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Crise politique en Tunisie : Elyes Fakhfakh, ancien ministre des Finances, chargé de former un nouveau gouvernement
Publié dans El Watan le 21 - 01 - 2020

Le Président Kais Saied a maintenu le suspense jusqu'à la dernière minute concernant la nomination d'un Chef de gouvernement. Son choix s'est finalement porté lundi soir sur Elyes Fakhfak, qui pourrait bénéficier d'un consensus parmi les partis politiques et les blocs parlementaires.
C'est Elyes Fakhfakh, ex-ministre du Tourisme, ensuite des Finances, sous la Troika dirigée par Ennahdha, en 2012/13, qui sera le prochain chef de gouvernement. La recherche d'un nouveau chef de gouvernement a mis en haleine toute la classe politique tunisienne, voire la quasi-totalité du peuple tunisien, devenu expert en politique, après la chute de Ben Ali. Les réseaux sociaux n'ont parlé que de cela ces dix derniers jours. La Constitution accorde dix jours au Président Saied, pour nommer cette personnalité. Mais, il fallait être sûr que le nominé obtienne la majorité à l'Assemblée, ce qui n'était pas le cas de son prédécesseur, Habib Jamli.
Le Président Kais Saied avait reçu, samedi en fin d'après-midi, Fadhel Abdelkafi, Hakim Ben Hamouda et Elyes Fakhfakh, les trois personnalités les plus proposées par les partis politiques et les blocs parlementaires, pour occuper le poste de Chef de gouvernement. Abdelkéfi était ministre de l'Investissement et de la Coopération internationale, et des Finances par intérim, dans le 1er gouvernement Chahed. Ben Hammouda était ministre des Finances dans le gouvernement technocrate de Mehdi Jemaa. Elyes Fakhfakh était, quant à lui, ministre du Tourisme et, ensuite, des Finances sous la Troïka, conduite par Ennahdha, en 2012/13. Il s'agissait d'entendre leurs programmes pour la Tunisie, s'ils sont nominés par le Président et obtiennent la confiance de l'Assemblée.
Tractations serrées
Fadhel Abdelkefi a déclaré avoir présenté au chef de l'Etat sa perception concernant « le prochain gouvernement et sa composition ». Hakim Ben Hammouda a dit avoir présenté les grandes lignes de sa stratégie, portant notamment sur « la reconstruction du contrat social ». Il a, à cet effet, insisté sur l'importance de la question sociale et la mise en œuvre de politiques publiques dynamiques pour une meilleure intégration économique et sociale. Le candidat a, d'autre part, considéré que les entretiens du président de la République avec les candidats à la primature sont une nouvelle expérience importante permettant à ces derniers de présenter leurs visions et leur programme. « Le choix de la bonne personne n'est pas une question évidente », a-t-il estimé. Pour sa part, Elyes Fakhfekh, a déclaré, à l'issue de sa rencontre avec Kaïs Saïed, qu'il lui a présenté sa vision des priorités et des défis posés au pays et ses perceptions concernant l'action et la forme du gouvernement. « Il était question également d'évoquer avec lui les moyens de redonner espoir aux Tunisiens et la formation du gouvernement afin qu'il entame son travail dans les meilleurs délais », a-t-il noté.
Entretemps, et depuis samedi, d'autres noms ont circulé comme Mongi Marzouk et Chawki Tabib. Marzouk est l'ancien ministre des Technologies de l'Information et des Communications, sous la Troïka, avant de revenir au gouvernement, en 2016, au département de l'Energie et des Mines, sous Habib Essid. Me Chawki Tabib était Bâtonnier des avocats, avant de présider, depuis 2015, l'Instance de lutte contre la corruption (INLUCC). Le nom de Fadhel Kraiem, actuel PDG de Tunisie Télécom, a été également cité. Toutefois, si les islamistes d'Ennahdha seraient derrière cette proposition, et si la centrale syndicale, UGTT, n'a pas opposé de véto, d'autres partis sont plutôt hésitants. Ettayar, Echaab et Qalb Tounes ne le connaissent pas. Le choix n'était pas, du tout, facile.
Profil technique
Il ressort des 28 noms proposés, au Président de la République, par les partis politiques et les groupes parlementaires, qu'il y a un consensus pour que le prochain chef de gouvernement soit de profil économique, ce qui prouve, d'une manière ou d'une autre, l'importance de proposer un économiste, ou du moins un connaisseur du domaine de l'économie, des affaires et de la gestion, d'autant plus que l'actuelle conjoncture nationale exige la mise en place d'un plan de redressement économique durable et efficace pour trouver des solutions aux problèmes et dilemmes socioéconomiques du pays. Il fallait aussi jongler avec cette Assemblée des Représentants du Peuple, très divisée.
Toutefois, la question ne se limitait pas au profil, un gouvernement n'est pas une grande entreprise, surtout pas avec les altercations socioéconomiques post-2011en Tunisie. Il y a plein d'attentes populaires à satisfaire et une crise économique, doublée d'un déficit aigu des balances courantes, à combler. La personnalité devrait donc être en mesure de relever le défi. D'autres critères entrent également en jeu, comme la capacité de fédérer, autour de lui, une classe politique très divisée et de convaincre les bailleurs de Fonds internationaux. La Tunisie a besoin de quelqu'un en mesure de convaincre, d'abord, les instances financières internationales qu'il est impossible de geler les salaires, pour garantir la stabilité sociale, nécessaire pour la relance économique. Ensuite, il serait appelé à convaincre les syndicats que le bien-être social passe par l'amélioration de la productivité et certains sacrifices.
Tunis
De notre correspondant


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