La prise en charge des jeunes est un credo prioritaire pour assurer une relève de qualité. Bourgade située entre monts et vaux, à 8 km d'El Harrouch, Emjez Ed Chich se distingue par ses sites champêtres et par une particularité qui se cultive dans cette région depuis des décennies: l'amour de la petite balle. A tel enseigne, nous affirme-t-on, qu'elle ravit la vedette au football, depuis l'année 1992, qui marque l'acte de naissance de cette discipline à Emjez Ed Chich. Ensuite, pour bien marquer leur différence, les amoureux de cette discipline ont pris en 2005 un tournant décisif en sortant du giron du club omnisports du patelin, et opter, sous le pilotage de Samir Boulkrane, pour la création d'une association à 100 % handball, baptisée club sportif olympique Emjez Ed Chich. Et ça a marché. Ce qui n'était pas évident au départ, sachant que de telles initiatives ne sont pas toujours couronnées de succès. Conscients que la formation des jeunes, et donc la relève, est la seule garante de la pérennité du club, staff dirigeant et staff technique mettront en place six catégories, depuis celle des benjamins, forte d'un effectif de 25 jeunots, jusqu'à l'équipe fanion composée de 25 athlètes. Ces derniers ont été crédités la saison écoulée d'un parcours sans faute, récompensé par une accession en division nationale 3, où s'affrontent depuis deux semaines de grosses cylindrées, à l'exemple de l'OM Annaba, le CR El Harrouch, le HC Souk Ahras ou encore le MB Tadjenanet. Autre signe démontrant les options du club (la formation de jeunes talents), un palmarès éloquent: finaliste en 2000 de la coupe d'Algérie en catégorie minimes, demi-finaliste en 2002 avec les cadets, qui accèderont la saison suivante au quart de finale de la coupe d'Algérie. Sous la direction technique de Samir Chiheb et Fetaïssia Ahmed, le club affiche clairement ses ambitions pour la présente saison: d'une part, aller aussi loin que possible dans cette dernière compétition et, d'autre part, assurer le maintien en division 3, malgré la perspective de surmonter une féroce concurrence, en plus d'un certain nombre de problèmes. A commencer par l'absence d'une salle, ce qui oblige le club à se domicilier à El Harrouch. A ce propos, un dirigeant s'interroge sur les raisons de l'énorme retard enregistré dans la mise en œuvre des travaux visant à doter la bourgade d'une salle omnisports. Pour sa part, le président du club met en relief l'insuffisance criarde des ressources financières limitées, pour la saison 2009-2010, à 500 000 DA dont 400 000 sont alloués par la DJS et 100 000 DA par l'APC.