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Bidonville Djaballah : 437 familles dans l'attente d'un relogement
Publié dans El Watan le 13 - 04 - 2010

50% des habitants du quartier souffrent d'allergies, d'autres sont asthmatiques ou tuberculeux. Jusqu'à ce jour, la ville compte des dizaines de bidonvilles dont ceux de Fedj Errih et Djaballah qui abritent près de 1 700 familles.
Les 437 familles habitant le bidonville Djaballah, installées sur un terrain domanial, enclavé entre deux quartiers non moins importants que sont celui de Oued El Had et de Sakiet Sidi Youcef, ne sont pas près de sortir de leur cauchemar. L'histoire de cette cité commence à la fin des années 1950, lorsqu'une poignée de familles décidèrent de se fixer sur le site des berges de l'oued Sarkina. Ce groupe fera bien sûr des émules et en 1990, l'APC effectuera un premier recensement des familles venues chercher refuge à Djaballah. Cette liste aurait été, cependant, perdue, affirment les représentants du comité de quartier. Le cauchemar allait donc commencer pour ces familles qui étaient loin de se douter que le chemin qui allait les mener vers la reconnaissance de leur cité était semé d'embûches ». « Les responsables du secteur urbain de Ziadia n'ont rien fait pour régulariser notre situation malgré le recensement effectué en 1990 ; ce n'est qu'en 2003 que 437 familles ont été recensées pour un éventuel recasement », assurent les habitants de la cité. « Cela fait donc près de vingt ans, même beaucoup plus pour certains d'entre nous, nous dira le président du comité de quartier, M. C. Ghezal, que nous vivons toujours le même calvaire. Chaque fois que nous essuyons la moindre précipitation nos enfants ont du mal à se rendre à l'école. Ils doivent traverser un chemin boueux et tortueux, long d'une centaine de mètres pour pouvoir accéder à la route carrossable qui mène à leurs établissements scolaire ». Quant à l'électrification de la cité, elle ne s'est pas faite sans douleur. Les occupants du quartier, après avoir essuyé le refus des services de la Sonelgaz, iront se brancher chez les voisins de la périphérie moyennant une redevance mensuelle. Et cela durera jusqu'à 1995 où ils bénéficieront de la décision de raccordement au réseau électrique. Concernant l'alimentation en eau potable, des fontaines publiques ont été installées, mais la plupart des canalisations présentent des fuites. Les eaux usées, quant à elles, et en l'absence d'un réseau d'évacuation, se déversent dans l'oued Sarkina à proximité de la conduite d'AEP, d'où le risque permanent de cross-connexion. Notre interlocuteur nous dira, en outre, avec une pointe d'amertume : « 50% des habitants du quartier souffrent d'allergies. D'autres sont asthmatiques ou tuberculeux.
Les constructions que nous avons érigées ne nous épargnent ni en hiver, car elles sont trop froides, ni en été où elles sont infernales sans parler des essaims de mouches et de moustiques qui nous assaillent à longueur d'année. Jamais les camions de l'APC n'ont pénétré dans notre quartier. Nous vivons sous des tonnes d'ordures et cela n'inquiète personne. Les autorités locales se limitent à recenser, faire des promesses, comme celle du wali en mai 2006 lorsqu'il a visité notre site, puis n'y pensent plus. Pourtant, notre secteur n'a jamais bénéficié d'une opération d'éradication. Notre statut de bidonville ne nous permet pas de bénéficier d'un logement social, et nous ne savons même pas si nous sommes inscrits dans le cadre de l'opération actuelle de résorption de l'habitat précaire. En l'absence de dialogue, avec la marginalisation des associations de quartier, nous sommes inquiets pour l'avenir de nos enfants dont beaucoup ont grandi ici, se sont mariés et ont fondé un foyer. Vont-ils bénéficier, enfin, d'un logement ? » Autant de questions que se posent ces habitants dont l'angoisse et à son paroxysme, surtout après les récentes déclarations des autorités locales faisant état de la redistribution des quotas destinés aux bidonvilles, selon les priorités établies par ces mêmes autorités. Prévu pour l'année 2007, le programme d'éradication des bidonvilles a connu, en effet, plusieurs reports suite à la polémique liée au nombre exact de bénéficiaires. À ce jour, la ville de Constantine compte encore des dizaines de bidonvilles dont les plus importants sont ceux de Fedj Errih et Djaballah qui abritent près de 1700 familles.


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