Des examens de promotions dans le secteur de l'éducation à Oran La direction de l'éducation nationale a annoncé l'organisation, le 16 juillet prochain, des examens professionnels de promotion à une vingtaine de grades. Pas moins de 422 postes dans différents grades (directeurs d'établissements scolaires, intendants, superviseurs, censeurs, conseillers, attachés de laboratoire) ont été ouverts. La direction a publié un avis rappelant que le dernier délai pour le dépôt des dossiers est fixé au 1er juillet. Les dossiers doivent être déposés à la direction de l'éduction, ou au niveau de l'inspection des circonscriptions administratives pour le palier du primaire. Notons qu'au titre de l'année scolaire 2018-2019, la wilaya d'Oran a bénéficié d'un total de 1095 postes dans le cadre de la promotion aux grades de professeur principal et de professeur formateur répartis sur les trois paliers d'enseignement. Pour rappel, le ministère de l'Education nationale avait réaffirmé auparavant le souci de son secteur d'œuvrer à la mise à jour et à l'amélioration de tous les textes régissant les examens et concours, insistant sur l'impératif d'assurer l'égalité des chances et la crédibilité des examens professionnels en tenant compte du critère du mérite. N. H. Des commerçants dénoncent l'informel L'ampleur de l'informel a fait réagir les commerçants de la rue des Aurès (ex-rue de la Bastille) implantés à quelques mètres du consulat général d'Espagne à Oran. Les habitants, à leur tour, dénoncent cette anarchie et interpellent les autorités pour mettre un terme à la clochardisation de leur quartier. Dans une pétition signée par plus d'une vingtaine de commerçants et d'habitants et adressée au wali d'Oran, le collectif tire la sonnette d'alarme sur les proportions alarmantes qu'a prises ce commerce informel. Les commerçants se trouvent désormais coincés et leurs locaux bloqués par des dizaines de tables d'ambulants, qui ont fini par envahir toute cette zone. Leur activité a nettement baissé et est par conséquent menacée, indique-t-on. C'est également l'asphyxie chez les habitants de cette partie de la rue des Aurès. Pour rejoindre leurs immeubles, les riverains doivent prendre leur mal en patience et éviter de mettre en colère ces ambulants afin que la situation ne dégénère pas. Leur chiffre d'affaires a doublé, voire triplé, souligne-t-on. Les passants et les riverains ont d'énormes difficultés à emprunter cette voie. Même une ambulance ne peut y accéder, ce qui fait craindre le pire aux occupants des lieux. Dans ce registre, les signataires dénoncent l'étroitesse de la ruelle et les conséquences qui en résultent. Outre ce squat, ils signalent les amas d'ordures et les détritus abandonnés chaque jour pas ces détenteurs de tables. Les habitants ne reconnaissent plus leur quartier et demandent l'intervention des autorités locales pour mettre un terme à cette atteinte à l'environnement et à la santé des habitants. Toujours dans cette pétition, les signataires sont unanimes quant aux nuisances sonores et au danger qu'ils encourent dans le cas où aucune mesure n'est prise pour stopper ce phénomène qui empoisonne leur vie. F. A. 129 logements sociaux attribués à Saïda Dans le cadre du programme d'éradication des bidonvilles à travers toute la wilaya, une opération de démolition du bidonville dit «Firmate ghazal», situé au quartier «Dhar El Chih, à Saïda, a eu lieu tôt dans la matinée d'hier. 129 familles qui vivaient dans des conditions déplorables, privées de toutes les commodités nécessaires, ont bénéficié de logements sociaux. Ainsi, ces familles, qui ont retrouvé le sourire ont été relogées dans la nouvelle cité baptisée «Moudjahid Makhlouf Bendida». S. A. Arrestation d'un corrompu en flagrant délit à Relizane Suite à une plainte déposée par un citoyen, les éléments du Groupement de la gendarmerie de Relizane ont arrêté un employé de la daïra qui lui aurait demandé une somme d'argent pour lui faciliter l'octroi d'un logement rural. Avec le consentement des instances judiciaires, les gendarmes ont établi un plan d'intervention et ont arrêté le fonctionnaire en flagrant délit, selon un communiqué rendu public par la cellule de communication de l'institution, qui précisera que le mis en cause a été présenté au parquet qui l'a écroué. I. B.