L'entreprise de gestion de la zone industrielle d'Arzew (EGZA) a alloué une somme estimée de dérisoire par les propriétaires. Les terres ne sont pas exploitées depuis deux décennies. Une dizaine de propriétaires de terrains, des héritiers en grande majorité de la commune de Bethioua (Oran), expropriés en 1973 par la Sonatrach pour la construction du Complexe de liquéfaction de Gaz naturel (GNL) a rejeté les indemnités proposées. Une délégation de ces héritiers a rendu visite à la rédaction locale du journal pour faire part de leurs doléances sachant qu'en 1992, en guise d'indemnités, l'Entreprise de Gestion de la Zone Industrielle d'Arzew (EGZA) leur a alloué une somme estimée dérisoire et ne tenant même pas compte du préjudice causé à l'encontre de ces propriétaires en raison de la non exploitation de leur superficie agricole de dix hectares durant ces deux dernières décennies. Les héritiers, qui, malgré plusieurs démarches entreprises depuis 1992 sont restées lettres mortes, ont décidé de se référer à la justice en portant leur cas devant le tribunal d'Arzew qui doit rendre un jugement le 14 février prochain. Ils ont comme seul souhait, face à leurs besoins financiers pour faire vivre leur famille, que leurs terres soient évaluées à leur juste valeur. Ils ont déclaré que l'entreprise doit revoir ce problème avec une mise à jour de ces indemnisations qui sont appliquées dans le cadre des expropriations pour la construction des projets d'utilité publique. Ils suggèrent qu'elles soient alignées sur les indemnisations pratiquées par la Sonelgaz sans porter l'affaire devant la justice.
