Une citoyenne du nom d'Adila Dalila, résidant à la rue Isabelle Eberhardt, crie à la fois son désarroi et sa colère à la suite de la démolition en 2008 de son logement situé à proximité de l'oued de Béchar par les engins de l'APC alors que celui-ci était en location à l'époque. Touchée partiellement par les intempéries d'octobre 2008 et sans consultation au préalable, affirme-t-elle, son habitation a été démolie par arrêté du P/APC de Béchar. Sûre de son droit et pour appuyer la véracité de ses dires, elle exhibe le titre de propriété et une copie de l'arrêté de destruction des services de la municipalité qui ont agi avec légèreté et en violation de la loi, indique-t-elle. Depuis, la victime a engagé en vain des recours auprès des autorités locales pour réclamer une juste réparation pour le dommage qu'elle a subi. Le locataire dont le nom a été retenu lors du passage de la commission chargée de recenser les habitations menaçant ruine a été recasé dans un logement neuf alors que l'authentique propriétaire en a été exclue, clame-t-elle. «Est-ce là la justice, crie-t-elle, et j'incrimine, à ce titre, personnellement, la municipalité de Béchar, seule responsable à mes yeux de la démolition de mon logement qui, au lieu de m'indemniser, a préféré prendre en charge le recasement du locataire».