De source crédible, l'enquête diligentée depuis plus d'un mois par le procureur général près la cour de Blida sur des affaires de dilapidation de deniers publics, d'usage de deniers publics à des fins personnelles, d'atteinte au foncier agricole, de faux et usage de faux, d'abus de pouvoir, de corruption,... a abouti à l'audition de plusieurs cadres de la wilaya, des présidents d'APC ainsi que des citoyens. Entre autres personnes, le fils du wali, Abdou El Illah Bouricha, arrêté, mis en garde à vue à la sûreté de wilaya. Il était en possession de deux véhicules en relation directe avec les faits constatés et l'un des véhicules, Touareg - d'une grande valeur - s'est avéré au nom de son père. L'instruction suit son cours et il semble bien que le wali ait été poussé vers la sortie devant l'ampleur du - ou des - dossier(s) soulevé(s) par un coup d'éventail anodin. Il est arrivé que des chefs d'entreprises privées, un président d'APC et des cadres de la wilaya réagissent en déclarant qu'ils peuvent maintenant travailler tranquillement. C'est dire l'état de déliquescence dans lequel s'immergent tous les services dans le territoire de la wilaya de Blida, une wilaya qui aurait pu offrir un meilleur visage au vu des efforts d'investissement opérés par le secteur privé et l'ensemble des formes d'aide allouées par l'Etat pour l'éternel démarrage économique. Aujourd'hui, la justice accomplit son travail après les services de police et de sûreté, gendarmerie comprise. L'inévitable procès dévoilera à coup sûr toutes les voies du labyrinthe confectionné par celui qui se disait au-dessus de tout.