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Aucune remise en cause et aucune culpabilité…
Publié dans El Watan le 01 - 07 - 2017

Professeur en psychiatrie et expert auprès des tribunaux depuis 1970, Farid Kacha a publié, il y a quelques mois, un livre assez intéressant sur le cas du lieutenant Lembarek Boumaarafi, auteur de l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, un 29 juin 1992. Sous le titre L'assassin d'un Président, psychiatrie et justice, le psychiatre tente de mener le lecteur jusqu'à l'intimité profonde de Boumaarafi où, selon lui, se situe la source du drame.
Il commence par expliquer que l'écriture de ce livre est pour lui un devoir, un témoignage à la mémoire d'un Président pour lequel il voue «beaucoup de respect» et le temps dont il disposait lui a permis de partager quelques réflexions sur l'expertise psychiatrique de son assassin. «C'est donc le glissement de l'intérêt politique du drame vers l'intimité de l'acte du régicide que je propose au lecteur.
Ce recentrage sur la psychopathologie du passage à l'acte me permettra de me limier strictement à mon rôle de psychiatre expert», écrit l'auteur en avant-propos de cet ouvrage de plus de 230 pages, édité par Thala Edition. Il prépare le lecteur à «une grande frustration» car, dit-il, «la plupart sont en attente d'événements inédits, de scoops sensationnels en mesure de justifier les rumeurs les plus incroyables. Pourtant, c'est bien plus dans l'étude de l'extraordinaire complexité des comportements humains que se trouvent le sensationnel, l'authentique et certainement une grande partie de la vérité.
L'éclairage de la vérité psychologique qui a conduit le régicide (Ndlr : terme désignant l'assassin d'un président) à la réalisation de son acte ne peut être véritablement partagé qu'à condition que le lecteur prenne un peu de son temps pour lire les bases nécessaires à sa compréhension, d'où mon désir de chercher à le familiariser dès le premier chapitre avec des termes et des concepts indispensables à la navigation entre les dédales de la pensée humaine.
Cela me permettra également d'aborder les rapports entre pensée, violence et responsabilité pénale et d'ouvrir ainsi quelques pistes autour de la problématique psychiatrie et justice.» Après une telle introduction, le psychiatre emmène le lecteur sur le terrain académique lui expliquant les notions de la santé mentale et de la psychiatrie avant de rentrer dans le vif du sujet, le cas Boumaarafi en l'occurrence, sous le chapitre des expertises médico-légales.
Il revient sur sa première rencontre avec ce dernier, au mois de juillet 1992, dans le cadre de la commission d'enquête sur l'assassinat du président Boudiaf, que présidait Ahmed Bouchaïb, membre du bureau politique du FLN, et composée de Me Kamel Rezzak Bara, président de l'Observatoire des droits de l'homme, feu Me Fathallah, notaire, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme, Me Mabrouk Belhocine, ancien bâtonnier, Me M'hamed Ferhat du barreau d'Oran, et Allel Thaalibi, membre de l'Observatoire des droits de l'homme et se demande si le contexte dans lequel son expertise, aux côtés de son confrère, le Tunisien Driss Moussaoui, a été réalisée n'avait pas été influencé par le contexte de violence qui régnait à l'époque.
Raison pour laquelle il a demandé, en 2004, l'autorisation de revoir Boumaarafi pour un examen clinique à la recherche d'une évolution délirante parce que, souligne-t-il, «on assiste souvent à des décompensations délirantes lors des incarcérations, surtout lorsque celles-ci sont suivies d'isolement strict.»
«Décidé à continuer son combat légalement comme les frères musulmans en égypte»
Pour le psychiatre, il est question «d'évaluer l'évolution des pulsions agressives dans un milieu isolé sans contact avec la réalité de l'extérieur.» Après avoir essuyé un premier refus, il reçoit en janvier 2008 l'autorisation de revoir Boumaarafi, 15 ans après sa première rencontre avec ce dernier qui «s'est déroulée dans de bonnes conditions dans un cabinet médical en présence de son gardien habituel». Le psychiatre rapporte : «gêné, méfiant, mais curieusement très intéressé, M. Boumaarafi demande, debout, l'objet de cette visite. Aucune réponse ne peut le satisfaire. Pourquoi maintenant et après plus de dix ans ?
Quelles sont les raisons précises ? Qui a donné l'autorisation ? Combien de temps après la demande de le rencontrer la réponse a-telle été donnée ? Est-ce que les responsables politiques de haut niveau ont été mis au courant ? Derrière cette excitation, il y a une intuition que sa sortie se prépare. Il n'a fait que son devoir pour aider le pays à sortir d'une impasse.
Des militaires désertaient chaque jour et les partis islamistes étaient persécutés. Il est en réalité le sauveur. La réconciliation doit également le concerner, lui le héros, le sauveur ; d'ailleurs, il s'étonne que lui qui n'a fait qu'une victime reste en prison alors que des criminels aux nombreux crimes ont été libérés. Nous recevons d'emblée une série de revendications qu'il juge, lui, légitimes, il ajoute que ses conditions sont inadmissibles, pas de contacts avec les autres détenus et surveillance permanente Je lui rappelle qu'il reçoit la presse, qu'il écoute la radio et qu'il a demandé des livres qui lui ont été achetés, qu'on lui fournit des cigarettes et une alimentation correcte, qu'il reçoit sa famille régulièrement, père, frère et sœur.
Mais tout ce qu'il lui a été offert est considéré comme un droit et non pas comme une faveur éventuelle : c'est un prisonnier exceptionnel, on lui doit une attention particulière. Il est d'ailleurs flatté par les journaux ou les émissions qui parlent de lui, quelle que soit la manière dont il est présenté. Il est resté informé de tous les événements politiques algériens et mondiaux qu'il analyse avec sa grille de lecture.
Il lit El Khabar, Echorouk et cherche activement d'éventuels articles le concernant et flattant son narcissisme…». Boumaarafi veut tout savoir et fait tout pour éviter les questions personnelles. «Il m'explique qu'il a besoin de discuter avec des personnes cultivées, instruites, car ni ses gardiens ni ses parents ne peuvent aborder avec lui les sujets économiques et politiques.
Il oriente la discussion vers des sujets qui l'intéressent et esquive toutes les questions concernant son enfance et son comportement. Il me dit que ‘‘le comportement d'un héros ne peut être le résultat de sa vie infantile mais d'une réflexion intelligente et mature''. Par contre, il est intarissable sur les désordres sociaux et politiques de tous les pays : Pakistan, Kenya, Egypte et bien sûr ce qui se passe chez nous. ‘‘La violence n'est nécessaire que lorsque les circonstances l'exigent.
Maintenant, il y a d'autres façons de militer : charité, aide sociale, alimentaire et vestimentaire aux déshérités et malheureux. Il faut reprendre le pouvoir par les urnes'', dit-il avec conviction». Pour le psychiatre, rien n'a changé dans le comportement de Boumaarafi : «Il est rigide, toujours à la recherche d'une société idéale. Il n'a aucun doute, aucune remise en cause, aucune culpabilité et les gouvernants sont toujours des dirigeants injustes.
Il est certain de sortir bientôt de prison. La réconciliation doit concerner tout le monde. Il est convaincu que ma visite est le prélude à sa sortie et me développe son désir de faire du social et d'éviter toute violence. Il me dit au passage qu'il va porter plainte contre mon collègue qui ‘‘après deux heures d'entretien prétend tout connaître de moi. Il a divulgué un secret professionnel et je vais d'ailleurs déposer plainte contre lui à l'ordre des médecins''.
Ceci pour me signifier qu'il est capable de se défendre contre ce que je pourrais dire ou écrire et qu'il peut avoir la maîtrise sur ce que je peux écrire et diffuser», écrit l'auteur précisant plus loin : «Au fur et à mesure que le temps passe, il (Boumaarafi) se détend, revient plusieurs fois sur les faits, exprime le désir de me revoir, comme après les entretiens lors de la première expertise, mais ajoute qu'il en doute à cause des difficultés que j'aurais à obtenir les autorisations nécessaires.
Remarque qu'il avait déjà faite en 1992 ; lancée comme un défi, cette remarque montre son besoin impérieux de parler et de communiquer…». Le professeur Kacha conclut : «M. Boumaarafi ne semble pas délirant, il reste inébranlable dans ses convictions, il est toujours décidé à continuer son combat pour changer le pays et pour défendre les déshérités, cette fois légalement comme l'ont fait les Frères musulmans en Egypte (…) Nous remarquons que le sujet n'a développé aucune autocritique, aucune remise en cause de son passage à l'acte.
L'idéal de justice et l'idéal religieux fonctionnent comme une idée fixe, à la limite du délire. Paradoxalement, le doute que le sujet aurait exprimé sur la légitimité de son passage à l'acte, le geste entrepris pour consulter un psychiatre et le souhait de disposer d'une fatwa sont plus en faveur d'une personnalité pathologique.» En résumé, selon le psychiatre, «après plusieurs années d'incarcération et d'isolement, les résultats de l'expertise réalisée au mois d'août 1992 restent valides».

«L'acte représentait la réalisation d'un désir, d'une passion…»
Pour mieux aborder la problématique de la responsabilité pénale, le professeur Kacha fait voyager le lecteur dans l'enfance de Boumaarafi, en rappelant le cas de Segawa (un Japonais, fils d'une famille bourgeoise, qui avait découpé une jeune étudiante en France au début des années 80'pour manger sa chaire par amour) très connu de la communauté des psychiatres pour «montrer la complexité des rapports entre psychiatrie et justice, et de là peuvent découler pour les experts des problèmes qui débordent la spécialité médicale et qui s'adressent à leur conscience».
Ainsi, selon Pr Kacha, «Boumaarafi et Segawa ont tous deux réalisé et préparé leur passage à l'acte. Ils étaient conscients du caractère transgressif de leur désir qu'ils avaient gardé secret. Ils ont pu, chaque fois que nécessaire, l'éviter lorsque les conditions n'étaient pas réunies. Ils sont restés un long moment en présence de leur victime qui ne représentait aucune menace pour eux. Ce n'étaient pas des folies passagères qui tranchaient avec leur personnalité. L'acte était pour chacun intégré à la personne et représentait la réalisation d'un désir, d'une passion». Pourtant, les deux personnages sont différents, explique le psychiatre.
Contrairement à Segawa, issu d'une famille riche qui l'a protégé de tous besoins, Boumaarafi est le dernier enfant d'une famille très pauvre qui a gardé, dès son très jeune âge, «une profonde amertume en raison de l'absence du père qui travaillait comme manœuvre à Marseille, la dépression de sa mère à laquelle il était profondément attaché, l'intervention violente, souvent injustifiée, de son frère aîné.
Le décès précoce de la mère à l'âge de 43 ans va bouleverser sa vie, profonde injustice ; il est suivi par son placement en internat dans une école des cadets à Koléa, très loin de son village natal de Meskiana. Il rêve alors d'une société où règnent l'amour, la solidarité et la justice et où la défense des malheureux est assurée. Lui qui a manqué désespérément de soutien, il va aider et soutenir comme un père tous les élèves contre les agressions des plus forts, contre la domination des enseignants (…).
Après une formation, il est versé dans une unité d'élite du Groupement d'intervention spéciale et se posent alors pour lui de nombreuses questions sur son rôle dans l'avènement d'une société parfaite où le triomphe de la justice est possible (…) Lentement se développe l'idée que les opprimés, les malheureux sont dans le camp des islamistes et que le pouvoir persécuteur est l'ennemi de l'islam (…) La réflexion sur son rôle pour modifier les choses l'inquiète, il décide de consulter un psychiatre privé mais ne supporte pas d'attendre. Un événement tragique va précipiter sa détermination à agir.
Lors d'un accrochage à Alger, un de ses camarades est tué. Il arrive sur les lieux et croise ses collègues qui transportent la dépouille. Il dévoile son corps pour un dernier adieu et décroche une grenade que son ami avait encore sur lui, qu'il gardera dans sa chambre en souvenir de son collègue.
Cet événement va marquer le destin de Boumaarafi, celui du pays et de son Président. Je ne veux pas mourir sous les balles des opprimés et des déshérités. Il va défendre farouchement son idéal de justice en arrêtant la persécution des opprimés dès que l'occasion se présentera. Il va réaliser ce que personne n'est capable de faire. Lorsqu'il est informé de son départ sur Annaba, il ne laisse aucune place au hasard».
«Je ne voulais pas être tué comme un chien par un collègue»
L'auteur revient sur les derniers gestes accomplis par Boumaarafi juste avant de s'envoler vers Annaba : «Il informe par courrier son ami intime pour que ce dernier réponde aux besoins de sa famille, prépare un document pour justifier son acte et expliquer au monde les raisons, et surtout le légitimer en précisant les références coraniques qui le rendent nécessaires, prend avec lui la grenade offensive subtilisé à son camarade décédé», mais aussi pendant l'acte d'assassinat : «Il inspecte les lieux, prend des photos avec ses camarades, choisit le poste d'observation le plus adapté à son action derrière les rideaux du théâtre à proximité de la cible et attend que le discours du président arrive à sa fin pour dégoupiller la grenade, la jette sous le siège du défunt, vide sur lui son chargeur, dépose son arme, puis quitte les lieux en courant vers le mur qui le sépare de la rue, l'enjambe, se dirige vers un immeuble, monte jusqu'à la terrasse pour vérifier s'il n'a pas été suivi, redescend, sonne à la porte d'un domicile au hasard et demande aux occupants après s'être présenté d'aller au commissariat demander à la police locale de venir, il se constitue prisonnier avec soulagement en disant, rappelle le psychiatre, ‘‘je ne voulais pas être tué comme un chien par un collègue'', avant d'avouer sans problème qu'il est l'assassin en précisant qu'il est le seul responsable de cette action.»
Pour l'auteur du livre, «le passage à l'acte a été réalisé peut-être impulsivement, mais sans aucun trouble de conscience. Il ne laisse aucun doute sur l'existence d'une attention et d'une concentration sans faille, d'un discernement total et d'une parfaite connaissance du caractère illicite de son acte».
Le psychiatre estime qu'il ne peut utiliser les interprétations de l'inconscient comme une réalité au même titre qu'un fait ou une action. Cependant, il répond affirmativement à la question de savoir «si on peut avoir une organisation pathologique de la personnalité et être de ce fait responsable de ses actes, il faut recourir à la notion de discernement au moment de l'acte délictueux.
Dans le cas Boumaarafi, le discernement nous semble conservé, d'où la décision de responsabilité. Voilà pourquoi ce régicide, malgré les troubles qu'il présente, a été déclaré responsable de ses actes. Et voilà la raison de ce témoignage. Sans le travail sur le profil psychologique du prévenu, impossible de comprendre le pourquoi du passage à l'acte, ce qui explique en grande partie les doutes de la population et les recherches pouvant expliquer le drame».


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