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Un parcours d'obstacles
Publié dans El Watan le 28 - 11 - 2005

Tout n'est pas négatif dans le processus euroméditerranéen. La preuve en a encore été donnée par le séminaire « Euromed et les médias », clos hier à Barcelone.
Pendant deux jours, comme ils l'ont fait à Amman (Jordanie en septembre) et Marseille (octobre), les journalistes des deux rives se sont parlé. Là s'arrête le constat. Autrement dit, la question qui se pose - en fait depuis 1995 - est de savoir s'ils ont parlé le même langage et dit leurs convergences au sujet du processus euroméditerranéen. Il est juste en effet de rappeler que la question n'est pas univoque. La faute, très certainement, n'incombe pas aux médias, enfin pas totalement. Le lancement du processus en 1995 a été traité avec passion, en tout cas comme un fait majeur par les médias de la rive Sud, et une certaine distance, voire un total désintérêt par ceux du Nord. Pour la majeure partie de ces derniers, l'événement était ailleurs, en Algérie plus précisément où venait de se tenir une élection présidentielle et où se poursuivait la violence terroriste. Le roi Juan Carlos discutant avec le chef de la délégation algérienne, laissant attendre les autres délégations - une courte attente il est vrai - y a fortement contribué. Le point nodal sera alors la conférence qu'animera M. Dembri. Les autres chefs de délégation ont dû différer la leur, faute de journalistes. Mais cette distance et le désintérêt ont bien une cause. Elle est liée à l'appréciation qui en est faite. Avec à la base un élément d'information qui ne peut provenir que de cercles restreints d'invités, pour ne pas dire officiels. L'objectif n'est pas de réduire la portée du processus, mais de lui en donner une autre. Celle qui amènerait à troquer la réalité . Il est vrai que le programme MEDA (mesure d'accompagnement) paraît consistant avec ses cinq milliards de dollars, mais il tend à être relativisé puisque c'est un programme quinquennal et destiné à douze pays, soit tout au plus quelque cent millions de dollars, une somme dérisoire en comparaison avec ce que les pays du Sud allaient perdre avec le démantèlement des barrières douanières. Voilà donc l'origine de l'incompréhension et de cette forte controverse qui n'a pourtant pas été rectifiée, sauf dans les débats entre spécialistes, alors que quelques lignes auraient suffi pour en informer le grand public. Les dirigeants des deux rives en font d'ailleurs leur cheval de bataille et même l'Europe se rend à l'évidence que beaucoup doit être fait pour préserver le processus euroméditerranéen. Quel rôle alors pour la presse ? La deuxième et dernière journée du séminaire de Barcelone a tenté quelques réponses, sans aller au fond du débat. La question a été abordée en termes de développement des médias, de technologie et de liberté d'expression et d'opinion. Ou encore de démocratie et de bonne gouvernance. D'aucuns se sont alors félicités des futurs programmes en arabe de la BBC et en anglais d'Al Jazeera en attendant de connaître leurs contenus respectifs. Dans ce sillage, l'information relative au sujet du bombardement américain de la chaîne qatarie a été fortement commentée. L'étonnement et les interrogations accompagnaient aussi les informations relatives au rôle qui serait dévolu à certaines chaînes satellitaires dans le cadre, semble-t-il, du dialogue des civilisations. Un autre débat qui éloigne et même considérablement du processus euroméditerranéen. Car ces médias en question sont extérieurs à la région et d'aucuns, pour y avoir peut-être vu une manœuvre sournoise, ont appelé à rencentrer le débat et éviter de le diluer et de lui adjoindre des questions susceptibles de l'étouffer. Le débat quant à lui a permis aux uns d'aller vers les autres, d'explorer en commun certains concepts, d'analyser leur bien-fondé et leur faisabilité, persuadés toutefois qu'ils n'auront pas le dernier mot. C'est tout le combat de la société civile et des médias dans la Méditerranée.

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