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Abdelhafid Milat. Coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur : CNES Le milieu universitaire baigne dans un climat délétère
Publié dans El Watan le 02 - 01 - 2019

Comment évaluez-vous l'année universitaire 2018 et à quoi vous attendez-vous durant cette nouvelle année en tant que représentant syndical des enseignants ?
En tant que coordinateur national du CNES, j'estime que l'année 2018 était très moyenne en résultats et peu convaincante pour les différentes composantes qui constituent l'université algérienne (enseignants, étudiants, personnel administratif, etc.) Durant cette année, plusieurs décisions émanant de la tutelle ont créé un climat délétère dans le milieu universitaire et ont provoqué le désarroi des enseignants. On peut citer, à titre d'exemple, la suppression des départements de sciences politiques dans certaines universités et la fermeture de plusieurs laboratoires de recherche.
Cependant, aucune décision relevant de l'amélioration du statut de l'enseignant n'a été prise par la tutelle. Le CNES a relevé aussi la montée en force des dépassements et de l'abus de pouvoir de certains recteurs et doyens envers les enseignants. Les droits des enseignants ont été bafoués en permanence et la violation de la liberté syndicale par la tutelle a fait rage.
Ceci a entraîné une série de protestations des enseignants, qui ont crié leur indignation devant le sort qui leur était réservé par certains responsables au niveau de plusieurs universités, comme Laghouat, Chlef, Khenchela, Mila et Oran.
L'année universitaire 2018 a connu aussi l'adoption par notre bureau du CNES l'initiative de réunification de ses rangs. Une commission présidée par le docteur Hichem Ramoul de l'université de Khenchela a été choisie pour mener les négociations avec l'autre camp présidé par son homologue, le docteur Larbi Bensmaïl, de l'université de Béchar.
Malgré les déclarations irresponsables de certains, qui avaient pour seul but de faire échouer le processus de réunification, une première rencontre a eu lieu et les membres des deux commissions ont réussi à trouver un terrain d'entente. Pour l'année 2019, le CNES appréhende fortement le comportement aléatoire de la tutelle dans sa gestion des universités et sa politique de redressement de la pédagogie et de la recherche scientifique.
Notre syndicat s'attend à ce que nos sections locales soient plus fortes pour pouvoir aller au bout de notre programme triennal. Une seconde rencontre va être programmée par les commissions de réunification du CNES pour mettre au point les mécanismes adéquats, afin de mener à bien la préparation d'un congrès fédérateur.
Comment se présente actuellement la situation socioprofessionnelle des enseignants et quel impact a-t-elle sur les étudiants ?
La situation socioprofessionnelle de l'enseignant universitaire est très instable. Souvent, il n'y a pas d'adéquation avec l'effort fourni, le pouvoir d'achat et la gestion des universités par la tutelle. La situation de l'enseignant n'a pas changé d'un iota durant ces 10 ans, suite à l'absence d'un vrai projet national qui prendrait en compte à la fois les besoins financiers et les besoins pédagogiques et logistiques lui permettant de produire plus, tant sur le plan pédagogique que sur le plan de la recherche. Cette instabilité va se répercuter directement sur la qualité des enseignements et de l'encadrement des étudiants. Leur formation sera incomplète, en raison du manque de moyens logistiques et de recherche mis à disposition des enseignants.
Le ministère de tutelle compte introduire des réformes sur certaines spécialités pour les adapter à la demande du marché du travail et à la conjoncture économique actuelle. Que pense le CNES de ce projet de réforme ?
Malgré la proposition d'introduire et d'adapter des spécialités au marché du travail et à la conjoncture économique actuelle soit venue tardivement, le CNES préconise cette réforme à condition qu'une étude soit entamée au préalable, en concertation avec le partenaire social et les services concernés, tels que la Fonction publique, pour éviter toute ambiguïté lors de la délivrance des diplômes.
Le ministère de tutelle ne reconnaît toujours pas le CNES comme partenaire social. Que comptez-vous faire pour résoudre ce problème ?
Le ministre de la tutelle a choisi d'exclure le CNES et de ne pas le reconnaître, malgré que ce soit le seul syndicat agréé du secteur. Nous considérons que cet acte est irresponsable, car il n'a pas le droit de porter un jugement de cette ampleur sur le CNES et son activité, et ceci vient du fait que seul le ministère du Travail et les organes de la justice peuvent décider du sort de notre syndicat. En outre, il a dénigré toutes les protestations des enseignants dans les différentes universités, sous prétexte qu'elles sont sous la coupe du CNES. En faisant ainsi, il n'a pas écouté la détresse des enseignants qui subissent des injustices réelles tous les jours et les a pénalisés, à cause par leur appartenance.
Quels sont vos souhaits pour l'année 2019 ?
Nos souhaits pour l'année 2019 sont :
Etablir un partenariat efficace entre le CNES et la tutelle qui va représenter la condition sine qua non à la réussite d'un projet prometteur pour l'université algérienne.
L'élaboration de nouvelles propositions concernant l'amélioration des conditions de vie de l'enseignant et de son statut particulier.
La tutelle doit pousser l'étude et aller sur le terrain avant de prendre des décisions sur un projet, au lieu se contenter de quelques informations et extrapoler massivement par la suite.


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