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Leur formation de base est jugée insuffisante
La sous-qualification des techniciens pose problème
Publié dans El Watan le 19 - 12 - 2005

L'introduction des nouvelles technologies sur la motorisation de la plupart des véhicules, le recours à de nouveaux systèmes de sécurité et aux différentes options de plus en plus complexes impose aujourd'hui aux revendeurs des diverses marques automobiles une mise à niveau régulière de leur personnel chargé de l'après-vente en général et de la maintenance en particulier.
Tous les concessionnaires automobiles l'affirment : l'après-vente constitue pour eux l'épine dorsale de l'ensemble des services qu'ils assurent. Il n'en demeure pas moins que le personnel rattaché n'est souvent pas suffisamment formé pour assurer cette tâche notamment pour ce qui est de la partie réparation et maintenance. Mais qu'en est-il réellement chez nos concessionnaires ? Etendu sur une superficie de plus de 5 000 m2, à quelques mètres de son siège situé à Bab Ezzouar à Alger, le futur siège après-vente de la société Elsecom Motors, représentant exclusif de la marque Ford en Algérie, devrait abriter un important atelier de maintenance avec 8 ponts élévateurs. En attendant l'achèvement des travaux, la prise en charge des réparations se fait provisoirement dans un atelier où 8 techniciens sont chargés d'effectuer les réparations demandées par les clients. Selon le responsable du service après-vente de Ford Algérie, Fateh Boukadoum, " la formation des mécaniciens se fait d'abord lorsque ceux-ci sont recrutés. Il n'est pas évident que les nouvelles recrues sachent intervenir correctement sur les aspects mécaniques ou autres des véhicules qu'on leur soumet, si bien qu'une formation sur tout nouveau modèle leur est donnée ainsi que sur l'utilisation des scanners ". Pour ce faire, la société envoie régulièrement ses techniciens en stage à l'étranger ou fait appel à des formateurs de la maison mère. Mais dans les deux cas, " le coût d'une formation revient très cher ". La société se voit obligée de débourser, en effet, 1 000 euros la journée pour un seul formateur venu de la société mère ou de ses succursales implantées en Europe. Quant aux déplacements à l'étranger, pas moins de cinq formations en Turquie et en France ont été effectuées ces derniers mois, nous dit le même responsable pour qui, " le niveau faible des techniciens nouvellement recrutés et leur non-maîtrise de la langue française demeurent un souci permanent pour la société qui se doit de programmer un grand travail de perfectionnement au profit de ses recrues ". salle de cours C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, la Direction de l'après-vente se prépare à ouvrir une salle de cours dédiée spécialement à la formation basique de ses techniciens et qui est dotée d'outils didactiques fournis par le constructeur. " Cela devient d'autant plus indispensable en raison du bouleversement que connaît le secteur en matière de technologie et de système de sécurité ", avoue notre interlocuteur. Et d'ajouter que même les gros clients (sociétés et institutions) exigent aujourd'hui que leur personnel soit également formé à la petite maintenance, l'utilisation basique des véhicules achetés auprès de la société. Pour le responsable du département formation à la direction de l'après-vente des marques Isuzu et Maruti, Fodhil Chérif, les connaissances acquises par les ingénieurs et autres techniciens en mécanique sont tellement dérisoires que des formations supplémentaires leurs sont imposées dès leur recrutement. " Il m'est arrivé de voir des ingénieurs connectés à internet en train de chercher comment fonctionne un moteur ", s'étonne notre interlocuteur, avant d'ajouter que les connaissances des techniciens formés dans les centres de formation se limitent à une partie du fonctionnement des moteurs et non pas sur sa totalité. Il faut dire à ce propos que l'enseignement dispensé actuellement dans nos centres de formation prépare insuffisamment les élèves à une profession dans la maintenance automobile. Les écoles ne sont pas, par exemple, équipées des techniques modernes. Cette situation paraît cependant normale, aux yeux des professionnels du secteur, car pour être totalement en phase avec les nouveautés technologiques, les écoles devraient disposer des mêmes labos que les constructeurs automobiles eux-mêmes ou leurs concessionnaires. Ces derniers, confrontés à la nécessité d'assurer un service après-vente, conformément à la réglementation, se heurtent néanmoins aux problèmes des coûts élevés. Ces coûts s'expliquent notamment par le recours aux services des formateurs étrangers et aux déplacements à l'extérieur du pays. D'où la nécessité de créer de nouveaux centres de formation dédiés spécialement à l'industrie automobile et de revoir les programmes d'enseignement dispensés actuellement dans les centres de formation professionnelle, aux fins de les adapter aux évolutions technologiques que connaît le secteur.

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