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Insécurité et délinquance sur les plages
Saison estivale marquée par l'anarchie totale
Publié dans El Watan le 02 - 08 - 2011

L'absence sur le terrain des services de contrôle a laissé le champ libre aux concessionnaires qui sont allés jusqu'à interdire l'accès à des plages pourtant gratuites.
Tous les mauvais qualificatifs ont été avancés pour marquer ce mois de juillet, durant lequel ont défilé des millions d'estivants à travers le littoral de la wilaya de Jijel dans une anarchie indescriptible. L'absence incroyable des autorités a poussé nombre de délinquants à faire la loi dans les villes et sur les plages. Ce mois de juillet a été caractérisé par l'arnaque. Aucun des services concernés, ceux du tourisme, ou encore les municipalités n'ont réagi pour mettre le holà aux dérives maffieuses qui se sont imposées comme une règle un peu partout, tant dans les rues qu'au niveau des plages : agressions, vols, saletés, altercations, escroquerie… Voilà à quoi se résume la saison estivale 2011. L'autorité publique n'a même pas pu assurer la gratuité de l'accès aux plages. Dès qu'un estivant s'entête à planter son parasol dans le sable, l'altercation est au rendez-vous, puisque les rivages ont été privatisés sous le lourd silence complice des services censés assurer le bien-être du citoyen.
Alors que l'on s'attendait à une interdiction de toute exploitation illégale des plages, c'est bien le contraire qui s'est produit. Ces exploitants autoproclamés du littoral ont imposé leur diktat aux estivants, quitte à recourir aux biceps pour régler un différend. La location de parasols, tables et chaises est devenue une règle non négociable pour accéder à la baignade. La plage Kotama de Jijel qui accueille des milliers de baigneurs chaque jour, en est le parfait exemple. Jeudi dernier, une dispute s'est produite entre le bénéficiaire de la privatisation de la première crique à Ouled Bounar et un handicapé qui se déplace en chaise roulante. Ce dernier n'a pas trouvé les mots pour exprimer son dégoût face à un tel comportement vis-à-vis d'un handicapé moteur. Ce dernier, dont les accompagnateurs s'apprêtaient à planter un parasol, a été interdit de s'asseoir sur sa propre chaise, sous prétexte qu'il y a celles à louer. Les exemples de ce genre ne sont pas rares. On cite la plage Kotama, - l'on se demande d'ailleurs si la baignade y est autorisée-, Ouled Bouar, Bordj Blida, Sidi Abdelaziz, Arbid Ali …
Les lois régissant le tourisme sont impunément bafouées
Les témoignages sont nombreux. Un médecin de Constantine n'a pas hésité à déposer plainte contre X. Une journaliste d'une wilaya de l'intérieur du pays a eu maille à partir avec un pseudo-concessionnaire qui a tenté de la frapper. Hallucinant ! Dans certains cas, ces indus exploitants ont recours à des délinquants qui menacent les récalcitrants avec une arme blanche. Pourtant, outre le fait que l'exploitation de la plage est illégale, aucune disposition réglementaire n'est respectée. A titre d'exemple, le cahier des charges relatif à une concession touristique sur une plage ouverte à la baignade annexé à l'arrêté interministériel du 18 mai 2006, stipule en son article 7 que le concessionnaire est tenu de se conformer au plan d'aménagement de la plage (…) et de garantir la libre circulation des estivants le long de ladite plage. Mieux encore, il est tenu par l'article 10, de porter à la connaissance du public par voie d'affichage, les horaires et les tarifs des différents services et de tenir à leur disposition un registre des doléances coté et paraphé par le directeur du tourisme de la wilaya. Pourtant l'expérience d'il y a quelques années au Grand-Phare n'avait pas gêné grand monde. La concession était délimitée, et la plus grande partie de la plage était libre d'accès. D'aucuns n'arrivent pas à comprendre pourquoi l'autorité publique a été si laxiste cette année.
L'article 14 de la loi 03/02 du 17/02/2003 fixant les règles générales d'utilisation et d'exploitation touristique des plages énonce que «l'exploitation touristique d'une plage doit obéir aux prescriptions d'un plan d'aménagement conçu conformément à la configuration générale de la plage et à la répartition des différentes zones d'activité». Quant à l'article 18 de la même loi, il stipule ceci:«Toute plage ouverte à la baignade doit être délimitée; elle doit disposer d'un plan d'aménagement qui détermine les différentes zones d'occupation, les infrastructures, les équipements et les différents usages, y compris les parties non soumises à la concession.» Allez trouver une plage où les tarifs sont affichés comme le stipule la loi. Dans ce volet, les prix pratiqués relèvent de l'escroquerie. Beaucoup d'habitants issus de la région et même les visiteurs sont convaincus qu'il faut faire quelque chose avant la prochaine saison estivale. L'autorité publique devrait être de mise, sinon il risque d'y avoir de véritables batailles rangées. La propreté qui caractérisait la région, s'est volatilisée. Les villes sont d'une saleté indescriptible. Au niveau de certaines artères da la ville de Jijel, les restaurateurs ont carrément installé leurs barbecues sur la chaussée. Cela a été relevé aux rues Larbi Ben M'hidi, des Frères Khellafi et des Frères Mekidèche.


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