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Le journaliste Ali Lmrabet empêché d'aller à El Ayoun Actualité : les autres articles
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2010


C'est la première fois qu'un marocain ne peut pas voyager librement à l'intérieur de son propre pays. Hier vendredi, le journaliste indépendant marocain Ali Lmrabet, connu pour son apposition au pouvoir royal, a été brutalement empêché de se rendre à El Ayoun, capitale du Sahara Occidental, à partir de l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Dans un communiqué qu'il nous a transmis de la capitale économique chérifienne, notre collègue Ali Lmrabet explique ses énièmes péripéties avec les autorités de son pays « Aujourd'hui (hier vendredi) à 14h30, à l'aéroport Mohammed V de Casablanca, alors que je m'apprêtais à prendre l'avion de 16h10 pour El Ayoun, 4 agents en civil se sont rués vers les comptoirs de la Royal Air Maroc et ont bloqué manu militari le travail des hôtesses qui délivraient des billets d'avion pour les voyageurs en partance pour le Sahara». Selon Lmrabet, après quelques minutes, toutes les hôtesses ont quitté leurs postes de travail pour aller rejoindre, à l'écart, un groupe de responsables et d'agents (sûrement de la DST) qui n'ont cessé durant cette étrange opération de consulter au téléphone un ou des mystérieux interlocuteurs. «Finalement, renchérit-il, l'hôtesse de la Royal Air Maroc m'a expliqué que l'avion était complet, m'a signifié que mon nom avait été placé sur la liste d'attente et que par conséquent je ne pouvais pas voyager à El Ayoun. Une fausse explication puisque l'agence qui m'a vendu le billet s'était chargée de m'assurer une place » «Pour preuve, le photographe Mourad Borja a pu prendre sans problème l'avion d'El Ayoun alors qu'il a acheté son billet un jour après moi. Dans l'avion, M. Borja m'a signalé qu'entre «12 et 14 places sont restées libres». De même, l'avocat et militant des droits de l'homme, Mohamed Messaoudi, qui a assisté à toute la scène et a pris cet avion avec une délégation de l'AMDH, m'a confirmé par téléphone depuis El Ayoun que «une dizaine de places sont restées vides ». Et d'ajouter « C'est la première fois depuis longtemps qu'un citoyen marocain ne peut pas voyager librement à l'intérieur de son propre pays. Si le Maroc officiel considère le Sahara comme faisant partie du territoire national, il donne par là une preuve éclatante de son contraire» Et de s'interroger, enfin «Que me reproche pour que ce royaume bafoue ses propres lois ? Cache-t-on quelque chose à El Ayoun ? Cela fait pratiquement 6 ans que je suis interdit d'écriture par une décision moyenâgeuse. C'est comme si on avait voulu me couper les mains pour m'empêcher d'écrire et la langue pour m'interdire de m'exprimer. L'Etat marocain veut m'empêcher d'exercer mon métier et par là même de faire vivre ma famille (…) Je dis assez. D'une manière ou d'une autre, je ferai entendre ma voix !»

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