Sit-in des étudiants de l'institut de maintenance industrielle Après avoir gelé la grève pendant une quinzaine de jours, les étudiants de l'IMC (ex-IAP) renouent avec le mouvement de contestation. La grève a été reprise le 6 avril et, ce jeudi, un sit-in a été organisé devant le rectorat. «Si nous continuons la grève, nous avons décidé de ne plus boucler les portes de l'université et cela pour ne pas léser ceux qui travaillent dans le centre de recherche» Selon eux, aucune de leurs revendications n'a été satisfaite; d'où la reprise de la grève. Il est à préciser que leurs requêtes ne se limitent pas seulement à l'abrogation du fameux décret présidentiel mais ciblent aussi l'état de détérioration avancé dont fait l'objet leur institut. «Il faut savoir que, chez nous, les moyens pédagogiques sont exécrables, les toilettes dans un piteux état ; pas d'eau potable, pas de restauration. Le pire étant que nous étudions dans des amphis amiantés, à nos risques et périls» L'administration universitaire a promis de désamianter, au plus tôt, les amphithéâtres; or, aux dires des étudiants : «au lieu de s'atteler à enlever l'amiante, ils se sont contentés de placer un faux-plafond!». En plus de leurs revendications pédagogiques, les étudiants réclament une commission d'enquête.
Logements non réceptionnés à El Kerma : Rencontre à la daïra d'Es-Sénia avec les acquéreurs et les promoteurs Une rencontre a eu lieu, jeudi dernier, au niveau de la daïra d'Es-Sénia, qui avait pour objectif de discuter, en vue de trouver des solutions rapides, de l'épineux dossier du site d'El Kerma. Des citoyens avaient acheté des propriétés sur ce site; or, jusqu'à ce jour, de nombreuses habitations ne sont toujours pas réceptionnées. Ont pris part à cette rencontre, en plus des acquéreurs, qui sont les principaux concernés, le chef de la daïra d'Es-Sénia, le conseiller du wali ainsi qu'une quarantaine de promoteurs. Cette rencontre a eu lieu sur instruction du wali afin de mettre en place un groupe de travail plus à même de trouver une solution rapide à cette situation. Une directive wilayale stipule que «tous les promoteurs en retard seront privés du prochain programme LPA (Logements Promotionnels Aidés)». Mais le point culminant de la rencontre, c'est lorsque certains promoteurs ont avoué s'être permis l'extension de leur programme et cela sans autorisation préalable. «Ils se sont auto-piégés!» nous a-t-on expliqué. Le chef de daïra a alors réclamé l'ouverture d'une enquête. Pour les acquéreurs, ce dernier s'est voulu rassurant car «sur instruction du wali, tout se fait afin que la totalité du site soit réceptionnée d'ici à la fin de l'année!»
Pêche : Le ministre promet des mesures avantageuses En visite jeudi, le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Abdellah Khanaffou, a promis une batterie de mesures afin d'améliorer les conditions socioprofessionnelles des gens de la mer et surtout de la préservation de la ressource qui est en butte, ces derniers années, à une baisse de la production. Il a annoncé que, depuis la réunion du 4 mars dernier à Alger, qui a réuni les représentants de la corporation, le dossier sur la situation du secteur de la pêche est ficelé et se trouve à l'étude. S'agissant du problème du pilage des ressources de la mer, M.Abdellah Khanaffou a invité les opérateurs concernés à dénoncer les infractions qui portent atteinte à la reproduction des richesses. Le département de la pêche vient de s'équiper d'un bateau de recherche en plus de deux autres déjà acquis dernièrement pour les besoins de la formation en haute mer. La flottille locale compte actuellement quelque 378 unités réparties entre des petits métiers, chalutiers et autres, exploités par un collectif de 3500 marins inscrits auprès des inspecteurs maritimes des ports de pêche d'Oran et d'Arzew. Un volume global de l'ordre de près de 10000 tonnes de poisson ont été pêchées en 2010 à travers le littoral oranais.