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La population livrée à la pauvreté
Oum El Bouaghi
Publié dans El Watan le 14 - 03 - 2005

Même si officiellement le chômage a régressé de quelques crans, il n'en reste pas moins que la pauvreté a gagné une grande partie des ménages, surtout ceux vivant dans les zones rurales.
En 2003, le taux de chômage était estimé à 29,56%, alors qu'en 2004, il a connu une baisse sensible, en se stabilisant à 25,62%. Ce qui a le plus contribué à la diminution du chômage, c'est le rendement de la terre, notamment dans le domaine céréalier. Au cours des deux dernières années, grâce à une pluviométrie généreuse, le secteur agricole a connu un regain d'activité. Néanmoins, pour amorcer un développement durable, il faut relancer l'économie, et cela ne peut se faire sans la mise en marche de l'appareil productif. Au cours d'une réunion, à laquelle ont été conviés les gens de la presse, et qui a eu lieu au siège de la wilaya, plusieurs points ont été débattus. Le DATP, Djamel Nouara, a expliqué que s'il y a encore des lacunes et des retards, c'est à cause de la situation qui a prévalu au cours de la décennie noire. Cette même situation a empêché le développement de la région. En 1974, quand Oum El Bouaghi accédait au rang de wilaya, les responsables du pays tablaient sur la création d'une ville ultramoderne. Le directeur de la planification a communiqué à l'assistance les budgets alloués à Oum El Bouaghi entre 1974 et 1997. Ceux-ci avaient atteint les 3500 milliards de centimes. Tout cet argent a servi à édifier les infrastructures de base, car la ville en était dépourvue. Il fallait mettre les bouchées doubles pour engager la jeune wilaya sur la voie du développement. Pendant les premières années de son accession au grade de chef-lieu, la région a bénéficié d'un apport considérable en projets de toutes sortes. L'argent injecté par l'Etat a servi à financer des centaines de projets. Tout comme l'on a assisté à l'installation d'investisseurs privés pour accaparer certains créneaux, tels ceux relatifs à la construction, au commerce et au transport. En 2003, on a recensé 441 opérateurs dans le transport routier de voyageurs. Le nombre de licences taxi exploitées a atteint 641 réparties entre 86 lignes. Si le transport des voyageurs a connu un tel essor, c'est parce que le nombre de travailleurs et de fonctionnaires qui se déplacent vers le chef-lieu s'est accru avec notamment la création de dizaines d'administrations et services, lesquels emploient plusieurs centaines de personnes. Les grands centres urbains ont connu une évolution notable en matière d'habitat, telles les villes d'Aïn M'lila, de Aïn Fakroun, de Aïn Beïda, de Meskiana et spécialement d'Oum El Bouaghi, laquelle a eu la part du lion. Le centre universitaire qui compte aujourd'hui plus de 8000 étudiants est encadré par 116 professeurs et emploie 277 travailleurs (statistiques 2003). Avec l'ouverture d'un nouveau pôle à Aïn Beïda avec 300 étudiants, le centre Larbi Ben M'hidi est sur le point d'accéder au grade d'université. Pour son développement, il lui a été octroyé une enveloppe représentant 10 % du budget de l'Etat, au titre de l'année en cours. Cela étant, la wilaya d'Oum El Bouaghi se caractérise par un taux de dispersion de la population le plus élevé au niveau national. Cette dispersion de la population est, selon un responsable de la wilaya, très coûteuse et très difficile à gérer. Un exemple : quand les pouvoirs publics programment l'électrification d'un hameau, ils butent sur le problème que pose cette même dispersion. Et il est d'autant plus difficile de faire bénéficier tous les douars de l'énergie électrique. Même problème pour la construction des routes quand les douars ne sont pas sur la même trajectoire. Certes, il faut reconnaître que la création de la wilaya d'Oum El Bouaghi a généré plusieurs milliers d'emplois, mais a connu un certain recul durant la dernière décennie, avec notamment la dissolution de plusieurs entreprises et le dégraissement des effectifs des usines, telles la filature d'Aïn Béïda et l'étalex de Meskiana. Le secteur industriel reste à la traîne, n'employant que 7,49% de la population en âge de travailler. C'est dire que l'investissement dans le secteur industriel n'a pas évolué d'un iota depuis une décennie. C'est maintenant seulement que l'on assiste à une timide percée de la part d'industriels privés. Encore faut-il dire que ces derniers n'emploient que des effectifs réduits de travailleurs (semoulerie, limonaderie, sacherie, unités de carrelage...). Beaucoup de créneaux restent à investir à l'instar de l'agroalimentaire et de la conserverie. En tous les cas, si Oum El Bouaghi et à un degré moindre Aïn M'lila, Aïn Beïda, Aïn Fakroun ont évolué dans certains secteurs (commerces, services...), il n'en est pas de même pour certaines autres villes, comme Sigus, Souk Naâmane, Ksar Sbahi, Dhalaâ, lesquelles villes subissent encore les effets ravageurs de la pauvreté et du chômage. Exode rural, pauvreté et chômage ont généré moult problèmes qui retardent en quelque sorte le décollage économiquement et socialement de la wilaya.Ce qui a fait dire à un responsable : « Sans une réelle relance économique, on ne peut prétendre à un développement durable. » Tous les ingrédiens existent pour faire démarrer la machine et amorcer ce développement durable auquel tous aspirent.

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