »


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