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Attitude mesurée des algériens au premier jour de ramadhan : Pas de rush sur les produits de large consommation
Publié dans El Watan le 12 - 08 - 2010

Le Ramadhan est là et cela se voit dans les rues et les marchés. Le mois sacré plante son décor par petites touches successives. Comme d'habitude, la cherté des produits alimentaires est un rituel que les commerçants ne semblent pas vouloir sacrifier. Dans les marchés, il n'y a pas de rush comme par le passé et chacun a une explication. Les uns l'imputent aux vacanciers qui ne sont pas rentrés et d'autres aux prix excessifs affichés sur les étals. La plupart des Algériens sont réduits à vivre au jour le jour et ne peuvent dépenser d'un seul coup leurs maigres revenus, même si la tentation est grande.
Si certains y succombent, d'autres résistent. Et comme d'habitude, plusieurs se sont autoproclamés vendeurs de zlabia de Boufarik et qalb ellouz en envahissant les rues de la capitale. Les affaires semblent faire bon ménage avec ce mois qui est attendu par les commerçants pour augmenter les gains. Le ministère du Commerce a beau dire que des brigades veillent au grain, plusieurs pans de l'activité échappent à leur contrôle. L'informel se développe en l'absence de l'autorité de l'Etat. Si le Ramadhan est perçu sur le plan strictement religieux comme un mois d'approfondissement de la foi, de l'éloignement des excès et d'examen de conscience, cela a du mal à se traduire dans les faits. Au fil du temps, les consommateurs ont adopté un comportement dont la frénésie est la principale caractéristique. La dépense minimum est de 1500 DA par jour. Car le menu devient particulier et la table doit être bien garnie et variée. Bon nombre de ménages sont assurés de se retrouver endettés à la fin du mois, essentiellement à cause de dépenses inconsidérées.
« Pourquoi les prix grimpent-ils à cette occasion ? Pourquoi les commerçants ne font pas un effort pour permettre aux Algériens, au moins durant ce mois, de moins sentir le poids de leur misère ? », s'interroge un retraité rencontré au marché de Belouizdad. Tarek est informaticien. Il circule dans les marchés pour « tuer le temps », une expression très en vogue en Algérie. Il est en congé et il passe la journée à tenter de trouver les articles les moins chers. Quant à ceux qui travaillent, il faut dire que leur esprit est ailleurs. L'absentéisme connaît des pics pendant le Ramadhan. Le jeûne et la baisse de la productivité sont-ils liés ? La réponse est oui. Et avec la chaleur qui s'est installée, ce phénomène risque de s'accentuer. Mais ce n'est pas le jeûne qui en est la cause, ce sont plutôt les mauvaises habitudes alimentaires, le manque de sommeil auxquels vient s'ajouter un laxisme généralisé au sein de certaines entreprises. Quelques personnes ont tendance à se cacher derrière le jeûne pour justifier leur manque de discipline, les retards et les absences répétés. Le travail apparaît comme un élément tellement secondaire pendant le Ramadhan, du moins dans plusieurs services publics, que l'on pourrait croire que toute une catégorie de fonctionnaires – tous niveaux confondus – considère le Ramadhan comme un mois de léthargie autorisée.
Dans la journée, le rythme ralentit dans la rue et au bureau, tandis que le soir on pourrait se croire dans des rues espagnoles, avec des familles entières qui déambulent sur les grandes artères ou bien se retrouvent aux terrasses des nombreux cafés pour consommer des boissons. Les horaires de travail raccourcissent et l'on passe à la journée continue, de 9h à environ 16h. C'est l'heure « ramadanesque » valable aussi pour les commerces, qui ouvrent généralement vers 10h, ferment une demi-heure avant le f'tour et rouvrent une heure après, jusque tard dans la nuit. Il faut donc réorganiser complètement ses journées. Une demi-heure avant le f'tour, les rues se vident très rapidement. Il faut surtout prendre garde à ne pas conduire à ce moment-là, car les attardés n'hésitent pas à brûler les feux, ne respectant aucune priorité ni limitation de vitesse.


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