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Sétif
Portes ouvertes sur la copropriété
Publié dans El Watan le 26 - 07 - 2004

L'Office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya de Sétif (OPGI) a organisé, hier, des portes ouvertes sur la gestion des parties communes (cage d'escalier, façade, terrasse, entrées des immeubles et caves). En effet, ces parties communes des 15 955 logements et 1668 locaux commerciaux implantés dans les différentes parties de la wilaya sont dans un état lamentable. L'incivisme des copropriétaires est pour beaucoup dans la décrépitude de ce patrimoine. « Le citoyen propriétaire doit savoir que l'entretien de l'immeuble n'est plus du ressort de l'office. Il doit désormais s'impliquer dans la protection, l'entretien et l'amélioration des parties communes », nous confie Yacine Zeroual, directeur général de l'OPGI. « Tout un arsenal juridique est mis en branle pour associer les copropriétaires à participer financièrement aux différentes opérations de réhabilitation », enchaîne notre interlocuteur. A propos des créances détenues sur les centaines de locataires qui se sont, depuis des années abstenus de payer leur loyer, le premier responsable révèle : « Nos créances s'élèvent à plus de 120 millions de dinars. L'année dernière, 300 locataires ont été à ce sujet poursuivis en justice. Cette année, plus de 2000 dossiers connaîtront le même sort. Ce procédé nous a permis de recouvrir plus de 50 % de nos créances. »
Marché de voitures : un lieu de contrebande Le visiteur du marché hebdomadaire des véhicules de Sétif, situé à proximité de la cité des Abattoirs, toujours sous le « joug » des grossistes de l'alimentation générale, est désarçonné par le lugubre décor d'un endroit engrangeant pourtant en matière de droits de stationnement et « d'exposition » des milliards. Les passages de l'espace où l'on vend et achète différents types de véhicules, sont éventrés. En l'absence d'un plan de circulation, l'anarchie règne en cet endroit où il est quasi impossible de se frayer un chemin pour sortir de ce lieu. Par ailleurs, ce fonds de commerce, où l'on peut se procurer un portable made in et à bon prix, est dépourvu d'abri, de vespasiennes et d'une petite salle de soins. La sécurité des biens et des personnes est l'autre tare de cet espace commercial. « Un argent fou circule dans cet endroit que les voleurs écument en toute impunité », nous confie Hakim, un habitué des lieux. La commune propriétaire du marché est interpellée, et ce, pour parer à ces insuffisances et réhabiliter un espace situé à l'intérieur du tissu urbain.
Législation bafouée De nombreux employés du secteur privé ne bénéficient pas de couverture sociale, car leurs employeurs « oublient » de les déclarer à la Caisse nationale des assurés salariés (CNAS). Ce manquement à la législation ne fait de ces travailleurs que des esclaves qui n'ont aucun droit. « Non seulement, il ne veut pas me déclarer, mais en plus, mon employeur ne me délivre ni attestation de travail ni fiche de paye. Je n'ai toujours pas bénéficié de la revalorisation du SNMG », nous dit Mohamed Z. , salarié dans une boîte spécialisée dans la fabrication de sachets. Son cas n'est pas isolé. Dans cette société, le personnel est constamment renouvelé. Pour cette catégorie d'employés, le congé de maladie et le repos annuel sont une chimère. Un autre gérant d'une Sarl produisant le plastique, est à l'instar de certains propriétaires de cafés, restaurants et bus, cloué au pilori. « Ce pseudo-investisseur qui fait fortune grâce aux crédits bancaires, considère ses employés comme des rats. Avec lui, le vocable ‘droit' des travailleurs est honni ! », nous révèle Messaoud, un ancien de la société. Dans le secteur de la restauration et du transport, la situation est dramatique. Dans ces commerces, l'exploitation des enfants, à temps partiel ou à durée indéterminée, prend des proportions alarmantes. « Je bourlingue d'un café à un autre depuis 1980, date de mon exclusion de l'école. Les inspecteurs de l'hygiène ou du travail ne sont jamais venus enquêter pour voir dans quelles conditions, une catégorie d'Algériens travaille », nous confie non sans amertume Mounir, qui est à la recherche d'une formation. Son vœu de devenir un jour serveur diplômé n'est toujours pas exaucé. L'inspection du travail de Sétif, qui n'a pas obtenu le feu vert d'Alger, n'a pas pu éclairer nos lanternes.


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