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Crise sanitaire et choc pétrolier : quelles réponses ?
Publié dans El Watan le 16 - 03 - 2020

Impact de la crise du coronavirus sur l'économie mondiale
La crise du coronavirus est apparue en Chine en janvier 2020. Sa propagation rapide l'a transformé en pandémie et est en train de créer des chocs sur l'offre et la demande différents de ceux des crises précédentes. L'impact économique se fait déjà sentir dans les pays les plus touchés par l'épidémie, notamment la Chine, au centre des chaînes de valeur mondiales.
Du côté de l'offre, les effets négatifs sont en série et incluent une baisse de l'offre de main-d'œuvre (travailleurs malades, ou absentes pour s'occuper des enfants dont les écoles ferment et, hélas, montée du nombre des décès). Par ailleurs, l'impact négatif sur l'activité économique se fera davantage sentir en raison des mesures de confinement et de quarantaine visant à freiner la propagation de la maladie, entraînant ipso facto la baisse des capacités de production.
De plus, les entreprises qui dépendent des chaînes d'approvisionnement pourraient se trouver incapables d'obtenir les pièces dont elles ont besoin, que ce soit sur le marché intérieur ou extérieur (cas de la Chine qui est le fournisseur mondial des appareils électroniques, automobiles, machines et outillage).
La perturbation de l'activité en Chine a déjà un effet domino sur les entreprises en aval. Toutes ces perturbations contribuent à augmenter les charges d'exploitation et constituent un choc sur la productivité, ce qui freine l'activité économique.
Du côté de la demande, la perte de revenus, les craintes de contagion et la montée de l'incertitude déprimeront la consommation des ménages. Les entreprises incapables de payer les salaires pourraient licencier leurs employés. Ces répercussions peuvent être particulièrement graves sur des secteurs tels que le tourisme et l'hôtellerie, comme c'est le cas par exemple en Italie. En raison des perspectives sombres de l'économie mondiale les marchés financiers sont entrés dans une phase de turbulence.
Outre ces effets sectoriels, une détérioration de la confiance des consommateurs et des chefs d'entreprise peut inciter les entreprises à tabler sur une baisse de la demande et, par conséquent, à réduire leurs dépenses et investissements. Cela exacerberait les fermetures d'entreprise et les pertes d'emploi. Il faut donc soutenir l'économie tout au long de l'épidémie, en préservant les liens économiques et financiers entre travailleurs et entreprises, créanciers et emprunteurs, fournisseurs et usagers finaux, afin que l'activité puisse reprendre dès la fin de l'épidémie. L'objectif est d'empêcher qu'une crise passagère ne cause un préjudice permanent aux personnes et aux entreprises à travers des pertes d'emplois et des faillites.
Impact du choc pétrolier déclenché par l'Arabie Saoudite sur l'économie mondiale
La loi des séries semble affecter actuellement le monde. En plus de la crise sanitaire, un choc pétrolier a été déclenché par l'Arabie Saoudite à la suite du refus de la Russie de souscrire à une baisse des plafonds de production de pétrole devant soutenir une remontée des prix. La guerre des prix Arabie Saoudite-Russie qui en a résulté a déclenché un choc pétrolier pourrait être beaucoup plus puissant que les précédents, notamment celui de 2014.
En effet, avec des anticipations de livraisons à la hausse (un milliard de barils en plus) et une demande poussée à la baisse par la crise sanitaire, les espaces de stockage seront insuffisants et les prix pourraient chuter davantage. En conséquence, ce choc affectera durement les pays exportateurs ainsi que certains producteurs américains de pétrole de schiste qui sont fortement endettés et ont une structure de coûts supérieur à 30-40 dollars le baril.
Déjà, avec un baril oscillant entre 30-35 dollars, les finances publiques et les balances des paiements des pays producteurs vont être durement touchées. Par exemple, vu leur structure de dépenses actuelles, l'Iran, les Emirats arabes unis, l'Arabie Saoudite et l'Algérie équilibrent leurs budgets avec des prix du baril équivalant à 195 dollars, 70 dollars, 83 dollars et 109 dollars le baril, respectivement.
En conséquence, face au double choc de la crise sanitaire et de la chute des prix du pétrole, les pays exportateurs vont devoir recourir à leurs réserves de change pour compenser les manques à gagner si celles-ci sont suffisantes. Ou bien, ils devront absorber les effets de ce choc sous la forme de réduction des dépenses en capital, de pressions sur les marchés financiers avec les risques de défaut de quelques compagnies pétrolières et l'incertitude quant aux pays consommateurs de tirer profit de prix bas au moment où l'économie mondiale se dirige vers un mode de pause.
Impact de ces deux chocs frontaux sur l'économie algérienne
L'économie algérienne est déjà en grande difficulté vu la décision stratégique des autorités précédentes de financer le choc pétrolier de 2014. Quelques indicateurs économiques et financiers-clés font apparaître qu'à fin 2019, notre pays enregistrait : (i) une faible croissance économique (1%); (ii) un chômage très élevé (11%, soit 1,3 million de personnes) ; (iii) un revenu par tête de 4100 dollars, par rapport à 5355 dollars en 2014 ; (iv) un déficit budgétaire global important de 8,4% du PIB ; (en d'autres mots, nos recettes totales ne nous permettent pas de couvrir nos dépenses totales) ; et (v) un déficit global de la balance des paiements d'environ 9,9 % du PIB, causant non seulement une hémorragie de nos réserves de change (qui ont chuté à 63,8 milliards de dollars) mais également une érosion significative de notre monnaie nationale qui a perdu presque la moitié de sa valeur (49%) depuis 2014, creusant davantage l'écart entre le taux de change officiel et le taux parallèle à 50%.
Dans ce contexte, la combinaison des chocs sanitaire et pétrolier ne fera qu'aggraver davantage les déséquilibres et nous mettre en plus grande difficulté. Quelques ordres de grandeurs ci-dessous pour souligner l'ampleur des chocs en attendant des quantifications plus fines, car les chocs sont en flux tendus.
1- Sur le plan des finances publiques, et à titre indicatif, un baril à 35 dollars en moyenne (en comparaison d'un prix de référence du baril de 50 dollars dans la loi de finances initiale pour 2020), excluant toute mesure d'ajustement sur les recettes et les dépenses, le budget va enregistrer une baisse des recettes totales de 20% et le solde global du Trésor (y compris le déficit de la CNR) va se creuser d'environ 40%.
2- Quant à la balance globale des paiements, avec des recettes d'exportations qui chuteront de façon provisoire de 33%, et en dehors de tout ajustement sur les importations (la seule variable d'ajustement limitée d'ailleurs au poste biens de consommation non alimentaires qui représente toutefois 15,9% des importations totales) le déficit global passera de 15 milliards de dollars à 23 milliards de dollars, réduisant nos réserves de change de 8 milliards de dollars de plus chaque année par rapport aux projections initiales d' avant la crise.
Ceci accélérera la disparition de nos réserves de change au plus tard fin 2021. En dernière analyse, nos finances publiques et nos comptes extérieurs, déjà insoutenables avant la crise sanitaire et le choc pétrolier, sont simplement devenus tout simplement un facteur de grand risque pour le pays. Y a-t-il des marges de manœuvre pour éviter des réformes profondes et cohérentes ? Et combien de temps pouvons-nous «survivre» avant d'amorcer des véritables réformes ?
La pérennisation du modèle rentier actuel n'est plus d'actualité, car il est insoutenable et devient un véritable facteur de risque pour le pays. Il n'y a pas de sources de revenus complémentaires immédiats à tout le moins à court terme (12-24 mois). Que ce soit le retournement du marché pétrolier, le recours au pétrole et gaz de schiste, le recours à l'endettement extérieur, le recouvrement des montants surfacturés par les hommes d'affaires algériens, le recouvrement des prêts consentis aux investisseurs dans le cadre du mécanisme Ansej de même que le recouvrement des arriérés d'impôts ne constituent pas des alternatives viables à court terme.
Avec le niveau actuel des réserves de change du pays d'environ 68 milliards de dollars, nous pouvons «encore survivre» 12 à 18 mois de plus, mais est-ce l'objectif stratégique du pays de le faire et d'entamer 2022 sans moyens pour importer nos biens alimentaires, nos inputs et équipements et nous placer dans une telle situation de vulnérabilité ? N'est-ce pas plutôt une nécessité incontournable de profiter des prochains mois après la gestion de la période d'urgence pour remettre très vite les choses à plat et construire une nouvelle économie solide et créatrice de croissance saine et inclusive ? Il est donc vital de remettre de l'ordre et stabiliser notre économie une fois la crise sanitaire passée. Car à ce stade, le pays doit définir ses priorités, et se focaliser d'abord sur la gestion de cette crise sanitaire pour protéger les populations sur le plan sanitaire. Tout en travaillant sur l'après-crise une fois que le pays dispose de plus de visibilité.
Que doit-on faire face à ces chocs considérables ?
Face à ces chocs significatifs, le pays doit établir des priorités en termes de réponses de politique publiques. Il y a à mon avis une phase d'urgence et une phase post urgence :
Etape 1 : phase d'urgence : doit viser à gérer à court terme le choc sanitaire et ses implications au double plan de la santé publique et de l'activité économique grâce à des mesures cohérentes à portée immédiate. Il faut protéger la santé de la population et soutenir les travailleurs et les populations vulnérables au moyen de mesures budgétaires (prises rapidement dans le contexte d'une loi de finances rectificative) et monétaires. L'outil d'intervention sera un collectif budgétaire pour 2020.
Etape 2 : phase de relance des activités et des réformes : une fois la crise du coronavirus globalement terminée et que le pays ait eu la possibilité de prendre un certain recul, le second semestre devrait être mis à profit pour préparer un bilan complet de la situation économique financière et sociale, définir des axes stratégiques à moyen terme et mettre en place un programme d'action à moyen terme réaliste mais ambitieux de réformes macroéconomiques, structurelles et sectorielles pour stabiliser notre économie, élargir ses bases productives et moderniser son appareil productif en prenant appui sur les développements technologiques récents.
L'outil d'intervention sera un cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) dont la première tranche sera la loi de finances pour 2021. Deux lois de finances rectificatives pour un même exercice ne sont pas réalistes en raison de la lourdeur des processus de préparation et besoin de travailler sur la loi de finances pour 2021.
Les éléments d'une réponse d'urgence
Un programme d'urgence s'articulerait autour de deux grands axes.
1)– Sur le plan des finances publiques, quelle que soit la marge de manœuvre budgétaire du pays, il faut envisager la possibilité d'accroître les dépenses : (i) en premier lieu dans le domaine de la santé pour protéger les citoyens (pour leur éviter de contracter la maladie et/ou de guérir ceux qui sont malades) et endiguer la contagion pour que le système de santé du pays soit dépassé par la contagion rapide du virus ; (ii) en second lieu pour prendre en charge l'impact économique de cette crise sanitaire mondiale : celle-ci prendrait la forme (a) de services de base aux personnes qui doivent être mises en quarantaine et aux entreprises concernées, (b) d'une assistance en temps opportun, ciblée et temporaire aux personnes et aux entreprises les plus touchées économiquement, (c) de subventions salariales aux personnes et aux entreprises pour aider à limiter la contagion, (d) d'une augmentation et extension des transferts – en espèces et en nature, en particulier pour les groupes vulnérables et (e) d'allégements fiscaux aux personnes et aux entreprises qui ne peuvent pas se permettre d'honorer leurs obligations. Comment financer le déficit additionnel ? Le déficit additionnel pourrait être couvert si possible par des mesures de recettes (avec une focalisation sur l'amélioration de l'administration fiscale et douanière vu la faiblesse de la croissance) et des mesures de coupe de dépenses notamment au niveau des investissements publics en décalant les projets enregistrant peu de progrès ou en reportant les nouveaux projets n'ayant pas été lancés.
Cependant, vu les possibilités restreintes de couverture du déficit (dont les formes diverses comprennent soit des ressources extérieures, soit des émissions de papier Trésor, soit par des ressources exceptionnelles telles que le rééchelonnement ou l'accumulation d'arriérés de paiements intérieurs et extérieurs), ce sera de nouveau un recours inévitable à la monétisation du déficit.
2)- Sur le plan monétaire, la Banque centrale doit envisager d'injecter des liquidités et d'agir le cas échéant sur les taux d'intérêt pour assurer le financement des entreprises et éviter la rupture de l'activité.
Les grandes lignes d'un programme post-urgence
A notre avis, la seule voie pour relancer l'économie nationale est de la stabiliser, élargir ses bases et la moderniser pour produire plus de valeur ajoutée dans des secteurs porteurs et de pointe. Le scénario devra s'inscrire dans une stratégie à long terme de construction d'une économie hors pétrole et d'une diversification des exportations. Il doit aussi être cohérent avec les ODD 2030. Autre élément important, cette stratégie devra assurer le passage d'une économie publique à une économie où les moteurs de croissance sont tirés par l'investissement privé. Pour cela, les politiques publiques doivent s'articuler autour de 3 grands axes complémentaires et cohérents : macroéconomique, structurel et sectoriel.
Sur le plan macroéconomique : dont l'objectif incontournable est d'assainir les fondamentaux économiques. Il implique un budget sous contrôle, une inflation maîtrisée et un déficit de la balance des paiements raisonnables, éléments nécessaires pour favoriser l'investissement, ouvrir la voie à la croissance, créer des emplois et réduire les inégalités.
Le mix des politiques macroéconomiques est le suivant : une consolidation budgétaire (en cohérence avec la politique monétaire) mais qui prend en compte la nécessité de préserver la croissance économique tout en contrôlant l'inaction. Au centre de ce mix bien entendu, la politique budgétaire jouera un rôle central.
Il s'agira de procéder à une réduction progressive du décritbudgétaire, accompagnée d'une dépréciation du taux de change (pour une meilleure gestion des ressources extérieures et de la demande globale) et d'une gestion rigoureuse de la liquidité créée par la monétisation du décrit budgétaire pour contenir l'inflation.
Sans ce volet, les réformes ne peuvent porter et faire une différence. Sur plan structurel : complémentaire et cohérent. Les réformes dans ce domaine doivent avoir un double objectif : (i)– renforcer la qualité de la politique macroéconomique (réformes sur les recettes, les dépenses, le processus et cadre budgétaire pour réhabiliter le budget en tant qu'outil de la gestion macroéconomique, et les statistiques macroéconomiques) ; et (ii)– réformes pour relancer l'investissement privé productif, inclure les femmes dans le marché de l'emploi, améliorer l'accès à l'avancement, mettre en place un système financier moderne et lutter contre la corruption pour rétablir la confiance de la population vis-à-vis des pouvoirs publics et s'approprier les réformes.
Sur le plan sectoriel : un dernier axe sectoriel pour moderniser et diversifier l'économie algérienne en pariant sur l'économie verte et numérique avec pour objectif d'accroître la productivité et la valeur ajoutée. Un autre facteur en faveur des réformes est de renforcer sa résilience aux chocs extérieurs et intérieurs. Il s'agira de profiter du boom technologique du vert et du numérique.
Deux voies qui permettront au pays de bénéficier du génie créateur de sa jeunesse. Ce scénario qui pourra être chiffré en temps opportun est celui qui prend à bras-le-corps les problèmes du pays avec pour objectif stratégique de lancer les chantiers de la construction d'une économie hors pétrole et d'une base diversifiée d'exportations. Ces objectifs sont à moyen et long termes et vont demander la mise en place et le suivi rigoureux de politiques globales et cohérentes pour sortir graduellement le pays de la crise profonde dans laquelle il est plongé.

Par Abdelrahmi Bessaha : Economiste, expert international


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