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Hodda Haddad. Styliste franco-marocaine : « J'ai été bercée par la culture orientale et occidentale »
Publié dans El Watan le 05 - 06 - 2010

La Franco-Marocaine Hodda Haddad fait partie des stylistes qui montent. Ses collections réalisent le mix parfait entre l'Orient et l'Occidenat. La sympathique et chaleureuse Hodda Haddad nous a accordé cet entretien à l'hôtel Bristol de Paris lors de la tenue de l'Oriental Fashion Week de Paris. Une plongée au cœur de son univers.
Comment êtes-vous venue dans l'univers de la mode ?
A la base, je n'ai pas fait d'études de mode. J'ai commencé en conseillant des amis à choisir leurs robes de haute coutures chez les plus grands couturiers parisiens tels que Chanel, Valentino, Dior, Franck Sorbier... A force d'être tout le temps avec mes copines, j'ai été poussée à créer des robes de princesses à essences orientales. Mes amis m'ont encouragée et poussée à créer ma propre ligne. Un jour, je suis allée loin en réalisant une robe que j'ai dessinée moi-même. J'ai toujours été attirée par la mode. Déjà toute petite, je me plaisais à rassembler les bouts de tissus pour habiller mes poupées, mais le véritable déclic est arrivé quand je me suis rendu compte que je baignais dans ce domaine. Là, je me suis dis que j'étais réellement créatrice. J'ai suivi cette voie car, quelque part, je l'avais consciemment en moi. Je reconnais avoir découvert ce don un peu tard, mais comme dis le vieux dicton : « Mieux vaut tard que jamais. » J'ai pris mon crayon et j'ai commencé à dessiner. Tout ce que je faisais, plaisait aux gens, notamment à de grandes clientes de la haute couture. Les dentelles m'ont donné l'envie d'assembler des morceaux de tissus pour en faire des robes de princesses.
Passionnée d'art et de décoration, vous trouvez votre inspiration dans le subtil mélange de vos deux cultures si complémentaires ?
Tout à fait. Je suis née au Maroc, mais j'ai grandi en France. Je suis détentrice de cette double culture. J'ai été bercée entre l'Orient et l'Occident. Mes caftans parisiens sont un mélange de traditionnel et de modernisme. Mes collections sont une partie de moi-même. C'est une façon de m'exprimer, tout en mélangeant la culture française et marocaine. Ce mélange de culture se ressent dans mes collections. Je pense qu'il faut continuer à faire des recherches car nous avons chez nous de l'artisanat qui est magnifique, qui mérite d'être découvert par des créateurs qui s'expriment à travers leur vêtements. Mes broderies sont la résultante d'une inspiration qui remonte à la nuit des temps. Vous retrouvez chez moi des broderies françaises anciennes, de Lanvin, de Chanel, des années 30, des broderies orientales. En Orient, nous avons l'artisan qu'on retrouve partout en Egypte, au Maroc, en Tunisie. C'est ce qui nous inspire pour faire des choses magnifiques occidentales.
Vous vous définissez en tant que styliste ou créatrice de mode ?
Disons que je me définis comme une styliste, car je dessine toutes mes robes. Je les crée, je les imagine et ensuite j'associe le travail de lissage. J'ai même appris la broderie.
Mis à part vos showrooms à Paris, vous détenez également un petit atelier...
J'ai mes nouveaux showrooms au Faubourg Saint-Honoré à Paris. J'ai également mes brodeuses qui sont installées à Fès où j'ai un petit atelier. Ce sont des brodeuses aux doigts de fée qui réalisent de belles broderies traditionnelles. Il est à noter que je travaille uniquement sur des matières nobles comme la soie, la mousseline de soie, la duchesse de soie, l'organza. Je ne réalise que des articles haut de gamme.
Que connaissez-vous de la haute couture algérienne ?
Je ne connais pas tellement de stylistes algériennes mis à part Yasmina Chellali qui a présenté pour l'Oriental Fashion Week de Paris des tenues magnifiques. Par contre, je connais certaines robes magnifiques algériennes qu'on appelle chez nous la robe de Oudjda. J'ai d'ailleurs l'intention de moderniser ces robes avec ma touche personnelle. C'est un honneur pour moi de les reprendre. Mon souhait est de rencontrer des créateurs algériens afin d'échanger des avis et pourquoi pas travailler avec eux.
Après cette Fashion Week Oriental, où comptez-vous défiler...
Je dois défiler avec Femmes du Maroc à Marrakech avec le grand couturier français Jean-Claude Jtrois. Nous allons mélanger les deux styles. Sinon, je dois participer le 17 août prochain à un Salon en Arabie Saoudite où je vais exposer parmi les grands créateurs.


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